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- Les reprises des violences observées depuis le début de cette année amplifient les mouvements internes et externes des populations. Selon l’UNHCR, environ 50,000 personnes nouvelles ont été déplacées depuis le début de l’année.
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En raison d'une baisse considérable de la production agricole, épuisement précoce des stocks vivriers des ménages et des perturbations importantes des moyens d’existences des ménages, l’insécurité alimentaire de niveau Crise (Phase 3 de l’IPC) ou pire affectera tout le pays jusqu’à la fin de la prochaine soudure en aout 2015. L’insécurité alimentaire de niveau d’urgence (Phase 4 de l’IPC) est également possible pour quelques populations déplacées localisées.
ZONE | ANOMALIES ACTUELLES | ANOMALIES PROJETÉES |
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National |
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Populations déplacées de Ouham, Ouham Pendé, Kémo, Ombolla M’Poko, Ouaka, Nana Mambere |
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La situation sécuritaire continue d’être volatile avec des épisodes de violences enregistrés de façon intempestives à Bangui et dans certaines préfectures et sous-préfectures du pays. Selon l’UNHCR, les attaques engendrent de nouveaux déplacements de populations estimées à 50 000 personnes depuis le début de cette année dont 30 000 personnes à l’intérieur du pays et le reste dans pays voisins. Les nouveaux déplacements de personnes sont observés en direction du Nord du pays. Les élections prévues en milieu de cette année 2015, pourraient aussi s’accompagner de troubles sociaux et de violences qui peuvent aboutir à une amplification des déplacements de personnes à l’intérieur du pays.
En raison d'une baisse considérable de la production agricole par rapport à la moyenne de 2008-2012, épuisement précoce des stocks vivriers des ménages et des perturbations importantes des moyens d’existences des ménages, l’insécurité alimentaire de niveau Crise (Phase 3 de l’IPC) ou pire affecte tout le pays avec une forte concentration dans les préfectures du Nord (Ouham), de l’Ouest (Ouham Pende et Nana-Mambéré), du Sud (Ombella MPoko, Bangui, Basse Kotto) et du Centre (Kemo et Ouaka) qui sont les plus affectés par les violences et les mouvements de population. Ces préfectures sont aussi celles qui comptent le plus grand nombre d’enfants en situation de malnutrition aiguë globale.
Avec les violences qui deviennent de plus en plus fréquentes et qui pourraient intensifier les déplacements des populations dans les mois à venir et suite aux élections et la période de soudure atypiquement tôt cette année (mars à août), le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire de phase 3 ou pire (Crise) peuvent augmenter. L’insécurité alimentaire de niveau d’urgence (Phase 4 de l’IPC) est également possible pour quelques populations déplacées localisées avant la fin de la soudure en août.
L’insécurité sur les routes et au niveau de sites des déplacées constituent les contraintes majeures pour apporter l’assistance aux personnes en insécurité. Dans le cadre de la mise en œuvre opérationnelle du plan de réponse humanitaire, sept (7) programmes ont été identifies pour lesquels les ONGs ont élaboré des fiches de projets. Ces programmes visent à fournir une aide vitale adéquate aux populations en situation d'urgence, rétablir les moyens de subsistance des ménages en situation d'urgence et de crise en assurant l'accès aux actifs productifs et aux marchés, augmenter leur résilience en renforçant les structures sociales et économiques, promouvoir l'accès et la gestion inclusive des ressources naturelles par le dialogue et les opportunités économiques conjointes afin de renforcer les échanges intercommunautaires et surveiller, analyser et communiquer l’état de la sécurité alimentaire. Dans ce plan, les assistances alimentaires concernent les distributions de vivres, à environ 400 000 personnes, et les cantines scolaires. Ces assistances représentent environ 40 pour cent des besoins de financement.
Dans le suivi à distance, un coordinateur travaille d’un bureau régional avoisinant. En comptant sur les partenaires pour les données, le coordinateur applique l’approche de développement des scenarios pour faire l’analyse et élaborer les rapports mensuels. Comme les données peuvent être moins disponibles que dans les pays avec des bureaux de FEWS NET, les rapports de suivi à distance peuvent montrer moins de détail. Pour en savoir plus sur le travail, clique ici.