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L’insuffisance des pluies au sud impacte les opérations culturales dans les zones de production

L’insuffisance des pluies au sud impacte les opérations culturales dans les zones de production

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  • Conditions actuelles de la sécurité alimentaire
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    • Malgré un retard léger de la campagne agricole suite aux insuffisances pluviométriques dans les zones de production, les prévisions de production pour les céréales et le coton pour 2013/2014 restent moyennes. Une récolte moyenne est probable due aux appuis en intrants de l’Etat et des partenaires et à la poursuite très probable selon les prévisions météo des pluies jusqu’en octobre.

    • La situation sécuritaire s’améliore dans les régions de Tombouctou et de Gao, tandis qu’a Kidal, les perturbations localisées continuent à être observées. En général la sécurité retrouvée favorise le retour des populations déplacées et refugiés avec la reprise des activités économiques et la mise en œuvre des appuis humanitaires. En fin juin, 14, 015 personnes sont retournées à Gao (service du développement social).

    • L’approvisionnement des marchés est suffisant et les prix des céréales sont de façon générale en dessous des niveaux de 2012 malgré la baisse des offres résultant du début tardif de la pluviométrie dans les zones de production qui a incité à la réticence des producteurs à déstocker. Pour la première fois depuis janvier, des hausses de prix d’environ 5 pour cent ont ainsi été observées. Les prix du mil restent supérieurs d 5 à 20 pour cent à la moyenne, et non abordables pour la plupart des pauvres pasteurs au nord. 

    • En juillet, le niveau d’IPC Phase 3 : Crise dans les zones pastorales du nord et la Stress aigue (IPC Phase 2) parmi les agropasteurs s’est améliorée en juillet en raison de la continuation des importants appuis humanitaires depuis mars qui se sont intensifiés depuis juin. Cependant, les baisses des revenues saisonnières et la reprise timide de l’économie continuent à contraindre le pouvoir d’achat des ménages pasteurs pauvres en fin de soudure et les agropasteurs qui entament la soudure. Ces populations se maintiendront en IPC Phase 2 : Stress jusqu’en septembre ou la disponibilité des produits de cueillette, du lait, et les premières récoltes permettent d’évoluer à IPC Phase 1 Minimale insécurité alimentaire d’octobre à décembre.

    Conditions actuelles de la sécurité alimentaire

    Situation sécuritaire

    Le contexte sécuritaire est marquée par une accalmie dans les régions de Tombouctou et de Gao mais reste volatil dans la region de Kidal où des perturbations sont de temps en temps observées. La signature de l’accord de paix entre l’état malien et le MNLA et l’arrivée de la MINUSMA permettent de renforcer la situation sécuritaire. Les élections tant attendues se dérouleront comme prévu le 28 juillet sur toute l’étendu du territoire malien. Cependant des insuffisances d’ordre organisationnel risquent de créer des perturbations notamment dans la région de Kidal où la mise en place du dispositif a pris du rétard. 

    Campagne agricole

    Selon les prévisions pluviométriques des services de la météo, les pluies s’installeront avec un leger retard dans le pays mais resteront normales à excédentaires dans l’ensemble les zones de production du pays. Le cumul pluviometrique à la date du 20 juillet est normal à excedentaire dans l’ensemble excepté dans le sud-ouest de Kayes et les localités de Bla et de Konobougou où ils sont déficitaires.

    L’installation de la nouvelle campagne est en cours à travers le pays avec des retards legers à importants notamment dans certaines zones de production du sud. Les pluies enregistrées à la date du 20 juillet sont dans l’ensemble normales à excédentaires exceptées au sud-ouest de la région de Kayes, de Ségou, le centre de celle de Koulikoro et le nord de Sikasso, où elles sont déficiatires. Dans les zones de production du pays, l’insuffisance et la mauvaise repartition des pluies dans le temps et dans l’espace ne permettent pas la poursuite normale des réalisations en culture. Des ressemis ont été effectués dans certaines localités des zones de production du sud pour améliorer le niveau de réalisation. Au 20 juillet le taux de réalisation était de 71 pour cent contre 82 pour cent en 2012 pour les cultures sèches et 30 pour cent contre 50 pour le riz en 2012 ce qui explique le retard de developpement des plants par rapport au calendrier normal. La poursuite des pluies jusqu’en octobre comme prévu par les prévisions météo serait importante pour permettre une production moyenne.

    Dans les régions du nord, les pluies enregistrées lors de la deuxième décade ont permis le demarrage normal des opérations culturales. Les semis de mil dunaire et les préparatifs pour la riziculture sont en cours. Dans ces zones, la campagne risque de souffrir du manque de moyens financiers notamment pour les grands PIV de Tombouctou en raison du faible niveau de recouvrement des redevances qui servent à financer les dépenses de fonctionnement (entretien amenagements, carburant). La sécurité alimentaire dans ces zones est liée à la production des PIV qui constitue à la fois la principale source de nourriture et une source de revenu pour les menages. 

