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Les sources de revenus des ménages restent limitées

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    • La signature de l'accord de paix conclu en février entre le gouvernement et 14 groupes armés, et la signature de l'accord de Bria en avril entre six groupes armés, pourrait continuer de réduire les niveaux de violence. Ces accords sont soutenus par la formation d'un gouvernement inclusif et par la poursuite des concertations des parties prenantes, avec l’accompagnement de la communauté internationale. Néanmoins, des incidents isolés de violence se poursuivent contre des civils et 70 actes ont touché des acteurs humanitaires au cours du dernier trimestre de janvier à mars. Ces incidents sont plus relevés dans les sous-préfectures de Bambari, Batangafo, Bria et Kaga-Bandoro et continuent de jouer un rôle important dans les résultats Crise (phase 3 de l'IPC) ou pires.

    • Bien que les mouvements de population s'améliorent lentement, les opportunités de revenus pendant la période de soudure en cours restent limitées pour les ménages déplacés et les ménages pauvres. En effet, les sources de revenus actuelles proviennent principalement de la vente de produits de cueillettes (fruits, miel) en milieu rural, de la pratique de petits métiers journaliers (maçonnerie, menuiserie, artisanat) et d’activités de transport (taxi-moto) en ville. En année normale, ils obtenaient des revenus de la vente de la production vivrière et du maraichage de saison sèche (entre décembre et mars) ainsi que des emplois informels auprès des commerçants. Les ménages situés en dehors des zones de conflit sont probablement Stressés (Phase 2 de l'IPC).

    • En ce début de soudure, l'amélioration relative de la situation en matière de sécurité a permis d'améliorer les disponibilités alimentaires sur les marchés locaux. Les prix du manioc et de l'huile sont relativement stables, alors que les prix du riz ont une baisse légère (9 pour cent) par rapport à avril 2018. Toutefois, le prix du maïs est en hausse de 14 pour cent en moyenne. Malgré des améliorations au niveau national, des hausses atypiques de prix par rapport à 2018 sont observées dans des zones en lien avec l'insécurité ou le mauvais état des routes, qui limitent le fonctionnement des marchés. Sur les marchés d'Obo et de Zemio (préfecture de Haut-Mbomou), les prix du manioc et du riz ont augmenté de 167 et 58 pour cent, respectivement, en avril. Au nord, la hausse de la demande a aussi contribué à l’augmentation du prix du maïs autour de 50 pour cent à Ndélé (préfecture de Bamingui-Bangoran) et à Kaga-Bandoro (préfecture de Nana-Gribizi.)

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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