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Situation alimentaire en amélioration grâce à un accès moyen des ménages aux denrées

Situation alimentaire en amélioration grâce à un accès moyen des ménages aux denrées

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    • L’intensification des récoltes d’octobre à mars pour les cultures pluviales et les contres saisons maraichères renforcera d’avantage l’accessibilité des ménages aux aliments à travers la reconstitution des stocks et les revenus agricoles tirés de la vente des produits et des activités de mains d’œuvre agricole. Ces récoltes favorisent une disponibilité alimentaire suffisante dans le pays durant l’année alimentaire 2015/2016.

    • La production de biomasse végétale supérieure à la moyenne et le bon niveau de remplissage des points d’eau augurent des conditions d’élevage moyennes à bonnes dans l’ensemble. Ces conditions, ainsi que les prix des animaux au-dessus de la moyenne, assurent aux ménages une bonne disponibilité de lait et des termes d’échange bétail/céréales favorables. Par conséquent, la majorité des ménages agropasteurs seront en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) d’octobre à mars.

    • Des baisses localisées de production agricoles par rapport à la moyenne seront cependant observées dans les zones qui ont été victimes des inondations; ce qui pourrait engendrer un épuisement précoce des stocks. Liées à cette perte de production et de moyens d’existence, les ménages pauvres victimes des inondations dans les cercles de Kita, Macina, Nara, Tominian, San, Mopti, Nioro, Gao, Ménaka et Douentza estimés à environ 15 000 personnes connaitront une dégradation de la situation alimentaire en phase Stress (Phase 2) à partir de mars 2016.

    • En mars, les ménages pastoraux pauvres dans les régions de Gao et de Tombouctou qui connaissent une baisse de la taille du cheptel voire la décapitalisation pendant ces trois dernières années feront face à une dégradation de leur situation alimentaire en phase Stress (Phase 2) à partir de mars 2016 suite à la baisse de revenus qui leur rendra la soudure plus dure qu’en situation normale.

    Contexte national
    Situation actuelle

    Campagne agricole

    Le cumul des pluies normal à excédentaire dans la plupart des zones agricoles du pays (Figure 4) a permis un bon développement des plants en dépit du retard d’installation observé en début de campagne. La soudure agricole est terminée grâce aux récoltes en cours pour le maïs, le fonio, le mil hâtif, la pastèque et l’arachide qui procurent des revenus moyens et de la nourriture aux ménages.

    Situation pastorale

    Les conditions d’élevage permettent une alimentation adéquate des troupeaux dans l’ensemble. Plus précisément, la production de biomasse végétale est supérieure à la moyenne (Figure 2) et à celle de 2014. Le bon niveau de remplissage des points d’eau augure de meilleures conditions d’abreuvement pour le bétail (Figure 3). Par conséquent, l’état d’embonpoint des animaux et le niveau des productions animales sont globalement moyens à bons excepté dans le Gourma de Tombouctou et de Gao et du Sahel Occidental où la soudure pastorale d’avril à juin 2015 plus difficile que la moyenne a affecté négativement les mises bas et la reprise d’embonpoint du bétail. La situation zoo-sanitaire est relativement calme.

    Fonctionnement des marchés et prix

    Les disponibilités céréalières sont moyennes dans l’ensemble à travers le pays et en amélioration par rapport aux mois précédents notamment pour le maïs et le fonio pour lequel les récoltes ont commencé. Cependant, des perturbations dans la fréquentation de certains marchés sont de temps en temps observées dans les régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal à cause de l’insécurité civile dans ces zones.

    La baisse saisonnière des prix en octobre est de plus en plus observée sur les marchés de production ; ce qui serait lié au déstockage au niveau des producteurs. Le prix du mil, principale céréale consommée sur les marchés des capitales régionales est stable ou en baisse partout par rapport au mois dernier. Par rapport à la moyenne quinquennale, le prix du mil est supérieur de 7 pour cent à Tombouctou, 9 pour cent à Gao, similaire à Mopti et inférieur de 10 pour cent à Sikasso, de 6 pour cent à Kayes et Ségou et de 5 pour cent à Koulikoro.