    Les objectifs de productions sont de 7 590 690 tonnes de céréales représentants respectivement 26 pour cent de hausse par rapport à la moyenne quinquenale et 14 pour cent de 2012-2013. Ces objectifs sont soutenus par la poursuite du programme de subvention qui côutera 35 milliards de franc CFA à l’Etat soit une baisse d’environ 30 % par rapport à 2012. Toutefois, le deroulement de la campagne avec les reductions de réalisation constatées, ne permettra pars probablement l’atteinte des objectifs fixés.

    Les conditions d’élevage s’améliorent avec la régeneration des pâturages et la reconstitution des points d’eau sur les différents parcours aussi bien au sud qu’au nord du pays. Les troupeaux transhumants ont amorcé la remontée habituelle vers les zones de concentration d’hivernage. L’emboinpoint du bétail est moyen et la production du lait a repris et reste faible pour l’instant. Les opérations menées par le CICR ont permis la vaccination de 47 029 têtes de bétail contre la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine entre décembre 2012 et juin 2013.

    Fonctionnement des marchés et prix

    Les disponibilités alimentaires au niveau des marchés sont moyennes dans l’ensemble à travers le pays. Cette disponibilité se trouve renforcée par les récoltes de contre saison de riz au niveau des différents PIV du pays et des récoltes de maïs et de tubercules au niveau des zones de lacs dans la région de Tombouctou. L’offre de céréales sur les marchés de production connait une baisse en raison du début tardive de la campagne suscitant la retention au niveau des producteurs. La baisse de l’offre combinée à la hausse de la demande habituelle du mil en cette période de ramadan explique les fluctuations à la hausse observées sur certains marchés de production comme pour le mil à Bankass de 5 pour cent et de 9 pour cent à Koutiala. Sur les marchés de consommation, le mil très prisé en ce moment affiche des prix supérieurs à la moyenne quinquenale de 4 pour cent à Ségou et de 20 pour cent à Tombouctou, mais restent inférieurs à ceux de 2012 à la même période. Pour le riz, les prix restent pratiquement stables partout et sont inférieurs à la moyenne dans l’ensemble. La baisse de 5 pour cent à Gao et de 10 et 20 pour cent respectivement à Dire et Tombouctou se justifie par les difficultes de vente liées à la baisse de la demande, surtout dans les zones de distribution alimentaires affectant ainsi negativement le revenu des riziculteurs. Les marchés à bétail sont de plus en plus animés malgrés la baisse des offres en cette période de remontée des troupeaux. Dans les régions du nord, l’offre de bétail est faible sur les différents marchés avec des prix en hausse de plus de 25 pour cent par rapport à la moyenne. Les termes de l’echange chèvre/mil sont en amélioration de plus de 15 pour cent par rapport à la moyenne ce qui améliore l’accessibilité des pasteurs.

    Appui humanitaires

    Les appuis humanitaires en vivres,de semence de mil/sorgho et de riz et en cash transfert pour les populations pauvres se poursuivent activement. Plus de 35 pour cent des ménages pauvres des trois régions du nord sont concernées par ces opérations qui se poursuivront jusqu’en septembre 2013 voire décembre 2013 pour certains partenaires humanitaires. En fin juin plus de 330 000 personnes ont beneficié de ces appuis qui permettront de limiter le recours des ménages pauvres pasteurs et agropasteurs du nord à des stratégies négatives en cette periode de soudure. Les distributions de semence dans la bande du fleuve aux petits producteurs et le restockage du cheptel (2 têtes/menage) contribuent à la reconstitution des moyens d’existences qui ont souffert de la longue période de crise dépuis mars 2012. Le déployement en cours des forces onusiennes de la MINUSMA a permis d’améliorer la portée d’assistance humanitaire dans les zones pastorales. Un impact observé depuis l’intensification d’assistance au nord, surtout depuis juin, est le retour à grande échelle des populations déplacées et des refugiées suite à la fermeture habituelledes éécoles dans le sud du pays et l’appel à la reprise des activités des différents services techniques. Les retours sont estimés à plus de 14 000 dans la ville de Gao selon le Service du developpement social en fin juin.

    Sécurité Alimentaire au Nord du pays

    Les ménages pasteurs en depit de la relance de la production de lait marquant la fin de la soudure pastorale ne profitent pas d’un accès adequat aux différents marchés ce qui continuent d’affecter leur pouvoir d’achat. Ils seront en stress (IPC Phase 2) en raison de l’intensification des appuis humanitaires en cours, et de la disponibilité de plus en plus importante du lait. L’amélioration de leur accès physique aux marchés à bétail pour les ventes et leur approvisionnement en denrées constituent des facteurs d’amélioration de leurs conditions de vie. Il en est de même pour les ménages agropasteurs de la bande du fleuve de Tombouctou et de Gao qui, en raison des importants appuis en vivres et en intrants agricoles, de la relance des opportunités d’emplois agricoles et de la multiplication des opportunités en main d’œuvre passeront de la phase de stress aiguê à la phase de stress. La prise en charge par les acteurs humanitaires de certaines dépenses capitales comme les intrants agricoles (semences, aliment bétail), les frais de santé réduisent le recours des ménages aux stratégies d’adaptation négatives. Les distributions de petits ruminants, le doublement de la ration dans les cantines scolaires et la reprise des activités économiques améliorent les moyens d’existences des ménages bénéficiaires.

