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La campagne agricole se poursuit normalement avec des bonnes perspectives pour les récoltes

La campagne agricole se poursuit normalement avec des bonnes perspectives pour les récoltes

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  • Contexte national
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    • Malgré quelques légères perturbations climatiques (léger retard dans l’installation des pluies dans quelques poches, des inondations, des séquences sèches, etc.), la campagne agricole 2016/2017 se déroule normalement avec un niveau pluviométrique excédentaire et bien reparti dans le temps et l’espace. Par conséquent, les perspectives de récoltes de denrées alimentaires sont moyennes à supérieures à la moyenne quinquennale.

    • Les récoltes de maïs, de fonio, de tubercules (manioc notamment) et du riz de coteau en cours amélioreront les disponibilités alimentaires dans la plupart des préfectures du pays et permettront les ménages pauvres aux revenus moyens à travers les ventes de récolte et la main d’œuvre agricole. La relance des activités de maraichage constitue des sources importantes de revenus et d’une favorable diversité alimentaire. 

    • Les marchés continueront à être bien approvisionnés en denrées alimentaires et les prix des céréales notamment le riz resteront relativement stables jusqu’au moins en mai. La majorité des ménages ont un accès moyen aux vivres grâce à la disponibilité de la propre production, des prix des céréales moyens et des revenus moyens à partir des sources habituelles de moyens d’existence. Par conséquent, toutes les zones se maintiendront en insécurité alimentaire aigue Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’au moins en mai 2017.

    Contexte national
    Situation actuelle

     

    Progrès saisonnier : La pluviométrie a été abondante et régulière pendant la saison pluvieuse 2016. Le cumul des pluies du 1er avril au 20 octobre était supérieur à la moyenne comparé à la moyenne 2006-2015 (Figure 1) ; ce qui a permis une bonne évolution des cultures et une alimentation des points d’eau et des réservoirs à travers le pays.

    Situation agricole : D’une manière générale, l’état évolutif des cultures est jugé normal cette année et les perspectives de récoltes sont moyennes à supérieures à la moyenne. Celui-ci a été favorisé par une bonne répartition spatiale et temporaire des pluies et un taux d’utilisation satisfaisant des fertilisants. Sur les écosystèmes de coteau, les récoltes de maïs, de fonio, de riz de coteau, et de tubercules se poursuivent dans plusieurs préfectures du pays ainsi que des récoltes de fonio en Guinée Forestière et une partie de la Haute Guinée.

    Ces récoltes augmentent les disponibilités alimentaires dans le pays et reconstituent des stocks des ménages. Les revenus moyens à supérieurs à la moyenne issus de la vente des récoltes améliorent le pouvoir d’achat des exploitants.

    Par contre, pour la Basse Guinée, le riz de mangrove est à l’état de repiquage, dû surtout aux inondations qui ont retardé son développement et baissé les rendements pour la campagne en cours. Les cultures de riz réalisées dans les grandes plaines du pays sont en épiaison. Donc, selon les préfectures, les différents écosystèmes, et le cycle des variétés de riz (3 à 5 mois), la culture du riz n’est pas au même stade de développent dans tout le pays actuellement.

    La disponibilité moyenne en eau suite aux bonnes pluies au niveau des sites maraichers et l’engouement des producteurs encouragent les activités de maraichage à toutes les saisons. Actuellement, les ménages sont en train de récolter des plantes de saison pluvieuses sur le coteau (gombo, aubergine, pastèque, concombre).

    Cultures de rente : Avec la reprise des échanges transfrontaliers, les cultures de rente (café, cacao, ananas, huile de palme, colas etc.) connaissent un début de relance dans les localités productrices. Les récoltes du cacao, cola, ananas, banane, et hévéa se poursuivent et les ménages entretiennent les plantations de café, de palmier à huile, et de l’anacarde (qui a pour fruit la noix de cajou).