    Sur les marchés du bétail, les offres sont actuellement en baisse par rapport à la moyenne ; ce qui est liée à la nature de la campagne agricole qui présage de belles perspectives de production et des appuis humanitaires en vivres dans les zones pastorales du nord qui n’incitent pas au déstockage comme d’habitude. En outre, beaucoup de ménages dans les régions du Nord ont moins d'animaux à vendre à cause de la réduction des tailles de troupeaux suite aux ventes excessives ces trois dernières années à cause de la conjoncture difficile et à la mortalité plus élevée que d’habitude observée à la soudure passée.

    La demande du bétail se maintient aussi bien à l’intérieur que pour les pays voisins ; ce qui contribue au maintien des prix élevés même si une certaine baisse par rapport à la période de fête est observée pour les petits ruminants. Par exemple, le prix de la chèvre qui est l’animal le plus vendu par les ménages pauvres agropastoraux est par rapport à la moyenne quinquennale en hausse de 24 pour cent à Tombouctou, 12 pour cent à Niafunké, et 4 pour cent à Gao.

    Inondations

    Les dégâts matériels importants et des pertes en vie humaine ont été enregistrés à cause des grandes pluies de juillet à septembre sur certaines localités des régions de Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou, Koulikoro et Kayes. Les pertes d’habitats, de biens d’équipement, et de greniers de stocks ont affecté négativement les moyens d’existences des ménages dans ces zones. Les cas de sans-abris et l’exposition aux intempéries en plus de la baisse du niveau de production agricole rehaussent le risque d’insécurité alimentaire pour ces populations. Ils sont en train d’intensifier les activités sources de revenus, d’emprunt et de migration pour générer le maximum de fond pour la reconstitution de leurs biens perdus.

    Appuis humanitaires

    Les Distributions Alimentaires Générales dans le cadre du Plan National de Réponse à l’insécurité alimentaire de l’Etat et de ces partenaires (PAM, CICR) en rations complètes et de façon mensuelle dans les régions du nord du pays et de la région de Mopti à plus de 730 000 personnes se sont déroulées de juin à septembre 2015 (source : cluster SA). Ces distributions ont permis d’atténuer la rigueur de la longue soudure et de réduire le recours aux stratégies d’adaptation négatives. En outre, les appuis importants en intrants agricoles (semence, engrais, carburants, aliments de bétail) pour 650 000 personnes dans les mêmes zones ont permis à beaucoup de paysans de s’adonner aux activités agricoles cette année.  Des distributions en vivres et de non vivres juste après les dégâts à l’endroit des ménages pauvres victimes des inondations et des déplacés/refugiés de retour ont été observées.

    Situation sécuritaire

    La signature de cesser le feu entre les groupes belligérants en fin septembre permet de croire à un apaisement de l’insécurité dans les zones du nord du pays. Cependant, la situation sécuritaire reste marquée par des actes de braquage contre les populations civiles notamment les forains ; ce qui perturbe la reprise normale des activités économiques tant réclamée par les populations des différentes localités. Il en est de même sur certaines parties des régions de Mopti et de Ségou où des attaques créent des perturbations sur les mouvements de personnes et de biens de temps en temps.

    Mouvements de population

    Les départs habituels de bras valides vers les zones de grande production agricoles à la recherche de ressources supplémentaires sont de plus en plus observés à travers le pays. Les revenus et la nourriture issus de cette activité contribuent à une amélioration du niveau de vie des ménages. Par rapport aux mouvements inhabituels nées de la crise sécuritaire dans les régions du nord du pays, en dépit de l’amélioration de la situation sécuritaire et économique, des déplacées continuent d’être dénombrés dans les autres régions du pays. Dans ces zones d’accueil, certains ont pu s’intégrer dans le circuit économique locale ; ce qui ne plaide pas à leur retour vers les zones d’origine. En fin septembre 2015, on comptait encore 61 920 personnes déplacées et 136 772 réfugiés selon le rapport de la commission mouvement de population.

