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En dépit d’une production moyenne, insécurité alimentaire de Crise (Phase 3 de l’IPC) dans les régions anglophones

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    • La majorité des ménages pauvres dans le pays sont en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC), disposant de stocks issus de leur propre production pour avoir une alimentation typique jusqu’en mars. Ils traverseront une période de soudure typique en attente des récoltes estimées moyenne en juillet.La majorité des ménages pauvres dans le pays sont en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC), disposant de stocks issus de leur propre production pour avoir une alimentation typique jusqu’en mars. Ils traverseront une période de soudure typique en attente des récoltes estimées moyenne en juillet.

    • Néanmoins, dans les départements de forte présence de PDIs ou de réfugiés (régions de l’Ouest et de Adamaoua) et les arrondissements de l’Extrême-Nord victimes des inondations et des pillages de Boko Haram, la dégradation de l’accès alimentaires et des revenus pousseront les ménages pauvres à adopter des stratégies de Stress (Phase 2 de l’IPC) entre février et mai. Entre juin et septembre, les premières récoltes contribueront à l’amélioration de la consommation dans les régions de l’Ouest et de l’Adamaoua, dans l’Extrême-Nord par contre, la situation de stress va persiter durant toute la période.

    • Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en conflits, l’épuisement précoce des stocks des ménages dès février, l’accès limité aux champs et la baisse du pouvoir d’achat face au niveau élevé des prix dans les centres urbains continueront d’exposer les ménages défavorisés à l’insécurité alimentaires aigue Crise (Phase 3 de l’IPC) entre février et septembre. La persistance du conflit entrainera pour la quatrième saison consécutive une baisse des productions des ménages et de leurs moyens d’existence.

    Contexte National

    Situation Actuel

    La dernière saison agricole s’est bien déroulée globalement dans les différentes régions du pays avec des niveaux de productions moyens à supérieurs sauf dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en conflit et localement dans les arrondissements de l’Extrême-Nord victimes des inondations ou sous les pillages et exactions de Boko Haram. En dépit des conditions agro-climatiques favorables, le niveau jugé bas des prix enregistrés depuis l’année écoulée pour certaines spéculations, n’a pas encourager les gros producteurs à maintenir ou accroitre leurs superficies. Ainsi, la production de niébé dans le département de Mayo Danay enregistre une baisse d’environ 20 pourcent comparé à l’année passée, pourtant toujours à un niveau supérieur à la moyenne. Dans la région de l’Adamaoua, la production de maïs enregistre une légère baisse par rapport à l’année passée. Dans le département du Noun (région de l’Ouest), les difficultés d’approvisionnement en semences à partir de la région du Nord-Ouest, ont entrainé une baisse de la production de pomme de terre en 2019 par rapport à l’année d’avant.

    Des inondations du fleuve Logone enregistrée en novembre 2019 dans l’Extrême-Nord ont affecté plus de 40 000 personnes et ont contribué à la réduction des superficies et donc de la production de cultures de saison sèche comparativement à l’année passée.

    Dans le reste du pays, avec la fin tardive des pluies en novembre, les points d’eau sont à un niveau de remplissage suffisant pour permettre un bon déroulement des productions de saison sèche, notamment les fruits et légumes et le riz irrigué.

    La disponibilité de fourrage et d’eau est satisfaisante pour permettre un embonpoint de bétail typique et une production laitière moyenne entre mars et mai. Toutefois, l’insécurité dans l’Extrême-Nord et le conflit dans les régions anglophones ont contraint les gros éleveurs à migrer vers les régions plus sûres dans les régions de l’Ouest et de l’Adamoua. Cela pourrait accentuer les conflits agriculteurs-éleveurs dans ces zones d’accueil en raison de la concurrence accrue sur les pâturages et les ressources en eau.

    Les ménages pauvres disposent encore de stocks suffisants issus de leur propre production pour avoir une alimentation typique jusqu’en mars. Ils dépendent donc moins des marchés comme habituellement et les marchés sont bien approvisionnées en denrée de base excepté les marchés urbains des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest. La demande en denrées sur les marchés reste principalement urbaine. Les commerçants disposent encore de stocks issus de la saison écoulée et arrivent à satisfaire la demande des unités industrielles de brasserie et de production d’aliment volaille sans que cela entraine un disfonctionnement du marché. Suite à la réduction des flux sortants de bétails et de produits agricoles vers le Nigeria en raison du conflit à l’Ouest et des exactions de Boko Haram au nord, les grands centres urbains de Douala et Yaoundé et les pays voisins (Tchad, Centrafrique, Gabon et Guinée Equatoriale) sont devenus les principales destinations.

