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Une insécurité alimentaire de niveau Stress (Phase 2 de l’IPC) est globalement observé dans le pays suite à l’épuisement progressif des stocks céréaliers et au niveau élevé des prix des denrées alimentaires qui diminue l’accès alimentaire. Toutefois, l’insécurité continue de perturber les activités de moyens d’existence et le fonctionnement des marchés dans les régions de Diffa et Maradi où les ménages ses trouvent en insécurité alimentaire Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC) grâce à la sécurisation des assistances alimentaires distribuées pour couvrir plus de 50 pour cent des besoins alimentaires d’au moins 75 pour cent des ménages. Aussi, l’épuisement des stocks céréaliers, les conditions défavorables des marchés et des moyens d’existence conjugués à l’accès limité à l’assistance alimentaire, provoquent une insécurité alimentaire de Crise (Phase 3 de l’IPC) dans les régions de Tillabéry et le Nord de Tahoua.
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La situation pastorale se caractérise par une diminution progressive des pâturages suite au déficit fourrager enregistrer. Cette situation conduit les animaux à descendre massivement dans la zone agricole où les conditions de pâturages et en ’eaux d’abreuvement sont plus favorables pour le bon état d’embonpoint des animaux. Toutefois, l’état d’embonpoint des animaux a commencé à se dégrader dans les zones pastorales de Aderbissenat, Abalak, Tillia et Tassara et de Abala suite aux faibles disponibilités des ressources fourragères locales et la perturbation de la transhumance due à l’insécurité. Les termes de l’échange bouc/mil sont globalement estimés en décembre 2022, à 130 Kg de mil pour un bouc adulte contre 121 kg en décembre 2021 et 131 kg en moyenne.
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L’offre des produits alimentaires est globalement satisfaisante sur la plupart des marchés, du fait de la disponibilité progressive des produits sur les points de vente. Le niveau reste cependant en dessous de la situation habituelle en raison de la réduction significative des stocks de report et de la persistance de la perturbation des flux entrants en provenance du Burkina Faso, Mali et Nigéria où les achats et les exportations des céréales ont significativement diminué à cause du refus par les commerçants d’accepter l’ancienne version de la Naira alors que le volume de la nouvelle monnaie injectée dans la circulation est insuffisant. Selon le bulletin mensuel du Système d’Information sur le Marché Agricole (SIMA) de décembre2022, les prix moyens des céréales affichent des hausses significatives de 23, 18 et 17 pour cent respectivement pour le maïs, le mil et le sorgho en décembre 2022 par rapport à la moyenne des cinq dernières années particulièrement sur les marchés d’Agadez, Tahoua et Tillabéry.
This Key Message Update provides a broad summary of FEWS NET's current and projected analysis of likely acute food insecurity outcomes in this geography. Learn more about our work here.