    Enquête nationale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle

    En septembre 2015, une enquête nationale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle (ENSAN) a été menée au niveau de 8 449 ménages dans toutes les régions de Mali. Une analyse des indicateurs de sécurité alimentaire clés (score de consommation, score de diversité alimentaire des ménages, indice réduit des stratégies de survie des ménages, et indice de la faim dans le ménage) suggèrent que des niveaux élevés d'insécurité alimentaire étaient présents dans certaines régions du pays au moment de l'enquête à la fin de la période de soudure agropastorale. En outre, la prévalence nationale de la malnutrition aiguë globale (MAG) parmi 12 877 enfants âgés de 6 à 59 mois a été estimée à 4,6 pour cent, ce qui se compare à 7,3 pour cent au cours de la dernière ENSAN en février 2015 et 3,3 pourcent [2.4 – 4.2] estimée pendant l'enquête SMART de mai 2015 (tous mesurées par le périmètre brachial). Cette dernière enquête SMART de mai 2015 a aussi mesuré la prévalence nationale selon le mesure de poids/taille <-2 avec un résultat de 12,4 pour cent (IC 10,6-14,3) de MAG. Cependant, il faut noter qu’en octobre 2015, les conditions de sécurité alimentaires se sont récemment améliorées par rapport au moment où cette enquête a été menée grâce à un meilleur accès des ménages aux vivres à travers les disponibilités moyennes en vivres avec les nouvelles récoltes de mil, fonio sauvage, des légumineuses, et l'amélioration de la production de lait dans les zones pastorales.

    Suppositions

    Le scenario le plus probable de la sécurité alimentaire d’octobre 2015 à mars 2016 se base sur des suppositions fondamentales, par rapport à l’évolution du contexte national, qui sont :

    Production agricole et pastorale

    • La situation acridienne : La situation du criquet pèlerin est globalement calme pour l’instant malgré la présence de larves signalées dans la zone des Adrars à Kidal en septembre selon plusieurs sources d’investigation (PALUCP, FAO, USAID/OFDA). Bien que des conditions climatiques favorables aient permis probablement des reproductions moyennes à légèrement supérieures à la moyenne cette année, on ne s’attend pas à des dégâts aux cultures et aux pâturages pires qu’en année normale.
    • La situation aviaire : Les oiseaux constitueront un grand fléau pour les riziculteurs de la bande du fleuve Niger à la région de Gao et de Tombouctou, de l’office du Niger à Ségou et pour le sahel occidental de novembre à février. Pour les zones rizicoles, la descente habituelle des oiseaux dès décembre à cause du tarissement habituel des mares engendrera des pertes de production. Cependant, la bonne disponibilité des graminées sauvages cette année qui retient les oiseaux devrait réduire le niveau des dégâts qui resteront moyens sur le riz et le mil/sorgho.
    • Productions agricoles : La bonne évolution dans le développement des cultures en dépit du retard d’installation dans les zones agricoles du sud du pays augure de bonnes perspectives de production qui sera globalement moyenne à supérieure à la moyenne. Ces prévisions sont conformes aux estimations préliminaires du Gouvernement malien présenté à la réunion de PREGEC en septembre 2015 qui indiquent que la production céréalière serait environ 6 pour cent au-dessus des niveaux de l'an dernier et 20 pour cent supérieur à la moyenne quinquennale. Toutefois, les inondations d’août et de septembre qui ont occasionné des pertes de superficie par endroits induiront des baisses localisées de production agricole. Ces poches se situeront dans le cercle de Kita, Macina, San, Tominian, Mopti, Douentza, Nara et Nioro.
    • Les cultures de contre-saison : Les perspectives de production pour les cultures de contre-saison en mars notamment dans les zones de décrue de Tombouctou et de Gao et au niveau des périmètres irrigués sur le fleuve Niger sont moyennes à bonnes à cause du bon niveau de la crue des cours d’eau. Il en sera de même pour les productions maraichères d’octobre à mars au vu du bon niveau de remplissage des mares et lacs et qui ont bénéficié en 2014/15 des importants appuis en intrants et équipements de l’Etat et des agences humanitaires.
    • La main d’œuvre agricole : Les perspectives d’opportunité de la main d’œuvre agricole sont moyennes à supérieures à la moyenne grâce au bon niveau de productions agricoles attendue. Les rémunérations en nature et en espèce qui sont fonction du volume de récolte seront également moyennes à supérieures à la moyenne d’octobre à mars.
    • Mouvements du bétail et productions animales: L’excédent de production de pâturages et la bonne reconstitution des points d’eau contribueront au maintien d’une disponibilité alimentaire moyenne à bonne pour le bétail d’octobre à mars dans tout le pays. Ces conditions n’incitent pas aux mouvements inhabituels comme observer en 2014. La transhumance habituelle vers les pâturages de saison sèche débutera en novembre-décembre pour les résidus de récolte dans les zones agricoles et vers les bourgoutières dans la zone du fleuve et des lacs. Toutefois, des perturbations légères dans le mouvement de bétail dans les régions de Kidal, Gao, Tombouctou et Mopti pourront être enregistrées à cause de l’insécurité. La production animalière restera moyenne dans l’ensemble du pays.