    La culture de l’hévéa quant à elle est en stagnation du fait de la chute de son prix depuis plusieurs années et du manque d’un entretien conséquent des plantations (Figure 2). Par contre, les cultures de rente comme l’anacarde en Basse et en Haute Guinée principalement connaissent actuellement un boom lié aux prix attractifs bord champs, aux facilités du gouvernement consistant  à la suppression de la redevance de l’exportation et surtout à la présence marquée des opérateurs indiens sur les marchés ces dernières années qui achètent les noix de cajou pour l’exportation. Grâce à cette situation, le prix des noix de cajou est passé en moyenne de 1000 FG/en 2010 à environ 8000 FG/Kg bord champs en 2016. Cela a aussi été aussi encouragé par l’implication personnelle du chef de l’Etat qui a mis à la disposition des producteurs, des semences et plants d’anacarde et fixé un prix plancher de 5000 FG/kg. Ces prix pratiqués depuis plusieurs ans rapportent des revenus supérieurs à la moyenne quinquennale aux producteurs et aux commerçants. Par conséquent, de nombreux des producteurs en Basse Guinée ont commencé à remplacer la culture de l’arachide par celle de d’anacarde. 

    Inondations : Des fortes inondations ont débuté précocement en début août cette année dans certaines localités contre fin août-début septembre habituellement. Elles sont surtout intervenues dans la préfecture de Siguiri et le long du fleuve Niger et de ses affluents. Au total, dans cette préfecture, les inondations ont touché 812 ménages qui ont perdu 1.350 hectares de riz et de 195 hectares de maïs. Avec un rendement moyen de 1,4 T à l’hectare pour le riz et  4 tonnes pour le maïs, la production en cause dans cette préfecture serait d’environ 1890 tonnes de riz et de 780 tonnes de maïs.

    Les conditions pastorales : Globalement, la situation de l’élevage reste bonne dans tout le pays grâce à la disponibilité moyenne des pâturages et des points d’eau. Les cheptels présentent un bon embonpoint et l’abreuvement est satisfaisant ; ce qui améliore la production de lait. Aucune épizootie d’envergure n’a été signalée.

    Production piscicole dans le pays : Les bonnes conditions hydriques ont été favorables pour la production piscicole. La poursuite du développement des étangs piscicoles a contribué à l’amélioration de la production halieutique. Selon l’Observatoire National de la Pêche, ce sont 775 tonnes de poissons qui ont été pêchés dans les étangs piscicoles en 2016 essentiellement en zone forestière ; ce qui est supérieur à celui de l’année dernière et à la moyenne quinquennale. La vente du poisson et d’autres produits de la mer procure des revenus moyens à supérieurs à la moyenne aux ménages qui s’adonnent à cette activité.

    Marchés céréales/bétail : Les marchés sont suffisamment approvisionnés à partir des nouvelles récoltes qui sont de plus en plus importantes, des stocks issus des récoltes de l’année dernière et des importations de riz notamment au niveau des commerçants. La normalisation des échanges entre la Guinée et les pays voisins grâce à la maitrise de la situation de la MVE contribue à un bon niveau d’approvisionnement du pays en denrées alimentaires. Les prix du riz, qui est la principale céréale consommée, restent stables actuellement avec toujours de légères hausses saisonnières de la période de soudure car les prix n’ont pas encore fléchit suite aux nouvelles récoltes (Figure 3). Le prix du riz local étuvé a été de 6500 FG/Kg en septembre et le riz importé a couté quant à lui 6000 FG/kg dans le marché de Nzérékoré.

    La hausse des prix du bétail et de la viande à la faveur des demandes de la fête de Tabaski en septembre 2016 se maintient sur les marchés à bétail grâce au bon embonpoint des animaux. Le prix du kilogramme de viande est passé de 22000 à 25000 FG/kg dans les préfectures de l’intérieur du pays et de 33000 à 35000 FG pour la ville  de Conakry en septembre 2016 et restent stable en octobre.