    Avec une offre supérieure à la demande, les prix des produits agricoles sont globalement en dessous de leurs niveaux de l’année écoulée et de la moyenne quinquennale. Par exemple, sur les principaux marchés de la région de l’Extrême-Nord, les prix du sorgho (pluvial et saison sèche) et du maïs en janvier étaient en baisse par rapport à la moyenne quinquennale, respectivement de 23 et 13 pour cent. Cependant, dans les départements de l’Ouest et de l’Adamaoua, qui accueillent les 

    déplacés internes des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, la hausse de la demande, entraine une hausse des prix. Par exemples, sur le marché de Banyo dans le département du Mayo Banyo (avec 6301 PDI), le prix du maïs en décembre était en hausse de 28 pour cent par rapport à l’année passée. Dans le département de la Menoua, les prix du haricot et de la pomme de terre ont augmenté respectivement de 19 et 33 pour cent en décembre par rapport à l’année passée. Dans le département du Mbéré où les réfugiés centrafricains représentent près de 19 pour cent de la population, les prix du maïs et du manioc ont augmenté en décembre de 20 et 25 pour cent respectivement comparé à la même période de l’année passée.

    Les revenus des ménages qui proviennent principalement de la vente des produits agricoles sont dans l’ensemble inférieurs à la moyenne du fait de la baisse des prix. En raison du bon embonpoint des animaux et de la disponibilité de stocks alimentaires, les éleveurs peuvent bien négocier les prix sur les marchés. Sur les marchés à bétail de Maroua, Yagoua, Mokolo et Moulvoudaye, on notait au mois de janvier une amélioration des prix en moyenne de 14 pour cent pour les taureaux et 17 pour cent pour les béliers et bouc par rapport à l’année passée à la même période. Les ménages pauvres peuvent aussi compter sur la vente des produits de cueillette et autres produits de la forêt. Toutefois, en raison des coûts de transport élevés lié aux mauvais états des routes, les acheteurs ne sont pas disposés à les proposer des prix intéressants. Les autres sources de revenu proviennent de la vente ou de la main-d’œuvre issus des activités maraichères et de pêche, du transport par taxi-moto dans les villes, du petit commerce de produits agricoles et de la vente de bois et ou charbon de bois.

    La situation sécuritaire reste préoccupante dans le pays, en particulier dans la région de l’Extrême-Nord exposés aux menaces de Boko Haram et dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest où les groupes armés séparatistes s’opposent à l’armée régulière, érigent des barrières routières et imposent des journées dites « mortes ». Si le nombre d’incidents de sécurité a globalement diminué de 15 pour cent comparativement à 2018, la situation sécuritaire dans l’Extrême Nord connait néanmoins une détérioration dans les départements de Mayo Sava et Logone-et-Chari avec respectivement 166 et 40 incidents enregistrés en 2019 contre respectivement 132 et 18 en 2018. Depuis les deux derniers mois, il y a une recrudescence des incursions de Boko Haram avec des enlèvements, des attentats suicides et des pillages de biens des populations des trois départements (Mayo Sava, Mayo Tsanaga et Logone & Chari).

    La mise à jour des statistiques de déplacés en janvier (UNHCR), indiquait près de 977000 PDI dont 70 pour cent liés au conflit en régions anglophones et 30 du fait de Boko Haram. La région de l’Extrême-Nord compte près de 110000 réfugiés nigérians et près de 272000 réfugiés centrafricains sont présents dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est et du Nord. Les PDI habitent dans des familles d’accueil ou sont installés de façons autonomes au sein de la communauté. 56 pour cent des réfugiés nigérians sont sur le site de Minawao et 29 pour cent des réfugiés centrafricains sont sur différents sites aménagés. Dans l’ensemble, la tendance est à l’augmentation du nombre de PDI et de réfugiés car la situation sécuritaire précaire aussi bien dans le pays que dans les pays voisins, ne favorise pas des mouvements importants de retours.

    Grace aux stocks issus de leur propre production, et de la baisse saisonnière des prix sur les marchés, la plupart des ménages pauvres dans le pays sont en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC). Toutefois, des populations ne représentant pas le seuil de 20% pour mener la classification de la zone, victimes de pauvre production et de baisse de pouvoir d’achats sont en insécurité alimentaire de Stress (IPC Phase 2). Dans l’Extrême-Nord, la baisse de production des cultures de saisons sèche due aux inondations et aux incursions de Boko Haram entraine une insécurité alimentaire de Stress (IPC Phase 2). Les ménages pauvres hôtes et les PDI dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest se trouvent en Crise (IPC Phase 3) suite à l’insécurité qui limite les activités agricoles et engendre des hausses de prix dans les centres urbains de la zone.

    Suppositions

    Le scenario le plus probable de la sécurité alimentaire de février 2020 à septembre 2020 se base sur des suppositions fondamentales, par rapport à l’évolution du contexte national, qui sont :

    Pluviometrie : les prévisions saisonnières disponibles pour la période de février à avril et d’avril à juin (NMME, précipitation anomalies) indiquent une installation à temps des pluies et une totale cumulative de précipitation près de la moyenne.