    Sécurité Alimentaire au Sud du pays

    Dans le sud du pays, le fonctionnement normal des marchés aussi bien en céréales qu’en bétail garantissent un approvisionnement correct des populations en denrées. Les prix des céréales supérieurs de 5 à 10 pour cent de la moyenne quinquennale et la disponibilité des récoltes de contre-saison de riz et les récoltes proches du maïs frais (août) dans les zones du sud permettent un accès des ménages aux denrées. Les opportunités de revenus et de nourriture qu’offrent les activités agricoles même en baisse suite aux caprices pluviométriques permettent aux ménages pauvres de satisfaire leurs besoins alimentaires. Les sources habituelles de revenus (migrants saisonniers, cueillette de karite), sont normales et procurent des revenus moyens aux ménages leur permettant de satisfaire leur besoins alimentaires sans trop de peine. Le bon niveau des facteurs contributifs à la sécurité alimentaire contribue au maintient de IPC phase 1, (insécurité alimentaire minime) en cette période. 

    Suppositions

    Le scenario le plus probable de la sécurité alimentaire de juillet à décembre 2013 se base sur des suppositions fondamentales par rapport à l’évolution du contexte national, qui sont: 

    • Situation sécuritaire: Le climat sécuritaire sera marqué par la stabilisation des villes et campagnes suite au déploiement des forces de la MINUSMA. Cette amélioration de la situation sécuritaire continuera à affecter positivement la reprise des activités économiques et des flux commerciaux particulièrement dans les régions de Tombouctou, Gao, et le nord de Mopti. A Kidal, des perturbations localisées se poursuivront durant toute la période du scenario.
    • Pluviométrie/crue: Les prévisions consensuelles de l’ACMAD et de NOAA de juin 2013 nous indiquent une bonne probabilité pour que le cumul pluviométrique soit normal à excédentaire dans les pays du Sahel y compris le Mali. Une bonne répartition dans le temps et dans l’espace de ces hauteurs de pluie reste nécessaire afin d’assurer un bon niveau de production agricole pour la campagne en cours. Il en est de même pour les écoulements sur les différents fleuves qui desservent le Mali.
    • Invasion acridienne: Un certain niveau de manifestation acridienne est probable dans le sahel. Cependant, en absence d’évidence contraire sur le niveau et le calendrier des manifestations, le scénario le plus probable est que la portée et l'impact des infestations seront limités en termes de perte de productions et de pâturages dans les régions du nord et du sahel occidental. Un plan de riposte a été élaboré par la structure en charge du dossier et des séances de recyclages des agents ont été effectuées.
    • Productions agricoles: Les prévisions sur les facteurs climatiques (pluies, crue) et la poursuite du programme national de subvention des intrants agricoles (semences, engrais) par l’état, qui subventionne les intrants pour 100 pour cent des superficies de riz PIV et 50 pour cent pour le riz de submersion, permettent d’espérer sur une production céréalière moyenne à bonne dans le pays à condition que la pluviométrie continue normalement. Les appuis en intrants agricoles notamment dans les régions du nord et du sud par la FAO, le CICR et d’autres ONG bénéficieront à plus de 246 600 bénéficiaires.
    • Productions animales: La production laitière à la faveur de la régénération du pâturage sera en hausse en fin juillet – aout par rapport aux mois de juin. Cette disponibilité de lait en plus d’améliorer la consommation alimentaire constitue une source de revenu non négligeable pour les ménages éleveurs de juillet à Décembre.
    • Transhumance: Le renforcement de la sécurité dans les régions du nord permet la reprise des mouvements habituels de troupeaux de la bande du fleuve et autour des puits vers les zones de pâturage d’hivernage dans le cadre de la transhumance. Ce mouvement a démarre depuis juin dans les zones de Rharous avec les pluies de fin juin.
    • Prix du bétail: Les prix du bétail suivront la tendance saisonnière avec des niveaux toujours supérieurs par rapport à la moyenne à cause de la demande extérieure et du mois de ramadan, notamment dans les zones agricoles du sud durant toute la période du scenario. Dans les régions du nord, le fonctionnement des marchés s’améliorera d’avantage avec des prix plus rémunérateurs que pour les mois de mars à juin.
    • Prix des céréales: Renforcés par l’offre globalement suffisante, les prix des céréales (mil) suivront les tendances saisonnières normales mais resteront supérieurs de 5 à 20 pour cent à la moyenne quinquennale durant la période du scenario sur les différents marchés du pays. Ces hausses seront plus élevées sur les marchés du nord qu’au sud du pays où elles sont de 2 à 10 pour cent. La bonne disponibilité en céréales sera suffisante pour répondre à la hausse des demandes du mois de carême sans engendrer une hausse significative des prix.
    • Actions humanitaires: Les opérations humanitaires en vivres et non vivres particulièrement pour les régions du nord à l’endroit des pauvres qui ont démarré en mars s’intensifieront et s’étendront d’avantage dans les zones pastorales avec le déploiement des forces de la MINUSMA. Les appuis se poursuivront jusqu’en septembre voire décembre selon les agences. Dans le sud du pays, les actions de relèvement (appuis en semence, petits matériels) dans le cadre de l’amélioration des moyens d’existence se poursuivront dans toutes les zones affectées en 2012 (du delta du Niger, du sahel occidental) conformément aux différents programmes établis. Il en est de même pour les populations déplacées du nord dans les autres régions du pays estimées à environ 353 455 personnes(OCHA). 
    • Distribution de vivre de l’état: Plus de 180 000 personnes des régions du nord en phase d’urgence selon le résultat du cadre harmonisé de mars 2013 recevront des vivres (mil, riz) de la part de l’Etat pour deux mois (août à septembre).
    • Migration et mouvements de population: Le retour habituel des bras valides entamé depuis mai vers les terroirs se poursuivront normalement. Les ressources rapportées légèrement inferieures à la moyenne compte tenu de la conjoncture difficile née de la crise socio-économique du pays permettront aux ménages de disposer des fonds pour l’’investissement dans la production et l’amélioration de leur cadre de vie de juillet à août. Dans les régions du nord la tendance du retour des déplacées se renforcera jusqu'à décembre compte tenu de l’amélioration de la sécurité.
    • Activités économiques/revenus: Une tendance à la normalisation de l’activité économique au nord s’installera progressivement avec la stabilisation en cours. Des améliorations en juillet par rapport aux mois antérieurs mais en dessous de la moyenne seront observées notamment au niveau des centres urbains. La main d’œuvre agricole, de maçonnerie, la vente de bois de chauffe, de bourgou, le transport et le petit commerce constitueront des opportunités de revenu et de nourriture pour les ménages pauvres pour toute la période du scenario.
    Résultats les plus probables de la sécurité alimentaire

