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Malgré la persistance d’insécurité civile et l’effet résiduel du conflit au nord du Mali depuis mars 2012, le statu quo de reprise timide d’activité économique se maintien. Ceci permet les échanges et aux réseaux commerciaux à s’adapter pour l’approvisionnement habituel des marchés en céréales et denrées de base. Le semblant de calme précaire favorise également la reprise graduelle des activités rémunératrices à travers le marché.
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Même au nord, la production céréalière de la campagne 2012/13 est jugée plus élevée par rapport à la moyenne, surtout pour le riz irrigué dans la zone de Tombouctou (à la hausse de plus de 20 pourcent par rapport à la moyenne). Par contre, pour le riz de submersion, une baisse de production de 40 pourcent par rapport à la moyenne a été enregistrée à Gao dû aux importantes pertes localisées par inondation.
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Globalement dans la région, les prix céréaliers suivent une tendance saisonnière à la baisse avec depuis octobre 2012. Les prix du mil suivent les tendances nationales et régionales, et restent supérieurs à la moyenne en dépit des baisses enregistrées. Pourtant, les prix du riz tendent vers la moyenne sur les marchés qui s’approvisionnent à partir des zones de périmètres irrigués de Tombouctou, excédentaires cette année.
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De façon saisonnière, la dépendance des ménages agropastoraux du marché atteint son niveau minimum annuel. Actuellement, ces ménages ont accès à leur propre production ou aux payements en nature issus de la vente de main d’œuvre. De plus, le pouvoir d’achat s’est augmenté grâce aux baisses de prix céréaliers, l’amélioration des termes d’échange, et la reprise des opportunités génératrices de revenues et les transferts monétaires à travers les voies habituelles.