    Environnement socio-économique : L’environnement socio-économique reste normal globalement ce qui est favorable au maintien du niveau des activités économiques. La poursuite de la dévaluation du Franc Guinéen continue à favoriser les exportations et procurer plus de revenus aux opérateurs à l’exportation de produits agricoles et d’élevage.  Quant aux importations de produits alimentaires (riz, sucre, farine, huiles alimentaires, oignons, etc.), leurs coûts restent élevés compte tenu de la répercussion de la dévaluation sur les consommateurs.  Il est à noter que plusieurs pays voisins connaissent aussi des dévaluations actuellement de leur monnaie.

    Migration : Pour la campagne 2016/2017, la mesure d’interdiction de l’exploitation artisanale de l’or et du diamant n’a pas été reconduite entre juillet à septembre pour la période des travaux champêtres. Par conséquent, la plupart des bras valides en séjour dans les zones d’orpaillage (Siguiri, Kouroussa, Dinguiraye, Mandiana notamment) et d’exploitation artisanale du diamant (Banankoro/Kérouané) s’est maintenue dans ces zones toute l’année car l’exploitation minière offre aux ouvriers plus de chance à avoir des revenus intéressants que l’agriculture, malgré que les revenus tirés de l’exploitation artisanale de l’or et du diamant sont plutôt basés sur le hasard.

    Situation nutritionnelle: La situation nutritionnelle connait une amélioration grâce à la disponibilité de plus en plus importante des nouvelles récoltes et à un accès moyen des ménages aux marchés.

    Situation de la sécurité alimentaire : En dépit de quelques perturbations climatiques enregistrées au cours de la campagne 2016/2017 liées à des séquences temporaires de sècheresse ou d’inondations dans plusieurs poches du pays, la tendance générale de la production est similaire à celle de l’année passée et supérieure à la moyenne des 5 dernières années ; ce qui améliore plus que la moyenne la disponibilité alimentaire dans le pays. Les récoltes en cours et la relance des activités de maraichage constituent des sources importantes de revenus et une opportunité de main d’œuvre salariée pour les ménages pauvres. Cette situation permet à ces ménages de se procurer des revenus et d’améliorer leur accès à la nourriture. La majorité des ménages ont un accès moyen aux vivres grâce à la disponibilité de leur propre production, des prix des céréales moyens et des revenus moyens à partir des sources habituelles des moyens d’existence. Toutes les zones se maintiennent en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC).

    Suppositions

    Le scénario le plus probable d’octobre 2016 à mai 2017 est basé sur les hypothèses suivantes au niveau national:

    • Pluviométrie : La poursuite de la pluie prévue jusqu’à mi-novembre 2016 et sa bonne répartition spatiale pourraient contribuer à compenser les effets des inondations notamment en Basse Guinée, pour permettre de récolter le riz, cultivé avec beaucoup de retard sur le calendrier agricole. 
    • Productions agricoles : Les principales récoltes de céréales attendues d’octobre à janvier 2017 seront globalement moyennes à supérieures à la moyenne dans le pays, grâce à une bonne pluviométrie durant la saison et aux nombreux appuis du gouvernement et de ses partenaires. Cependant, le retard dans le démarrage d’environ 1 à 2 semaines dans certaines zones ayant entrainé des ressemis par certains ménages notamment dans des poches à Gueckedou, Macenta, et Kérouané pourrait impacter négativement les productions de ces ménages Aussi, les fortes inondations précoces dans la préfecture de Siguiri, le long du fleuve Niger, suivi d’une période de séquences longues de sècheresse impacteront le développement normal des cultures et  diminueront les productions de riz  et qui pourrait être inférieure à la moyenne dans cette zone. Cependant, l’orientation des producteurs sur d’autres spéculations comme le maraichage et l’exploitation de l’or pourraient compenser certains revenus compromis.  Selon l’ANASA, les perspectives de production du riz seront positives et l’accroissement de la production par rapport à l’année précédente (2015) serait au-dessus des prévisions avec un taux prévu de 6,17 pour cent.
    • Cultures de rente : Les revenus des cultures de rente seront supérieurs par rapport à ceux de la campagne précédente et supérieurs à la moyenne des cinq dernières années compte tenu des mesures incitatives prises par l’Etat en début d’année 2016 pour la promotion de ces cultures et de la dévaluation de le Franc Guinéen qui encourageront les exportations. En plus, la conversion des champs d’arachide, de fonio pour la production de l’anacarde vu son prix élevé contribuera à une augmentation de la production des noix de cajou et des revenus tirés de sa vente seront supérieurs à la moyenne.
    • Productions maraichères : La disponibilité moyenne en eau au niveau des sites maraichers et l’engouement des producteurs qui incitent les ménages à intensifier les activités de maraichage à toutes les saisons engendreront une production moyenne à supérieure à la moyenne d’octobre à mai 2017.