    Sud du pays

    Sur la base des hypothèses développées, on s’attend à une production agricole moyenne à bonne dans le pays et à une disponibilité normale après les récoltes en septembre/octobre. Cette tendance moyenne garantit aux ménages pauvres des zones agricoles tout au long de la campagne agricole, des opportunités de mains d’œuvre agricole aussi bien pendant la période d’installation/entretien de juillet à août et de récolte d’octobre à décembre. Le fonctionnement normal des marchés avec des prix légèrement supérieurs à la moyenne quinquennale de 2 à 10 pourcent permettent aux ménages pauvres d’accéder sans trop de peine aux vivres pour leur alimentation, car dans ces zones les travaux agricoles permettent de disposer de la nourriture dans les travaux et les disponibilités habituelles des produits de soudure comme les tubercules, les produits de cueillette. La disponibilité des récoltes du riz de contre saison des périmètres rizicoles, des légumineuses en septembre améliore l’accès à la nourriture dans les zones concernées. Les revenus tirés de la migration habituelle de bras valides, des activités génératrices de revenus habituelles (petit commerce, fourrage) et de la nourriture issue du paiement en nature des travaux agricoles permettent aux ménages pauvres de disposer des revenus et de la nourriture entre juillet à décembre pour satisfaire leurs besoins alimentaires. L’amélioration des termes de l’échange chèvre/mil de 10 à plus de 15 pour cent sur la plupart des marchés améliore l’accessibilité des ménages agropasteurs aux denrées alimentaires. En septembre, la disponibilité des aliments typiques de soudure (légumineuses, fruits sauvages) et les premières récoltes de céréales mettent fin à la soudure. Ces différents facteurs permettent aux ménages pauvres et très pauvres de ne pas excéder la phase de l’insécurité alimentaire minimale (IPC Phase 1) jusqu'à décembre. 

    Région du nord

    Dans les régions du nord, le renforcement des échanges commerciaux avec les zones habituelles d’approvisionnement, la reprise des activités économiques à la faveur du retour des populations déplacées et le redéploiement de l’administration contribueront à améliorer l’environnement socio-économique dans les différentes localités. Dans la bande du fleuve (LZ03), les ménages pauvres et très pauvres fortement dépendants du marché malgré l’amélioration des flux commerciaux en cette période de soudure continueront à avoir des difficultés dans la satisfaction de leur besoin alimentaire en raison de la baisse de revenu habituel. Ces difficultés seront mitigées pour le maximum de ménages par les importants appuis en vivres et en cash transfert des humanitaires de juillet jusqu’aux prochaines récoltes en octobre-novembre. A la faveur des importants appuis, et la reprise des activités économiques, le niveau de difficulté de stress aiguë sera en IPC Phase 2 stress dès août.

