L’insécurité alimentaire va continuer de baisser dans toutes les zones rurales

L’installation de l’hivernage en juillet, améliorant les conditions pastorales, accentuera la hausse du prix des animaux et renforcera la production laitière. Les activités agricoles vont générer, entre juillet et août, des revenus moyens et conduire à des productions agricoles au moins moyennes. Le gouvernement, suite à la subvention des intrants agricoles et la disponibilité du crédit agricole, vise l’exploitation céréale supérieure à la moyenne quinquennale. Une situation Minimale (Phase 1 de l’IPC) restera pour la plupart du pays jusqu’au moins en janvier. 

Les prix du bétail sont toujours dans une tendance haussière qui va s’accentuer avec les demandes des prochaines fêtes religieuses. Les termes de l’échange continueront d’évoluer en faveur des ménages, renforçant ainsi leur capacité d’accès aux denrées alimentaires commercialisées. A l’exception des prix des riz soumis à des fréquentes fluctuations depuis février, ceux des autres produits alimentaires  devraient être stabilisés à leurs niveaux actuels jusqu’en janvier, par les récoltes et un approvisionnement satisfaisant des marchés.

Le niveau de Stress (Phase 2 de l’IPC) affectant les ménages pauvres de l’Inchiri et l’ouest de la zone agropastorale (les moughataa de Moudjeria et de Monguel et quelques poches dans le Brakna) évoluera vers une insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) dès septembre avec les nouvelles récoltes. Toutefois, les impacts des atypiques ventes et pertes animales pendant les années précédentes ainsi que la hausse du prix du riz fragilisent cette situation.

Pour plus de détail, voir les Perspectives sur la sécurité alimentaire de juin 2016 à janvier 2017.