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Evolution des prix favorable à un accès moyen des ménages aux denrées alimentaires

Evolution des prix favorable à un accès moyen des ménages aux denrées alimentaires

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  • Key Messages
  • SITUATION ACTUELLE
  • SUPPOSITIONS MISE À JOUR
  • PERSPECTIVE ESTIMÉE JUSQU'À SEPTEMBRE 2016
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    • L’approvisionnement suffisant des marchés à travers le pays à des prix similaires ou en baisse par rapport à la moyenne favorise l’accès des ménages aux denrées tout au long de l’année alimentaire 2015/16. Par conséquent, la majorité des zones du pays restera en situation d’insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’à la fin de la soudure en septembre 2016.

    • Les conditions générales d’élevage globalement moyennes à travers le pays augurent d’une soudure pastorale normale pour le bétail ; ce qui est favorable à une production et un embonpoint du bétail moyen garantissant des revenus moyens pour les éleveurs.

    • La dépendance précoce aux marchés des ménages pauvres de la zone des Lacs de Goundam victimes d’une mauvaise production agricole et ceux des zones pastorales du Gourma de Gao et de Tombouctou en baisse de revenu pastorale à cause de la réduction de la taille des troupeaux auront des difficultés à satisfaire leurs besoins alimentaires. Ils ont alors recours à des stratégies d’adaptation atypiques et seront par conséquent en insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) d’avril à septembre 2016.

       

      This report is being translated to English.

    SITUATION ACTUELLE
    Disponibilité 

    La hausse de la production 2015/16 de céréales de 27 pourcent par rapport à la moyenne quinquennale permet une disponibilité alimentaire moyenne à supérieure à la moyenne auprès des ménages et des marchés. Les récoltes moyennes des cultures maraichères ont procuré de la nourriture et des revenus aux ménages exploitants. La poursuite des cultures de contre-saison de riz continuent d’offrir des opportunités de revenus et de nourriture aux ménages pauvres dans la bande du fleuve Niger de Koulikoro à Gao. Les perspectives de production de riz attendue en juin/juillet sont jugées moyennes à bonnes dans l’ensemble à l’exception de la zone des Lacs de Goundam où le faible niveau de crue a réduit significativement les réalisations. Les différentes récoltes contribueront à l’amélioration des disponibilités alimentaires habituelle à partir de juin.

     

    Conditions d’élevage

    La soudure pastorale en cours se poursuit normalement à travers le pays de même que les mouvements habituels de bétail vers les zones de concentration de saison sèche. Les pâturages sont moyens dans l’ensemble avec toutefois des zones isolées de déficit localisées dans les régions de Kayes, Gao et de Tombouctou. Les conditions d’abreuvements sont moyennes dans l’ensemble mais mauvaises par endroits dans le Nord à cause du tarissement précoce de certaines marres. L’embonpoint et les productions animales moyens du bétail procurent des revenus moyens pour les ménages éleveurs ; ce qui favorise leurs accès aux marchés.

     

    Insécurité

    La situation sécuritaire continue d’enregistrer des incidents isolés dans certaines localités des régions de Tombouctou, Gao, Kidal et le nord de celles de Mopti et de Ségou. Cela affecte négativement la libre circulation des personnes et des biens ; ce qui réduit le volume des activités économiques et les opportunités de revenus issus de la main-d’œuvre qu’elles offrent aux ménages  pauvres.

     

    Approvisionnement des marchés et prix des céréales

    L’approvisionnement des marchés en céréales restent suffisant partout dans le pays en dépit de la baisse saisonnière des offres observée. Les flux entre les zones de production du Sud du pays et les zones de consommation du Nord et du Sahel Occidental se poursuivent normalement. Cependant, la décrue habituelle du fleuve Niger qui ne permet pas une bonne circulation des pinasses et les incidents sécuritaires qui exigent plus de prudence affectent négativement le niveau des flux vers les régions du nord qui restent tout de même suffisants pour les demandes de consommation.

    La hausse saisonnière des prix des céréales est de plus en plus observée sur les différents marchés sans engendrer de grandes variations. Par rapport à  la moyenne quinquennale, les prix du mil/sorgho sont dans l’ensemble similaires ou en baisse pour le mil à Koulikoro (-15 pour cent), à Ségou (-9 pour cent), à Tombouctou (-5 pour cent), le sorgho à Kayes (-7 pour cent) et le maïs à Sikasso (-13 pour cent). La baisse des prix des céréales par rapport à la moyenne est favorable à un accès moyen des ménages aux denrées. Dans les zones de préoccupation, les prix des céréales de base (mil/sorgho) sont en baisse de 15 pourcent à Gourma Rharous mais en hausse de 14 pourcent à Goundam et de 8 pourcent à Niafunké. Cette hausse du prix des céréales dans la zone de Goundam affecte négativement l’accès aux denrées pour les ménages pauvres qui connaissent une dépendance précoce au marché dès janvier contre mars en année normale à cause de la mauvaise production agricole.

    Les marchés à bétail restent suffisamment approvisionnés en cette période de soudure pastorale. Les prix des animaux sont pratiquement similaires à ceux du mois dernier avec la baisse saisonnière observée sur certains marchés. Par rapport à la moyenne quinquennale, ils sont en hausse partout de plus de 25 pour cent sauf à Bourem (-12 pour cent). Les termes de l’échange chèvre/mil sont favorables aux éleveurs mais ne profitent pas aux ménages pasteurs pauvres du Gourma de Gao et de Tombouctou qui sont limités en effectif vendable au risque de décapitaliser le cheptel. 

    SUPPOSITIONS MISE À JOUR

    La situation actuelle n’a pas affecté les hypothèses utilisées dans le développement du scénario de FEWS NET le plus probable pour la période de février à septembre 2016.

    PERSPECTIVE ESTIMÉE JUSQU'À SEPTEMBRE 2016

    L’évolution des prix des denrées inférieurs ou similaires à la moyenne et les revenus moyens issus des activités habituelles des ménages pauvres favorisent leur accès moyens aux denrées jusqu’en septembre 2016 à partir duquel les premières récoltes réduiront leur dépendance aux marchés. Par conséquent, la majorité des zones du pays se trouve dans une situation d’insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en septembre 2016.

    Toutefois, les ménages pauvres de la zone des Lacs de Goundam victimes de la mauvaise production céréalières 2015/2016 manqueront des récoltes habituelles de maïs et de légumineuses en mai-juin à cause du faible niveau de crue. Ils ne pourront satisfaire leurs besoins alimentaires qu’en intensifiant le recours atypique aux emprunts, la préférence des aliments les moins chers et la migration. La situation d’insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) dans laquelle ils se trouvent se maintiendra jusqu’à la disponibilité des premières récoltes en septembre 2016.

    Les ménages pasteurs pauvres du Gourma de Gao et de Tombouctou qui connaissent une réduction de la taille de leur cheptel suite aux années successives de crise et aux mortalités de bétail en 2015 ont un revenu pastoral inférieur à la moyenne ; ce qui limite leurs accès aux marchés. Ils auront recours de façon atypique à la migration, aux emprunts et à la main d’œuvre pour couvrir leurs besoins alimentaires et non alimentaires. Par conséquent, leur situation d’insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) en cours se poursuivra jusqu’en septembre où la réduction des prix favorisera leur accès aux marchés. 

    This Food Security Outlook Update provides an analysis of current acute food insecurity conditions and any changes to FEWS NET's latest projection of acute food insecurity outcomes in the specified geography over the next six months. Learn more here.

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