    Sources de revenus et de nourriture

    • Migration : Le départ habituel des bras valides vers les centres urbains et les sites d’orpaillage dans le pays se poursuivra comme d’habitude. La baisse de la productivité du diamant par sa rareté de plus en plus marquée, n’engendrera que des revenus inférieurs à la moyenne. Globalement, le revenu tiré de la migration dirigée principalement vers les sites miniers resteront moyens à supérieurs à la moyenne à cause du non-respect de la mesure de fermeture des sites qui a prolongé plus que d’habitude le séjour des orpailleurs.
    • Main d’œuvre agricole : La réduction du nombre d’actifs liée au processus d’urbanisation depuis quelques années dans les travaux agricoles et le non-retour des bras valides dans les activités agricoles cette année maintiendront le coût  de la main d’œuvre toujours élevé. Par conséquent, le coût de l’unité de main d’œuvre sera supérieur à la moyenne. Les ménages pauvres qui s’adonnent à cette activité profiteront de cette hausse de prix pour avoir des revenus supérieurs à la moyenne.
    • Pêche : Les activités de pêche commenceront en octobre et se poursuivront jusqu’en mai 2017 aussi bien pour la pêche maritime que pour la pêche continentale en eau douce. La poursuite du développement des étangs piscicoles en plus des conditions hydriques favorables de reproduction contribueront à des captures de poissons moyennes à supérieures à la moyenne dans l’ensemble. La hausse des captures rehaussera les revenus des ménages pêcheurs qui seront moyens à supérieurs à la moyenne.
    • Elevage : La vente d’animaux sur pieds dans les pays frontaliers, avec la dévaluation continue du franc guinéen par rapport au dollar américain, profitera aux commerçants et éleveurs dont leurs revenus seront supérieurs à la moyenne quinquennale.  

    Les marchés

    • Approvisionnements des marchés : Compte tenu de la hausse de la production agricole attendue en ce début de récolte de produits vivriers, une reprise des activités de commerce transfrontalier, un cours mondial de riz très favorable, les marchés seront bien approvisionnés et des stocks constitués durant la période d’octobre 2016 à mai 2017 ; ce qui permettra une bonne disponibilité de vivres sur les marchés à travers tout le pays.
    • Prix des denrées alimentaires : La stabilité du prix du riz se poursuivra jusqu’en mai 2017 compte tenu des bonnes productions rizicoles attendues à partir d’octobre et du niveau important des importations de riz dans le pays. Le prix du riz importé étuvé restera stable pendant que celui du riz importé blanchi restera moins cher que le riz étuvé (local et importé) pendant toute la période du scenario (octobre à mai 2017).
    • Prix des produits de rente : Les prix des principales cultures de rente resteront globalement moyens pendant la période de scenario. Toutefois, le prix de la noix de cajou restera élevé par rapport à la moyenne et celui de l’hévéa se maintiendra en baisse.
    • Prix du bétail : Les marchés à bétail qui ont connu une hausse des offres à la faveur des demandes de la Tabaski vont rester en hausse jusqu’au mai 2017. Il en sera de même pour la viande de boucherie à cause d’un accord entre des commerçants de bétails et l’association de bouchers sur les prix sauf si une négociation entre les associations de consommateurs et ces deux corporations arrivait à réviser les prix à la baisse.
    • Les flux commerciaux transfrontaliers : Vu la maitrise de la situation de la MVE et la relance des échanges entre la Guinée et les pays voisins, la normalisation des échanges se poursuivra durant toute la période de scenario (octobre à mai 2017). Toutefois, de légères tracasseries routières sans grand impact pourraient être observées.

