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Stabilité des prix et sources de revenu normales assurent une insécurité alimentaire minimale

Stabilité des prix et sources de revenu normales assurent une insécurité alimentaire minimale

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  • Perspective projetée à septembre 2014
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    • La campagne agricole 2014/2015 se déroule normalement avec les préparations des sols, la main d’œuvre agricole et le début des semis, procurant aux ménages pauvres des revenus normaux leur permettant de couvrir leurs besoins essentiels sans recourir aux stratégies d’adaptation négatives.
    • Actuellement, les disponibilités alimentaires sont régulièrement renforcées par les importations de riz à partir du marché international et le transfert des stocks depuis les zones excédentaires vers les zones déficitaires. Cela assure aux marchés un approvisionnement régulier et suffisant et contribue à maintenir une demande stable et une évolution saisonnière normale des prix.
    • La plupart des ménages seront en situation d’insécurité alimentaire aigue Minimale (Phase 1 de l’IPC) qui va se maintenir jusqu’en septembre.

    ZONE

    ANOMALIES ACTUELLES

    ANOMALIES PROJETÉES

    Pas d’anomalie attendue qui aura un impact significatif sur la sécurité alimentaire actuellement observée et sur la période de projection.

     

    Perspective projetée à septembre 2014

    La prévision saisonnière de l'ACMED des caractéristiques agro-hydro-climatologiques pour les pays de l’espace CILSS/CEDEAO a prévu un cumul pluviométrique normal à déficitaire en Guinée avec des déficits pluviométriques plus ou moins importantes sur les zones côtières. Toutefois, au regard des quantités importantes de pluie qu’enregistre le pays, FEWS NET suppose des volumes de pluies suffisants pour la campagne agricole 2014/2015. Actuellement, l’installation de la campagne se poursuit normalement. La pluviométrie estimée par satellite (RFE) à la première décade de mai (fig.1) montre que les pluies ont été moyennes au centre et excédentaires au sud. Cette situation est de nature à assurer un bon développement des cultures déjà mises en place telles que l’igname et le maïs et crée les conditions très favorables pour l’installation progressive d’autres cultures. Les préparatifs pour la campagne en termes de la préparation des sols, la main d’œuvre agricole et l’installation des semis se poursuivent normalement dans ces zones et procurent aux ménages pauvres des revenus normaux leur permettant de couvrir leurs besoins essentiels et de maintenir leur accès aux aliments de base. Cependant, il a été observé un déficit pluviométrique modéré à sévère dans certaines zones au nord et sur les régions côtières. Toutefois, les services techniques de l’Etat ont rapporté que la situation n’est pas beaucoup alarmante car la période de semis dans ces zones couvrent habituellement les mois de mai et juin.

    Les produits vivriers locaux tels que le riz, le maïs, l'oignon, l'igname, l'huile de palme, l'aubergine, le piment sec, le fonio et l’aubergine continuent à assurer aux marchés un approvisionnement normal et régulier et maintiennent stable la demande alimentaire des ménages sur les marchés en mai. A cela s’ajoute la régularité des importations qui se poursuivent  normalement à partir du marché international.  Les prix des céréales sont de ce fait restés globalement stables entre mars et avril sur la plupart des marchés suivis. Toutefois, de légères hausses suivant la tendance saisonnière normale ont été observées en avril pour le riz local de 6 pourcent à Kindia et 9 pourcent à Conakry et pour le maïs de 8 pourcent à Labé et 7 pourcent à Conakry à cause de l’augmentation progressive de la demande des ménages pauvres dépendants des marchés en lien avec l’épuisement normal de leurs stocks.

    L’installation normale de la saison permet une régénération normale des pâturages dans les zones pastorales et contribue à la sédentarisation des nomades. Cela améliore les conditions d’alimentations et d’abreuvement des animaux permettant aux ménages pastoraux de maintenir leur accès alimentaire grâce à des revenus normaux issues de la vente de bétail et des produits dérivés. Les termes de l’échange demeurent toujours favorables aux éleveurs.

    Sur le plan sanitaire, il a été observé une diminution significative de la propagation de l’épidémie de la fièvre Ebola qui a fait plus de 100 morts en Guinée depuis janvier, grâce aux mesures strictes de traitements et de sensibilisations prises par l’Etat et ses partenaires. Cette situation a contribué à la réouverture de la frontière avec le Sénégal et a restauré la dynamique des échanges entre la zone forestière et les autres parties du pays.

    Les difficultés alimentaires des ménages victimes des inondations de l’année passée à Dinguiraye, Kankan, Siguiri et Tougue pourront persister les mois prochains pour les pauvres et très pauvres à cause de l’épuisement de leurs stocks plus tôt que la normal et de leur dépendance accru vis-à-vis des marchés, malgré des sources de revenus stables et la stabilité des prix sur les marchés. Ces ménages ne pourront pas s’engager dans des dépenses non alimentaires comme celles liées à la santé et les affaires sociales (voyage, mariage, baptêmes et fêtes sociales ou scolaires), ne pourront pas diversifier leur alimentation (consommation accrue de riz) et pourront recourir à des aliments de cueillettes pour leur consommation.  La plupart de ces ménages resteront en situation d’insécurité alimentaire aigue Stress (Phase 2 de l’IPC) au cours de la période de projection (mai – septembre).

    Les revenus normaux tirés des activités génératrices de revenus telles que la vente des produits forestiers et du bétail, la main d’œuvre agricole, la préparation des sols et l’installation des semis permettent aux ménages pauvres de toutes les zones de moyen d’existence de protéger leurs moyens d’existence et de satisfaire au minimum leurs besoins alimentaires essentiels. Par conséquent, l’insécurité alimentaire aigue Minimale (Phase 1 de l’IPC) va se maintenir jusqu’en septembre 2014. Toutefois, avec l’épuisement précoce des stocks des ménages pauvres (sous 20 pour cent de la population dans ces zones) et l’augmentation de leur dépendance vis-à-vis du marché dans zones inondées des situations d’insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC), avec réduction en quantité et qualité de la nourriture et l’abandon des dépenses non alimentaires pourraient alors prendre forme.

     

     

    Figures Figure 2. Cumulative seasonal rainfall (RFE) anomaly for the period from April 1-May 10, 2014, compared with the five-year average. Figure 2. Cumulative seasonal rainfall (RFE) anomaly for the period from April 1-May 10, 2014, compared with the five-year av

    Source : USGS/FEWS NET

    Dans le suivi à distance, un coordinateur travaille d’un bureau régional avoisinant. En comptant sur les partenaires pour les données, le coordinateur applique l’approche de développement des scenarios pour faire l’analyse et élaborer les rapports mensuels. Comme les données peuvent être moins disponibles que dans les pays avec des bureaux de FEWS NET, les rapports de suivi à distance peuvent montrer moins de détail. Pour en savoir plus sur le travail, clique ici.

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