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Depuis les dernières récoltes en décembre, la plupart des préfectures du pays connaissent une résurgence des affrontements. Plus de 3261 incidents sont enregistrés ce premier trimestre avec des exactions perpétrées contre la population civile et les acteurs humanitaires dont 6 personnes ont perdu la vie. On estime à environ 700 000 le nombre de déplacés internes (PDI) concentrés dans les préfectures de Haute-Kotto, de Ouaka, de Ouham, de Ouham Pendé, Basse-Kotto, de Nana-Gribizi.
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En raison de la faible production de la saison passée, les PDI et ménages hôtes pauvres dépendent du marché pour leur approvisionnement. L’augmentation des prix du manioc et du maïs notamment par rapport à l’année passée atteint entre 33 et 44% sur certains marchés, voire 80% pour le manioc à Paoua. La baisse de ces revenus en raison de l’insécurité réduit l’accès alimentaire des PDI et ménages hôtes.
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En cette période de semis, une partie du pays enregistre un déficit pluviométrique modéré mais les principaux défis sont l’accès aux semences et l’insécurité. La FAO et ses partenaires comptent soutenir environ 44 000 personnes, mais le conflit limite les interventions humanitaires. Par ailleurs, la chenille légionnaire pourrait décourager les producteurs de maïs.
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Ainsi, l’insécurité alimentaire aiguë de Stress (phase 2 ! de IPC) touche les ménages bénéficiant de l’assistance humanitaire, tandis que ceux des zones inaccessibles vivent une situation de Crise (Phase 3 de IPC).
Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.