    Dans les zones pastorales du nord, la reprise de la production laitière en juillet-août qui marque la fin de la soudure pastorale procurera de la nourriture et des revenus aux pasteurs qui passeront de la phase de crise (IPC Phase 3) à la phase de stress (IPC Phase 2). L’intensification des actions humanitaires de plus en plus observée permettent aux ménages pauvres de limiter le recours aux stratégies d’adaptation négatives. L’amélioration de la mobilité des ménages nomades les permettant d’accéder de plus en plus aux marchés de la vallée du fleuve permet aux pasteurs de profiter des bons termes de l’échange bétail/céréales déjà supérieurs de plus de 15 pour cent pour leur approvisionnement surtout que la demande sur ces marchés est en hausse en raison du mois de ramadan. Ces facteurs d’amélioration en plus des récoltes du fonio sauvage en septembre permettront aux ménages pauvres de passer en phase d’insécurité alimentaire minime (IPC Phase 1) à partir d’octobre.

     

     

    Zones de preoccupation

    Zone de moyens d’existence 1 (Nomadisme et commerce transsaharien) et 2 (Pastoralisme nomade et transhumant)

    Situation actuelle

    L’élevage transhumant ou nomade (LZ2), le commerce transsaharien entre les grandes villes (Tombouctou, Kidal et Gao) et l’Algérie (LZ1), la migration et l’artisanat constituent les piliers de l’économie dans ces deux zones. La très faible production agricole voire l’inexistence de production notamment pour la LZ1 explique la forte dépendance des populations des deux zones aux marchés pendant toute l’année aussi bien pour la vente de bétail que pour leur approvisionnement en denrées. Cette forte dépendance au marché et au bétail explique leur grande vulnérabilité aux anomalies du marché et des conditions d’élevage.

    Les conditions d’élevage à la faveur des pluies enregistrées au cours du mois de juillet se sont améliorées sur les différents parcours. La reprise des pâturages qui restent inférieurs à 2012 et à la moyenne, la reconstitution des points d’eau depuis juin a permis l’amorce du mouvement habituel des ménages nomades vers les zones habituelles de pâturage d’hivernage à la frontière Nigérienne, du Burkina et vers la Mauritanie. La production de lait capital pour la consommation des ménages se trouve relancer et contribue actuellement à l’amélioration qualitative de la diète alimentaire des ménages pasteurs. Cette disponibilité laitière réduit la dépendance des pasteurs aux marchés. 

    La faible accessibilité physique depuis mars 2013 des pasteurs aux marchés habituels de vente de bétail (Ansongo, Wabaria) connait une amélioration avec le renforcement de la sécurité par la présence des forces onusiennes. Les marchés pastoraux deviennent de plus en plus actifs avec leur fréquentation par les grossistes habituels qui observaient de la prudence. Pour contourner ces difficultés, les ménages pasteurs passent par l’intermédiaire des amis sédentaires pour la vente du bétail et leur approvisionnement en vivres. Cette méthode ne permet pas aux pasteurs de disposer d’un bon prix de vente du bétail. C’est ainsi que la perte de profit peut atteindre 20 à 40 pour cent du prix moyen ce qui a fortement réduit l’accès des ménages aux marchés des denrées qui présentaient une hausse d’environ 20 pour cent par rapport à la moyenne quinquennale. Le prix moyen d’une chèvre est de 12 500 Fcfa en juillet 2013 contre 20 000 Fcfa habituellement dans la commune de Doukouria.

    La situation sécuritaire volatile qui se manifeste par des remous périodiques continue de perturber la circulation dans la région de Kidal. Cette situation perturbe le mouvement normal des commerçants ce qui limite le niveau des flux. Cependant, les échanges commerciaux avec l’Algérie se poursuivent mais restent faibles par rapport à une situation normale malgré l’amélioration observée par rapport au mois de mai. Ces échanges permettent de satisfaire les demandes locales de semoule, de blé, et de pates des populations de la zone pastorale et de la bande du fleuve à travers les intermédiaires sédentaires. L’amélioration du trafic a permis la baisse du prix du carburant de -20 pour cent à -15 pour cent respectivement à Tombouctou et Gao par rapport à juin. Les flux commerciaux restent encore faibles mais suffisants pour les besoins de la population. Les prix des denrées sont stables pour la semoule de blé principale denrée et en légère hausse de 15 pour cent pour le lait par rapport au mois passé. 

    Les marchés à bétail en dehors des grands centres comme Kidal et Gossi peinent à reprendre en raison du manque de demandeurs. Cette demande est en hausse à Kidal en raison de la présence militaire qui à renchérit les prix. Les prix des animaux sont en hausse de plus de 30 pour cent par rapport à la moyenne à Kidal en raison de la hausse de la demande par rapport à une faible offre. Une fréquentation plus importante que d’habitude des marchés frontaliers par les pasteurs nomades est observée notamment du coté du Niger et du Burkina ce qui permet de vendre et de s’approvisionner en denrées. Cependant, la baisse du capital animalier pour la majorité des ménages pauvres combinée avec la faible fonctionnalité des marchés ne permet pas d’atteindre le revenu moyen. 

