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Les denrées alimentaires continuent à circuler dans les régions du Nord du Mali, bien que les systèmes de commercialisations aient été fortement influencés par la reprise du conflit depuis janvier 2013. A l'exception de Kidal, certains opérateurs continuent d'approvisionner les marchés du nord, bien qu'à des faibles niveaux, et avec moins de fréquence notamment par la voie fluviale.
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La tendance saisonnière de baisse des prix des céréales s’est estompée précocement en mi-janvier au nord suite à la rupture des circuits commerciaux (Schémas 2 à 4). La portée et l’ampleur des impacts des prix en hausse sont surtout une préoccupation en zone urbaine ou les réserves des aliments locaux sont en forte baisse.
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En début février, d’importants stocks de vivres sont disponibles à Mopti au niveau des fournisseurs habituels des régions du nord. Pour l’instant, l’insécurité n’incite pas les échanges commerciaux en grandes quantités vers le nord mais en cas de reprise des flux, l’offre des commerçants pourrait satisfaire la demande dans les marchés au nord.
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Les difficultés d’accès et/ou l’absence des commerçants sur ces marchés pourraient conduire à une dégradation rapide de la sécurité alimentaire pour les pasteurs, qui sont à 100 pourcent dépendant du marché. En supposant que la perturbation des marchés et le manque d’accès humanitaire persistent dans les zones pastorales, on attend les niveaux d’insécurité alimentaire de Crise (IPC Phase 3) dans les zones pastorales à partir d’avril à cause des ruptures des marchés clés, les limitations de mouvement, et le début de la soudure pastorale.