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Les prix des aliments affichent une hausse saisonnière record et précoce et présagent un accès réduit pour les ménages pauvres.

  • Key Message Update
  • West Africa
  • January 2022
Les prix des aliments affichent une hausse saisonnière record et précoce et présagent un accès réduit pour les ménages pauvres.

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    • Les récoltes 2021/22 au Sahel et en Afrique de l’Ouest ont été estimées (par le dispositif régional PREGEC) en hausse de 3,2 pour cent par rapport à la moyenne. Toutefois, les pauses pluviométriques sévères et l’arrêt précoce des pluies dans plusieurs zones du Sahel, ont réduit les productions à des niveaux inférieurs à la moyenne au Niger, en Mauritanie, au Tchad, au Burkina Faso et au Mali. La campagne de saison sèche (maraichage et céréales) suit son cours avec les récoltes de légumes qui améliorent les disponibilités alimentaires et procurent des revenus aux ménages. Ces productions sont jugées moyennes à inférieures au regard des disponibilités moyennes à inférieures des eaux de surface.  Aussi, dans les zones affectées par les conflits et l’insécurité, l’accès aux sites de production de ces cultures de contre-saison reste très limité et accentue la dépendance des ménages au marchés ou à l’assistance alimentaire.

    • L’insécurité et les conflits armés continuent d’accroitre chaque mois, le nombre de personnes déplacées dans la région. A la date du 22 décembre 2021, 2 191 645 personnes déplacées sont enregistrées dans le Sahel central et le Liptako-Gourma, dont 69 pour cent au Burkina Faso, et 5 462 244 personnes déplacées dans le bassin du Lac Tchad dont 76 pour cent au Nigeria (IOM, Décembre 2021). Les moyens d’existence, les activités en lien avec les marchés, le commerce, la transhumance ainsi que l’accès aux services sociaux de base par les populations sont fortement perturbés dans le bassin du Lac Tchad, la région du Liptako-Gourma, le nord du Nigéria, la région du Tibesti au Tchad et les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. 

    • Malgré les récoltes inférieures à la moyenne dans plusieurs pays sahéliens, l’offre en céréales y connait une hausse saisonnière, mais reste inférieure à la moyenne à cause de faibles niveaux de stocks de report, et des cas observés de rétention des stocks par des acteurs commerciaux. La demande est restée supérieure à la moyenne du fait d’un plus grand besoin de reconstitution des stocks. Les flux restent en dessous de la normale à cause de la persistance de l’insécurité, des perturbations liées à la COVID-19 et de plusieurs restrictions nationales aux sorties de produits agricoles. Ainsi, on observe une hausse généralisée des prix des denrées de base dans plusieurs marchés de la région, avec une hausse saisonnière précoce dans les pays du Sahel. Cette augmentation des prix alimentaires est la plus importante depuis 2011, année record.

    • La majorité des zones restera en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en mai 2022 et Stress (Phase 2 de l’IPC) pour certaines. De nombreux ménages pauvres urbains continuent de subir les effets résiduels de la pandémie de COVID-19, avec un pouvoir d'achat faible, aggravé par l’inflation des prix des produits de base. Dans les zones de conflits comme dans la région du Centre-nord au Burkina Faso, dans la région de Diffa et l’extrême sud de la région de Maradi au Niger, le Stress !  (Phase 2 ! de l’IPC) demeurera jusqu’en mai 2022 grâce aux assistances alimentaires. Cependant, au Burkina Faso, la situation continuera de se détériorer dans les provinces du Loroum, Yatenga, Soum, Oudalan, Séno, Yagha, Komondjari et Gourma atteignant la Crise (Phase 3 de l’IPC) du fait de la persistance de l’insécurité et de l’insuffisance des récoltes. Dans la province de l’Oudalan, les déficits de consommation alimentaire et les recours à la mendicité ou à la migration forcée pourraient s’intensifier entre février et mai, et maintenir les PDI et les ménages hôtes en Urgence (Phase 4 de l’IPC). 

    • La Crise (Phase 3 de l’IPC) qui prévaut actuellement dans la région de Tillabéry et le Nord de la région de Tahoua au Niger, la région du Lac au Tchad, dans le nord-ouest et le nord-est du Nigeria, dans une partie du Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun et en Centrafrique du fait de la persistance des conflits, persistera jusqu’en mai 2022. Dans l’Est de Mopti et de Ménaka au Mali et l’Extrême Nord du Cameroun également affectés par les conflits et des faibles productions, la Crise (Phase 3 de l’IPC) qui y prévalait en septembre, connait une légère amélioration en novembre avec les nouvelles récoltes, permettant aux ménages d’évoluer en Stress (Phase 2 de l’IPC). Au Nigeria, l’insécurité alimentaire d’Urgence (Phase 4 de l’IPC) qui est en cours dans les zones les plus affectées par le conflit dans l’Etat de Borno persistera jusqu’en mai 2022. Dans ce pays, les conditions de sécurité alimentaire restent préoccupantes pour les PDI aussi bien dans le nord-est que dans le nord-ouest où l’accès à la nourriture et aux revenus reste très limité, en plus d’un accès humanitaire très réduit. 

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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