    Le niveau d’assistance humanitaire de distribution de vivres et de cash, de même que le restockage du bétail dans les zones pastorales faibles depuis mars s’est amélioré avec le renforcement de la sécurité. Environ 20 à 25 pour cent des ménages de la région de Kidal sont concernés par ces opérations menées par le PAM et le CICR. Plus de 70 000 personnes sont bénéficiaires du programme d’assistance mensuelle du PAM et du CICR dans la région de Kidal qui s’étend de mars à septembre 2013. 

    Suppositions

    Le scénario le plus probable de la sécurité alimentaire dans ces deux zones de juillet à décembre 2013, se fonde sur les hypothèses spécifiques suivantes:

    • La signature de l’accord de paix entre l’état malien et le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) et le déploiement de la force onusienne (MINUSMA), permettent une stabilisation voir une amélioration du contextesécuritaire et favorise un renforcement des échanges commerciaux avec les sources habituelles d’approvisionnement. Les vente de bétail dans le pays frontaliers tels que l’Algérie, le Niger vont progresser d’ici décembre.
    • La frontière avec l’Algérie restera fermée jusqu'à décembre. Cependant, on s’attend à ce que les flux informels pour les denrées de base et les animaux continuent à permettre des exchanges commerciaux et l’approvisionnement faible des marchés de la zone.
    • La régénération des pâturages et la reconstitution des points d’eau en cours dans les aires de pâturage permettent une reprise de la production de lait de juillet à décembre et améliore du coup l’alimentation des ménages pasteurs. Le bon embonpoint qui en résulte améliore le revenu tiré de la vente du bétail. 
    • Les marchés à bétail et ceux dans les zones reculées de l’extrême nord du pays poursuivent leurs réouverture à la faveur d’une sérénité retrouvée. Le retour des commerçants grossistes sur les marchés de plus en plus accessibles avec le renforcement de la sécurité constitue une aubaine pour les populations pastorales fortement dépendantes de la vente du bétail. Cette reprise de la demande du bétail dès juillet procurera des revenus supérieurs à la moyenne chez les éleveurs.
    Résultats les plus probables de la sécurité alimentaire 

    L’évolution de la situation alimentaire sera identique pour les populations des deux zones compte tenu de la dépendance exclusive au marché pour les populations des deux zones. La baisse de revenu d’environ 20 pourcent pourcent par rapport à la normale suite à la diminution du capital animalier et du disfonctionnement dont souffre le marché à bétail fait que de nombreux ménages ont recourt à des stratégies d’adaptation (réduction du volume de repas et prédominance des plats sans sauce comme la bouilli) pour maintenir leur accessibilité aux marchés. Ces stratégies continueront jusqu'en fin juillet, lorsque l’amélioration de la situation sécuritaire permettra le retour des populations déplacées et la reprise des activités économiques. Les actions humanitaires qui s’intensifieront en août au profit des populations pasteurs renforceront les disponibilités alimentaires auprès des ménages pasteurs. Les distributions gratuites de vivres pour deux mois de l’état d’août à septembre en plus des actions humanitaires qui se poursuivront jusqu’en décembre 2013 permettront aux ménages de satisfaire sans trop de peine leur besoin alimentaire à partir d’août jusqu’en septembre et de rester en IPC Phase 2 : Stress.

    A partir d’octobre, le rétablissement de la fonctionnalité des marchés à bétail avec la hausse de la demande de bétail pour la tabaski et l’arrivée des denrées en quantité à des prix en baisse selon la tendance saisonnière permettent aux ménages de disposer des revenus et de la nourriture, et à recapitaliser certains actifs. Le système de solidarité en milieu pastorale permet aux ménages pauvres de disposer des têtes en prêt ou en don de la part des nantis. En plus, le retour des nantis en cours relance les activités économiques comme le courtage du bétail, le transport et la migration. Le retour des populations déplacées et la poursuite des opérations humanitaires contribueront à rehausser la disponibilité des vivres auprès des ménages pauvres. Ces différents facteurs combinés à une situation sécuritaire améliorée permettront aux ménages pasteurs de retrouver une situation relativement normale donc en insécurité alimentaire minimale (IPC Phase 1) d’octobre à décembre.

