Download the report
-
L’évaluation conjointe CILSS/FEWS NET/FAO/PAM/Gouvernement en fin octobre a estimé la production céréalière attendue, au titre de la campagne agricole 2013/2014, à 3 430 591 tonnes. Cette production est en hausse de 6 pourcent par rapport à l’année dernière et de 20 pourcent par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
-
Ces perspectives de bonne production permettent aux activités économiques saisonnières liées à la main d’œuvre agricole et aux récoltes de procurer des revenus normaux aux ménages pauvres et maintenir leurs moyens d’existence à un niveau normal. Aussi, l’amélioration de la disponibilité alimentaire stabilise les prix des denrées alimentaires et renforce l’insécurité alimentaire minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’au moins mars 2014.
ZONE | ANOMALIES ACTUELLES | ANOMALIES PROJETÉES |
---|---|---|
Pas d’anomalie attendue qui aura un impact significatif sur la sécurité alimentaire actuellement observée et sur la période de projection. |
La mission conjointe d'évaluation des récoltes conduite en fin octobre par CILSS/FEWS NET/PAM/FAO/Gouvernement estime que la production céréalière 2013/14 serait de 3 430 591 tonnes, ce qui représente une augmentation de 6 pourcent par rapport aux niveaux de 2012/2013 et une augmentation de 20 pourcent par rapport à la moyenne quinquennale. En outre, la production prévisionnelle du manioc est d'environ 1 755 763 tonnes et se trouve à 5 pourcent au-dessus de l'année dernière et de 15 pour cent au-dessus de la moyenne de cinq ans. Ces estimations de production ont été obtenues grâce à : 1) la poursuite normale de la pluviométrie jusqu’en novembre à travers le pays, 2) l’absence notoire d’attaque des nuisibles des cultures, 3) l’appui conséquent du gouvernement envers les producteurs en termes d’engrais, semences améliorées, produits phytosanitaires et équipements agricoles. La production agricole au-dessus de la moyenne permettra aux ménages de reconstituer leurs stocks alimentaires et de dépendre moins des marchés pour l’achat des aliments de base par rapport à une année normale. La préparation des terres pour les cultures de contre saison sont en cours et procurent de bonnes opportunités aux ménages pauvres avec la main d’œuvre. Les récoltes de contre-saison se produiront entre février et avril et devraient être normal.
Les conditions de sécurité alimentaire sont donc en nette amélioration dans le pays avec la généralisation des récoltes (septembre-janvier) et la mise en marché en quantité importante depuis octobre des produits agricoles issus de la campagne hivernale 2013. Aussi, les marchés sont bien approvisionnés en riz importé dont le stock de report est important au niveau des commerçants. Les flux traditionnels nationaux des différents produits se font sans aucune entrave favorisant ainsi un transfert progressif des produits des zones excédentaires vers les zones déficitaires.
Le prix moyen national du riz importé en début novembre tout comme en période de soudure (juillet-septembre) se situe entre 4 000 et 5 000 FG le kilo sur l'ensemble des marchés suivis. Concernant le riz local, son prix se situant entre 5 000 et 7 000 FG et est resté stable par rapport à octobre sur tous les marchés suivis. Par contre, il a enregistré une baisse de 19 pourcent par rapport à la période de soudure (aout) sur le marché de Nzérékoré dû à l’augmentation de l’offre en novembre en rapport avec l’arrivée des nouvelles récoltes sur ce marché. Cela est favorable pour l’approvisionnement des différents marchés dans le pays et facilite un accès normal à la plupart des ménages.
Les activités économiques saisonnières notamment celles relatives aux récoltes, à leur mise en marché, la main d’œuvre agricole et la préparation des terres pour les cultures de contre saison sont en cours et procurent de bonnes opportunités aux ménages pauvres pour acquérir les revenus normaux. Cette situation va accroitre l’accessibilité des ménages aux denrées alimentaires de base et maintenir l’insécurité alimentaire aigue en phase Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en mars 2014.
Source : FEWS NET
Source : SIPAG GUINEE
Source : SIPAG GUINEE
Dans le suivi à distance, un coordinateur travaille d’un bureau régional avoisinant. En comptant sur les partenaires pour les données, le coordinateur applique l’approche de développement des scenarios pour faire l’analyse et élaborer les rapports mensuels. Comme les données peuvent être moins disponibles que dans les pays avec des bureaux de FEWS NET, les rapports de suivi à distance peuvent montrer moins de détail. Pour en savoir plus sur le travail, clique ici.