    Les autres activités de moyens d’existence

    • Migration et mouvements de population: Les départs habituels des bras valides vers les centres urbains des grandes zones agricoles et vers les zones de production pour ceux des zones de faible production seront observés à partir de septembre jusqu’en avril. Les envois de vivres et de revenus issus de ces mouvements seront moyens à supérieurs à la moyenne grâce aux conditions normales dans les centres urbains et aux bonnes productions agricoles dans les zones d’accueil. Le retour bien que timide des refugiés se poursuivra durant la période du scenario. Quant aux déplacées, des retours se poursuivront pour ceux-là qui veulent revenir.
    • Pêche : Les captures pour la pêche seront typiques dans l’ensemble au regard du niveau de la crue qui est proche de la moyenne sur les cours d’eau. La forte demande de consommation dans les régions de Tombouctou et de Gao en raison de la présence des travailleurs humanitaires et des exportateurs vers le Niger et le sud du pays engendrera des revenus globaux moyens pour les ménages pêcheurs de décembre à mars.

    Les marches et les prix

    • Prix des céréales : La hausse habituelle des offres de céréales suite à la poursuite du déstockage dans les zones de production sera observée en octobre en raison des belles perspectives de productions agricoles. La baisse habituelle de la demande à cause de la disponibilité de la propre production en plus de la hausse de l’offre induira la baisse habituelle des prix des céréales sur les différents marchés d’octobre à mars. Les demandes de reconstitution inférieures à la moyenne des stocks institutionnels (OPAM, PAM, …), qui interviendront vers mars ne devront pas avoir des impacts significatifs sur les prix. Les prix attendues seront inférieurs à ceux d’octobre 2014 et similaires à la moyenne quinquennale.
    • Prix du bétail : La hausse du prix du bétail suscitée par les fortes demandes pour la Tabaski et les fêtes de fin d’année, les bonnes conditions d’élevage et une baisse d’offre avec les belles perspectives de production agricole se maintiendra d’octobre à décembre. La hausse des offres en décembre/janvier pour les besoins d’approvisionnement des éleveurs et la baisse de la demande après les fêtes engendreront un fléchissement des prix qui resteront tout de même supérieurs à la moyenne. Les termes de l’échange chèvre/mil supérieur de plus de 20 pour cent de la moyenne se maintiendront durant la période du scenario.