    Zone de moyen d’existence 3 (Riz fluvial et élevage transhumant) 

    Situation actuelle

    Depuis la stabilisation des villes de Tombouctou et Gao suite à l’installation de la MISMA en mars 2013, les flux commerciaux en provenance du sud du pays sont en nette progression. Les disponibilités céréalières sur les principaux marchés d’approvisionnement des régions de Tombouctou et de Gao sont bonnes à la faveur de l’arrivée régulière des camions du sud. Cependant, une baisse de la demande est observée en raison des distributions de vivres en cours dans la bande du fleuve de Tombouctou et de Gao, ce qui diminue considérablement les quantités des ventes pour les commerçants de plus de 50 pour cent par rapport à une année normale. Dans un souci de limiter les pertes, une réduction volontaire des stocks commerçants est observée. Cependant, les commerçants affirment disposer des stocks importants à Mopti mobilisables en deux jours. 

    L’offre de semoule, farine, riz et pâtes alimentaires en provenance de l’Algérie s’est améliorée en ce mois de juillet avec le retour bien que timide sur les marchés des fournisseurs habituels de façon directe ou par des intermédiaires. Les prix sont pratiquement stables pour le couscous et en hausse de 21 pour cent pour le lait par rapport à la moyenne. 

    Les récoltes de blé d’avril-juin et du maïs et des tubercules au niveau des lacs de Tombouctou dans les cercles de Goundam, Niafunké et Diré ont amélioré les disponibilités alimentaires et occasionné une baisse atypique de prix notamment pour le sorgho et le maïs. Ces récoltes jugées bonnes dans l’ensemble permettent aux ménages pauvres d’entamer la nouvelle campagne hivernale avec plus de sérénité. Les opérations de semis pour le mil/sorgho sont en cours au niveau des lacs et des dunes dans la zone. Pour le riz, les labours et les installations des pépinières sont en cours. Des appuis en semences de riz pour les petits producteurs à plus de 20 000 ménages pauvres des régions de Gao et de Tombouctou sont en cours, ce qui réduit les dépenses d’investissement au profit d’autres besoins du ménage comme l’alimentaire et la santé. 

    Les prix des denrées alimentaires sont en légère hausse d’environ 5 pour cent à Tombouctou et 7 pour cent à Gao par rapport au mois passé pour le mil. Ils restent supérieurs à la moyenne quinquennale de 18 pour cent à Gao et de 22 pour cent à Tombouctou. Pour le riz, les prix sont stables par rapport au mois passé et inférieurs à la moyenne quinquennale d’environ 5 pour cent dans l’ensemble. Cette baisse des prix est favorable à l’accessibilité alimentaire des ménages mais limite les capacités d’investissement des producteurs qui s’en servent pour les dépenses de la nouvelle campagne. 

    Les marchés à bétail sont de plus en plus animés mais restent encore moins fréquentés que dans une année normale. Une amélioration du niveau des prix du bétail par rapport au mois passé dans l’ensemble est observée à la suite de la hausse de la demande consécutive à l’arrivée de plus en plus remarquée des grossistes Nigériens, Béninois et Burkinabé sur les marchés d’Ansongo, de Wabaria pour le mois de ramadan. Les prix des animaux sont en hausse de plus de 20 pour cent par rapport à la moyenne. Les termes de l’échange chèvre/mil sont stables ou en amélioration par rapport au mois passé et par rapport à la moyenne, ils sont en amélioration de 17 pour cent à Tombouctou et de 39 pour cent à Ansongo ce qui favorise l’accès des ménages éleveurs de la zone aux denrées de base. 

    Le retour des populations déplacées et des refugiés se poursuit activement dans les deux régions en raison de la fermeture des classes, de la sécurité et de la nouvelle campagne agricole. Une reprise de plus en plus active des activités économiques est observée notamment pour les activités de construction et mains d’œuvre agricole. 

    Les ménages pauvres en cette période d’épuisement des stocks de récolte (soudure) et des revenus toujours faibles par rapport à une situation normale compte tenu du contexte socio-économiques timide ont des difficultés à couvrir convenablement leurs besoins alimentaires sur les marchés. Ces difficultés d’accès sont mitigées par les appuis humanitaires en vivres et non vivres à plus de 30 pour cent des ménages des deux régions. Les distributions gratuites de vivres en cours en cette période de soudure permettent aux ménages pauvres et très pauvres de couvrir une partie des besoins alimentation d’où le recours à certaines stratégies d’adaptation comme la réduction du volume des repas et le recours aux aliments moins chers comme le mil. Ainsi, la situation de stress aiguë (IPC Phase 2) dans laquelle les ménages pauvres se trouvaient s’est améliorée en stress suite aux importantes assistances alimentaires et de renforcement de moyens d’existence en cours par les humanitaires.