    Autres facteurs importants :

    • Environnement socio-économique : La dévaluation continue du franc guinéen améliorera les revenus des exportateurs, surtout pour les produits alimentaires et d’élevage car elle pourrait aussi contribuer à maintenir la compétitivité des produits guinéens selon le FMI.
    • Impacts de la MVE : La prise en charge des guéris et orphelins d’Ebola par le Gouvernement et ses partenaires permettra de réaliser un suivi sanitaire de ces personnes et leur réinsertion dans la société en vue d’une reconstituons graduelle leur moyens d’existence et de limiter leur dépendance.
    Résultats les plus probables de la sécurité alimentaire

    L’arrivée sur le marché de nouvelles récoltes de céréales, de tubercules et d’oléagineux ainsi que des produits importés dans les magasins amélioreront la disponibilité en denrées alimentaires sur les marchés. La poursuite des récoltes jusqu’en novembre de même que la disponibilité des produits maraichers favorisera une diversification alimentaire améliorée et un niveau de la consommation alimentaire similaire à celle d’une année moyenne. Les revenus moyens à supérieurs à la moyenne qui seront issus des activités de pêche artisanale maritime et continentale, de la main d’œuvre agricole et de la vente du bétail amélioreront le pouvoir d’achat des ménages durant toute la période du scenario d’octobre à mai.  L’accès des ménages aux marchés grâce au maintien des prix des denrées et au niveau des revenus moyens issus des moyens d’existence permettront aux ménages de se procurer de la nourriture sans grande difficulté. Par conséquent, les ménages pauvres du pays se maintiendront en situation d’insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l‘IPC) jusqu’au moins en mai 2017. 

     

    Pour plus d'informations sur les perspectives des zones de préoccupation, veuillez, s'il vous plaît, cliquer en haut de la page pour télécharger le rapport complet.

    Figures Current food security outcomes for October 2016 Current food security outcomes for October 2016

    Source : FEWS NET

    Calendrier saisonnier pour une année typique Calendrier saisonnier pour une année typique

    Source : FEWS NET

    Figure 1: Anomalie RFE (1ère décade Avril – 2eme décade d’octobre) comparé à la moyenne 2006-2015 Figure 1: Anomalie RFE (1ère décade Avril – 2eme décade d’octobre) comparé à la moyenne 2006-2015

    Source : USGS/FEWS NET

    Figure 2. Prix de l’hévéa sur le cours mondial ($/kg) de janvier 2011 à septembre 2016 Figure 2. Prix de l’hévéa sur le cours mondial ($/kg) de janvier 2011 à septembre 2016

    Source : Banque Mondial

    Figure 3. Prix du riz net local (FG/kg) dans quelques villes de novembre 2015 à septembre 2016 Figure 3. Prix du riz net local (FG/kg) dans quelques villes de novembre 2015 à septembre 2016

    Source : Aguissa

    Afin d’estimer les résultats de la sécurité alimentaire pour les prochains six mois, FEWS NET développe les suppositions de base concernant les événements possible, leurs effets, et les réponses probables des divers acteurs. FEWS NET fait ses analyses basées sur ces suppositions dans le contexte des conditions actuelles et les moyens d’existence locaux pour développer des scénarios estimant les résultats de la sécurité alimentaire. D’habitude, FEWS NET prévient du scénario le plus probable. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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