Accès moyen des ménages aux vivres grâce aux récoltes en vert à travers le pays
IPC 2.0 Phase d'Insécurité Alimentaire Aiguë
l'assistance humanitaire en cours ou programmée
IPC 2.0 Phase d'Insécurité Alimentaire Aiguë
IPC 2.0 Phase d'Insécurité Alimentaire Aiguë
l'assistance humanitaire en cours ou programmée
IPC 2.0 Phase d'Insécurité Alimentaire Aiguë
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Zone |
Anomalies Courantes |
Anomalies Projetées |
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National
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Les pluies ont été faibles et mal reparties dans les deux dernières décades du mois de septembre. Le cumul de pluie est resté déficitaire dans les zones centre et nord du pays. |
L’insuffisance de pluies en cette période critique de développement des cultures réduira les rendements par endroits dans le centre et le nord du pays. |
Zones centre, Nord, Sud du pays |
Les fortes pluies de juillet à septembre ont engendré des pertes de superficies et des dégâts importants sur les biens d’équipement et d’habitat à travers le pays particulièrement dans les régions de Fatick, Dakar, Saint Louis et Louga. |
La dégradation des moyens d’existence à cause des inondations affectera négativement les capacités des ménages pauvres à satisfaire aussi bien les besoins alimentaires et de reconstitution des moyens d’existence. |
Perspective Projetée Jusqu’en Mai 2017
Le cumul pluviométrique comparé à la moyenne 2006-2015 est dans l’ensemble normal à excédentaire dans la moitié Est du pays et normal à deficitaire à l’ouest notamment à Dagana, Louga, Kebemer, Foundioune, et Nioro du RIP (Figure 1) ; ce qui susceptible d’affecter négativement les rendements et le niveau de production des cultures. Le cumul de pluies enregistrées a permis un bon développement des cultures dans la plupart des zones agricoles du pays (Figure 2). Toutefois, dans les departements de Dagana, Raneyrou, et Kanel, la mauvaise repartition de pluie affectera negativement les rendements pour les cultures et par conséquent le revenu agricole et le niveau des stocks.
Malgré des baisses de production dues à la mauvaise repartition des pluies dans l’espace, les prévisions de production céréalière sont en hausse par rapport à celles de la campagne dernière selon les estimations du gouvernement. Pour l’arachide qui constitue la principale culture de rente, la production est en hausse de 8,6 pour cent par rapport à 2016 et de 36 pour cent par rapport à la moyenne selon la Direction de l’Agriculture (DA/SAED). La hausse de la production céréalière rehausse la disponibilité alimentaire par rapport à la moyenne dans le pays et procurera des revenus moyens à supérieurs à la moyenne aux ménages agricoles.
Les conditions d’élevage sont moyennes à supérieures à la moyenne. La production de biomasse végétale au 10 octobre 2016 est moyenne à suprieure à la moyenne dans le pays permettant d’esperer sur des perspectives de production animalière moyennes dans le pays qui procureront des revenus moyens aux éleveurs. Toutefois, des poches de net deficit allant jusqu’à 30 pour cent sont observées particulièrement dans les régions de Saint Louis, Kolda et l’Est de Matam pourraient affecter negativemevent l’embonpoint et le niveau des productions du bétail.
L’approvisionnement des marchés en céréale est suffisant sur les marchés à travers le pays. Les disponibilités en céréales s’améliorent de plus en plus avec l’arrivée des nouvelles récoltes sur les marchés en plus des stocks issus des récoltes du riz de contre saison de la bande du fleuve. L’accès des ménages aux céréales est moyen dans l’ensemble et s’améliore grâce au niveau des prix des denrées alimentaires qui restent proches de la moyenne quinquennale. Les prix des céréales locales par rapport au mois passé sont stables à travers le pays. En fin septembre, les prix sont en baisse de 4 pour cent pour le mil, sorgho et en hausse légère de 4 pour cent pour le maïs par rapport à la moyenne quinquennale. Le prix moyen du kilogramme du riz brisure ordinaire qui constitue la principale céréale consommée est stable à légèrement inférieur par rapport à la moyenne quinquennale d’environ 3 pour cent.
La majorité des ménages dans le pays est en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) à partir d’octobre grâce aux nouvelles récoltes en cours et aux prix des denrées proches de la moyenne qui favorisent un accès moyen aux marchés. La hausse de la production agricole améliorera plus que la moyenne la disponibilité alimentaire dans le pays favorisant un accès alimentaire moyen des ménages aux vivres d’octobre à mai. Les revenus moyens issus de la vente des produits agricoles et des autres activités habituelles permettront un accès moyen à supérieur à la moyenne des ménages aux marchés ; ce qui les maintiendra en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) d’octobre 2016 à mai 2017.
Toutefois, les ménages pauvres qui connaissent une dégradation de leurs moyens d’existence à cause des dégâts des inondations particulièrement dans les régions de Fatick, Dakar, Saint Louis, Matam et Louga seront dans un besoin supplémentaire de fonds pour la reconstitution des moyens d’existence perdus. Ces ménages ne pourront satisfaire ces demandes sans recourir de façon atypique à la main d’œuvre, aux emprunts et aux choix des aliments les moins chers. Par conséquent, ces ménages qui ne valent pas 20 pour cent de la population seront en insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) à partir de mars suite à l’épuisement de leur propre production et à la hausse saisonnière des prix.
À Propos du Suivi à Distance
Dans le suivi à distance, un coordinateur travaille d’un bureau régional avoisinant. En comptant sur les partenaires pour les données, le coordinateur applique l’approche de développement des scenarios pour faire l’analyse et élaborer les rapports mensuels. Comme les données peuvent être moins disponibles que dans les pays avec des bureaux de FEWS NET, les rapports de suivi à distance peuvent montrer moins de détail. Pour en savoir plus sur le travail, clique ici.
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