    Suppositions

    Le scénario le plus probable de la sécurité alimentaire de juillet à décembre 2013, se fonde sur les hypothèses spécifiques suivantes:

    • L’amélioration de la navigabilité des fleuves par les pinasses à partir de fin juillet est un atout pour l’approvisionnement des régions du nord en denrées au besoin. Cette voie pourra servir aussi bien les commerçant que les humanitaires.
    • La reprise des activités agricoles en juillet constituent des opportunités de revenus et de nourriture pour les ménages pauvres. Cependant, le non remboursement des redevances au niveau des grands périmètres rizicoles de Tombouctou mérite une attention particulière pour permettre aux populations d’exploiter correctement leur superficie. La production sera inferieure à la moyenne sur ces périmètres.
    • Le retour effectif de l’administration et la reprise probable des opérations bancaires dans un délai court donnera un coup d’accélérateur aux activités économiques dans la zone ce qui motivera d’avantage le retour des déplacées et refugiés. 
    • L’assistance alimentaire couvrira toute la période de soudure de juillet à septembre permettant ainsi aux ménages pauvres de limiter les stratégies d’adaptation négatives.
    Résultats les plus probables de la sécurité alimentaire

    De juillet à septembre, les ménages pauvres malgré la reprise des activités économiques auront un revenu inférieur de 15 à 20 pour cent d’une année normale ce qui limite leur accès aux marchés en cette période de soudure et de forte dépendance sur les achats. Cependant, l’apport des envois des migrants en nature et en espèce, les opportunités de main d’œuvres en ce début de campagne agricole, les repas issus de la main d’œuvre agricole, les revenus tirés de la vente des produits de la pêche, l’intensification des opérations humanitaires permettront aux ménages de ne pas excéder le niveau de Stress (IPC Phase 2) jusqu’en fin septembre. 

    La disponibilité des récoltes de riz de décrue dans les zones de lacs à partir d’août, des produits de cueillette en septembre, et des premières récoltes en novembre amélioreront d’avantage la disponibilité alimentaire pour les ménages. Les récoltes moyennes à bonnes de riz attendues en novembre-décembre procureront aux ménages pauvres des quantités moyennes de riz issus des paiements en nature. Ces quantités serviront à reconstituer les stocks familiaux des ménages de la zone. Durant cette période, les ménages n’auront pas de grandes difficultés à couvrir convenablement leur besoin alimentaire et seront en IPC Phase 1 Minimale insécurité alimentaire aigue. La disponibilité du poisson en cette période d’octobre à décembre améliore significativement la qualité de la ration.

    Zone géographiqueEvènements possiblesImpacts sur les conditions de la sécurité alimentaire
    ZONE 3,6Appuis conséquent en intrants agricoles pour les périmètres rizicoles (engrais, semences et carburant) Un appui conséquent en semence de qualité en riz, en engrais, carburant permettra une installation effective des différents périmètres rizicoles dans la vallée du fleuve de Tombouctou et de Gao contribuant ainsi à assurer une certains production gage d’une sécurité alimentaire dans la zone. Cette situation permettra de sauvegarder les opportunités d’emplois pour les pauvres dans les zones concernées.
    NationalInsuffisance et arrêt précoce des pluiesUne faible pluviométrie dans les zones pastorales engendre des déficits fourragers au niveau des aires de pâturage et affecte négativement les productions animales (lait et produits laitier). Les productions agricoles dans les zones de production du sud seront fortement en baisse ce qui induit une rétention des stocks au niveau des paysans avec hausse du prix sur les marchés.
    NationalTension post-électorale et renchérissement des coûts des hydrocarbures dans le paysUne crise post-électorale conduit la fermeture des frontières et entraine un renchérissement des prix des hydrocarbures et autres produits de première nécessité. Cette hausse limite l’accès des ménages pauvres aux denrées qui affichent déjà une hausse de 5 à 20% par rapport à la moyenne. Le désordre social qui en résulte paralysera à long terme l’économie du pays.
    Régions de Tombouctou, Gao, Kidal et le nord nord de MoptiRenforcement de la stabilité au nord et la sécurisation des axes de transport facilitant les flux commerciaux avec le reste du pays et les pays voisinsLe retour de la sérénité dans les régions nord du Mali améliore d’avantage les échanges commerciaux très importants entre le nord et les partenaires habituels aussi bien du pays et des pays voisins. Ce qui incitera le retour des populations déplacées dans leurs terroir et soutenir l’élan de reprise économique enclenché par les opérations militaires en cours. Ainsi, les appuis humanitaires nécessaires à une bonne partie de la population seront mieux menés et seront plus efficaces surtout en cette veille de la nouvelle campagne agricole ou l’exploitation optimum des champs est un gage de garantie de la sécurité alimentaire dans les localités concernées.

     

    Figures Calendrier saisonnier pour une année typique Calendrier saisonnier pour une année typique

    Source : FEWS NET

    Carte des résultats actuels de la sécurité alimentaire, juillet 2013 Carte des résultats actuels de la sécurité alimentaire, juillet 2013

    Source : FEWS NET

    Afin d’estimer les résultats de la sécurité alimentaire pour les prochains six mois, FEWS NET développe les suppositions de base concernant les événements possible, leurs effets, et les réponses probables des divers acteurs. FEWS NET fait ses analyses basées sur ces suppositions dans le contexte des conditions actuelles et les moyens d’existence locaux pour développer des scénarios estimant les résultats de la sécurité alimentaire. D’habitude, FEWS NET prévient du scénario le plus probable. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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