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Les conflits continuent de perturber les moyens d’existence et l’accès alimentaire des ménages pauvres

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    • Avec les conflits persistants dans les régions de Tillabéry, Tahoua, Diffa et Maradi, les ménages pauvres n’arrivent pas à exercer leurs activités de moyens d’existence saisonnière et gagner des revenus insuffisants pour leur accès alimentaire. Dans la région de Tillabéry et du Nord de Tahoua, en plus de la perte de leurs moyens d’existence, l’insécurité limite l'accès des ménages pauvres aux assistances alimentaires et par conséquent, réduit leur consommation alimentaire. Ainsi, ils font face à une insécurité alimentaire de Crise (Phase 3 de l’IPC). Toutefois, grâce à la présence accrue des forces de sécurité dans la zone, les ménages pauvres de la région de Diffa et du Sud Maradi accèdent aux assistances alimentaires dont les quantités reçues sont suffisantes pour couvrir leurs besoins caloriques journaliers. Ainsi, ils restent en une insécurité alimentaire de Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC).

    • Malgré la disponibilité des céréales sèches (maïs, mil, et sorgho), supérieure à celle de l'année passée sur la majorité des marchés, l'offre est encore en dessous de la moyenne quinquennale à cause des mesures de restrictions des exportations en vigueur au Burkina Faso et au Mali perturbant les flux des produits alimentaires. Les prix moyens des denrées de base notamment le maïs, le mil, le sorgho affichant des hausses de 12, 9, et 8 pour cent respectivement par rapport à la moyenne quinquennale. Toutefois, les prix du mil et du maïs sont respectivement plus élevés de 14 et 30 pour cent par rapport à la moyenne quinquennale sur les marchés des régions d'Agadez, Diffa, Maradi, Tillabery et Zinder. Ces niveaux élevés des prix constituent des facteurs qui réduisent l'accès aux produits de consommation pour les ménages pauvres dont la majorité n'est pas capable d'effectuer des dépenses non alimentaires.

    • La situation pastorale se caractérise par la poursuite de la transhumance des animaux dont la mobilité est guidée principalement par la disponibilité et l’accessibilité au pâturage résiduel et aux points d’eau d’abreuvement. L’état d’embonpoint des animaux est moyen et les prix des animaux sont en hausses respectives de 18, 15 et 12 pour cent pour le bélier, le bouc et le taureau par rapport à la moyenne quinquennale. Toutefois, les effets du déficit fourrager enregistré dans les zones pastorales de Maradi, Tahoua, et Tillabéry se manifestent par une baisse de l’embonpoint et des prix des animaux sur les principaux marchés. C’est notamment le cas des marchés de Dakoro, Abalak, Ayorou, Mangaïsé, Téra, Mayahi et Tchintabaraden où les prix du bouc ont baissé de 17 à 37 pour cent par rapport à la moyenne et conséquemment les termes de l’échange se situent en dessous du seuil normal de 100 kg de mil pour un bouc. Par conséquent, les ménages peuvent satisfaire les besoins de consommation alimentaires mais ne peuvent pas protéger leurs moyens d’existence.

    Citation recommandée : FEWS NET. Niger Messages clés mai 2023 : Les conflits continuent de perturber les moyens d’existence et l’accès alimentaires des ménages pauvres. 2023.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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