    Les autres facteurs clés

    • Situation sécuritaire: La situation sécuritaire devrait s’améliorer à la faveur de l’accord de cesser le feu entre les belligérants. Toutefois, des perturbations localisées continueront à être enregistrées particulièrement dans les régions de Kidal, Tombouctou et de Gao pendant la durée du scenario; ce qui affectera négativement le mouvement des personnes et des biens dans ces zones.
    • Actions humanitaires: Les actions d’urgence habituellement faibles d’octobre à mars seront très limitées dans les régions concernées. Grace à l’amélioration du climat socioéconomique, les opérations d’appuis seront plus orientées vers le renforcement de la résilience des ménages pauvres.
    • Situation nutritionnelle : La situation nutritionnelle préoccupante avec une prévalence de la malnutrition aiguë globale selon le poids/taille pour le pays de 12,4 pour cent (IC 10,6-14,3) en mai 2015 selon l’enquête SMART organisée par le ministère de la santé en collaboration avec les partenaires sera au mieux d’octobre à mars et ne devrait pas connaitre une détérioration par rapport à une situation habituelle. La disponibilité moyenne des vivres ainsi que la poursuite active des programmes de dépistage et de prise en charge des cas de malnutrition contribueront à améliorer la situation nutritionnelles pendant cette période par rapport au début de la soudure agropasteur et le pic de soudure pour les zones pastorales en mai 2015.
    Résultats les plus probables de la sécurité alimentaire

    La fin de la soudure agropastorale à travers le pays par la disponibilité des récoltes et le maintien voire la baisse des prix des céréales par rapport à la moyenne permet un accès moyen de la plupart des ménages aux denrées alimentaires. L’intensification des récoltes d’octobre à mars pour les cultures pluviales et les contres saisons maraichères renforcera d’avantage l’accessibilité des ménages agropasteurs aux aliments à travers la reconstitution des stocks et les revenus agricoles tirés de la vente des produits et des activités de mains d’œuvre agricole. Il en est de même pour les ménages pasteurs qui bénéficieront des termes favorables de l’échange bétail/céréales. Par conséquent, la majorité des ménages agropasteurs seront en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) d’octobre 2015 à mars 2016.

    Cependant, les ménages pauvres victimes des inondations d’août et de septembre mentionnés dans la section « zones de préoccupation » auront des difficultés à faire face convenablement à leurs besoins alimentaires et de reconstitution des moyens d’existence dès mars à cause de l’amenuisement précoce de leur propre production et les besoins de revenus supplémentaires pour la reconstitution des moyens d’existence. Il en est de même pour les ménages pauvres pastoraux à partir de mars dans les régions de Tombouctou et de Gao à cause de la baisse des revenus du bétail qui affecte négativement leur capacité d’accès aux marchés.

     

    Pour plus d'informations sur les perspectives des zones de préoccupation, veuillez, s'il vous plaît, cliquer en haut de la page pour télécharger le rapport complet.

    Figures Calendrier saisonnier pour une année typique Calendrier saisonnier pour une année typique

    Source : FEWS NET

    Carte des résultats actuels de la sécurité alimentaire, octobre 2015 Carte des résultats actuels de la sécurité alimentaire, octobre 2015

    Source : FEWS Net

    Figure 1. Estimation des anomalies de précipitations cumulées (ARC2) en pourcentage de la moyen – 01 juillet à 30 septembre 2015 Figure 1. Estimation des anomalies de précipitations cumulées (ARC2) en pourcentage de la moyen – 01 juillet à 30 septembre 2

    Source : NOAA

    Figure 2. Anomalie NDVI – 01 à 10 octobre 2015 Figure 2. Anomalie NDVI – 01 à 10 octobre 2015

    Source : USGS

    Figure 3. Situation des points d'eau surveillés Figure 3. Situation des points d'eau surveillés

    Source : USGS

    Figure 4. Indice des stratégies de survie des ménages Figure 4. Indice des stratégies de survie des ménages

    Source : ENSAN - Mali, septembre 2015

    Figure 5. Observations des criquets pèlerins en Afrique de l’Ouest en septembre 2015 Figure 5. Observations des criquets pèlerins en Afrique de l’Ouest en septembre 2015

    Source : FAO

    Afin d’estimer les résultats de la sécurité alimentaire pour les prochains six mois, FEWS NET développe les suppositions de base concernant les événements possible, leurs effets, et les réponses probables des divers acteurs. FEWS NET fait ses analyses basées sur ces suppositions dans le contexte des conditions actuelles et les moyens d’existence locaux pour développer des scénarios estimant les résultats de la sécurité alimentaire. D’habitude, FEWS NET prévient du scénario le plus probable. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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