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Dans les Etats de l'Adamaoua, du Borno et de Yobé du nord-est Nigeria, des déficits alimentaires extrêmes résultent en une malnutrition aiguë très élevée et une mortalité excessive. Plusieurs zones se trouvent en Urgence (Phase 4 de l’IPC) et il y a des risques que certains ménages dans les zones inaccessibles pourraient être dans une situation Catastrophe (Phase 5 de l’IPC). Ces résultats se conforment avec l’évaluation conjointe CILSS/FEWS NET/FAO/Gouvernement réalisée en début Août 2016 auprès des populations fraichement libérées et la mise à jour de l’analyse Cadre Harmonisé (CH).
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Dans ces Etat du nord-est Nigeria, un accès humanitaire amélioré et une augmentation significative de l'assistance sont nécessaires de toute urgence pour sauver des vies dans ces zones et les zones voisins au Niger et au Tchad où l’insécurité alimentaire du niveau Crise (Phase 3 de l’IPC) observée va aussi se maintenir jusqu’au moins en janvier 2017.
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D’une manière générale, les précipitations dans la région continuent à être moyennes à supérieures à la moyenne avec une bonne répartition. Les conditions sont généralement favorables au développement des cultures et des pâturages. La soudure pastorale a pris fin dans la plupart des zones et l’intensification des activités agricoles crée des opportunités de revenus pour les ménages pauvres. Toutefois, des inondations enregistrées dans plusieurs localités notamment au Niger, au Nigeria et au Burkina Faso entrainent des pertes de cultures et de stocks alimentaires.
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L’approvisionnement du marché continue à être normal dans la région suites aux déstockages opérés par les agriculteurs et les commerçants avec la progression satisfaisante de la saison et les échanges transfrontaliers normaux. Cependant, l'insécurité et les conflits continuent à perturber le fonctionnement des marchés au nord du Mali et autour du Lac Tchad. La dépréciation de la Naira engendre une forte hausse des prix des céréales au Nigeria qui, malgré tout reste favorable pour des exportations de céréales vers le Sahel mais est défavorable pour les flux du bétail du Sahel vers le Nigeria.
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Les conditions de sécurité alimentaires sont généralement moyennes à bonnes dans la région et favorisent un accès saisonnier moyen aux aliments et aux revenus dans la plupart des zones. Les récoltes précoces de maïs, de tubercules et d’arachides commencent à être disponibles auprès des ménages, leur procurant ainsi, nourriture et revenus ce qui maintient l’une insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) globalement. Elle se renforce avec le début de récoltes en octobre et se généralisera dans toute la région jusqu’en janvier 2017.
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La Crise (Phase 3 de l’IPC) sévissant localement dans les zones de faible performance agro-pastorale du Sahel Tchadien en 2015 et le Stress (Phase 2 de l’IPC) sévissant en Mauritanie, au Sénégal, au Mali, au Niger et au Tchad est en train de se dissiper pour faire place progressivement à une insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) dès septembre suite aux récoltes précoces.
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Dans les pays affectés par l’Ebola, les conditions continuent à être favorables pour le maintien d’une insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en janvier 2016. En Sierra Leone également, le Stress (Phase 2 de l’IPC) ne subsistera que très localement à partir d’octobre dans les zones de persistance de faible pouvoir d’achat limitant la satisfaction des besoins non alimentaires de base.
These key messages are being translated to English.
This Key Message Update provides a high-level analysis of current acute food insecurity conditions and any changes to FEWS NET's latest projection of acute food insecurity outcomes in the specified geography. Learn more here.