    Situation pastorale : Les niveaux actuels de pâturage et d'eau sont suffisants pour soutenir les conditions normales de maintien de l’embonpoint du bétail et les mouvements typiques du bétail. Cependant, l'insécurité dans l’Extrême-Nord et les conflits dans les régions anglophones ont contraint de grands éleveurs à migrer vers des régions plus sûres dans les régions de l'Ouest et de l’Adamaoua. Cela expose au risque d’accentuation des conflits entre agriculteurs et éleveurs et contribue à réduire les disponibilités de ressources alimentaires dans ces zones d’accueil pendant la période sèche. Mais cette situation connaitra une amélioration entre avril et septembre avec la régénération des pâturages en lien avec la reprise de la saison de pluie dès mars/avril.

    Production agricole : Dans l’ensemble des régions, les activités maraichères et d’irrigation continueront normalement jusqu’en avril. Malgré l’implantation tardive des cultures de sorgho de saison sèche et la réduction des superficies dans le département de Logone-Et-Chari, les productions attendues en février et mars devraient demeurer similaires à la moyenne quinquennale à l’échelle régionale. La région de l’Ouest pourrait continuer à profiter de la disponibilité de main-d’œuvre liée à la présence de PDI, du soutien à la production et de la hausse de la part d’exportation (au détriment des zones en conflit) vers le Congo et le Gabon pour accroitre sa production de tomate, de haricot. Cependant, les difficultés d’approvisionnement en semences de pomme de terre à partir du Nord-Ouest pourraient limiter cette production.

    Production des produits d’exportation : Avec le conflit en cours dans les régions anglophones, l’accès aux champs par les ménages continuera d’être limité. De plus, la réduction des subventions des intrants par le gouvernement et les compagnies de l’agro-industrie, contribueront à entrainer une production nationale de cacao et d’huile de palme en dessous de la moyenne, car en 2014 avant la crise, la part productive de ces régions atteignait respectivement 70 et 47 pour cent.

    Stocks des ménages : La plupart des ménages pauvres au niveau national auront des stocks moyens ou supérieurs à la moyenne de leur propre production céréalière. Les exceptions concernent les ménages pauvres du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et ceux des arrondissements de l'extrême- Nord victimes des inondations ou des pillages de Boko Haram.

    Approvisionnement des marchés en denrées de base : L’approvisionnement de céréales restera globalement au-dessus de la moyenne en raison des productions moyennes à supérieures et de l’existence de stocks reports auprès des commerçants grossiste. Néanmoins dans centre urbains des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, les difficultés d’approvisionnement à partir des bassins de production, maintiendront les niveaux de stocks plus bas dans ces centres.

    Approvisionnement des marches de bétail : Dans la perspective d’une soudure typique, les ménages ne seront pas contraints de vendre plus d’animaux. Par conséquent l’offre de bétail demeurera similaire à la moyenne.

    Prix des denrées de base : La tendance actuelle des prix en-dessous de la moyenne devrait se poursuivre jusqu’en septembre. Cependant dans les centres urbains du Nord-Ouest et Sud-Ouest et dans les départements d’accueil de PDI ou de réfugiés dans les régions les régions de l’Ouest (Menoua, Ndé, Noun) et de l’Adamaoua (Mayo Banyo et Mbéré), la hausse de la demande maintiendra les prix au-dessus de la moyenne jusqu’en septembre.

    Prix du bétail : Avec la hausse de la demande pendant les fêtes musulmanes en juin et en juillet, l’amélioration des états d’embonpoint avec la régénération des pâturages, les prix du bétail vont demeurer au-dessus de l’année passée. Par conséquent, avec les prix des denrées de base en-dessous de la moyenne, les termes de l’échange devraient être supérieurs à la normale et en faveur des éleveurs.

    Revenu des ménages : En raison des coûts de transports élevés pour atteindre les producteurs, les acheteurs leurs offres des prix bas. Ainsi, avec une évolution des prix en-dessous de la moyenne, les revenus des ménages seront inférieurs à la moyenne malgré l’augmentation de leurs productions. La baisse de prix pour la deuxième année consécutive pourrait décourager les gros producteurs et les amener à réduire les surfaces à emblaver, ce qui réduira les revenus de la main-d’œuvre agricole pendant la saison à venir. Les ménages pauvres pourront néanmoins compter sur la vente des produits de la forêt. Jusqu’en septembre, la demande de bois et de charbon restera plus forte que la normale, surtout dans les centres urbains qui accueillent les déplacés.

    Déplacements : La persistance du conflit dans les régions anglophones et les recrudescences des incursions de Boko Haram dans l’Extrême-Nord accroitra le nombre de PDIs et freinera les mouvements retours vers les zones d’origine. Les rapatriements des réfugiés centrafricains ont été timide l’année passée et les risques de tension en lien avec élections prévues en fin d’année en République Centrafricaine ne sont pas de nature à favoriser les retours volontaires au cours de 2020.

    Assistance Humanitaire : L’assistance alimentaire prévue entre février et septembre dans l’Extrême-Nord (vivres et cash) devrait toucher les près de 5 pour cent de la population. Il est aussi prévu le maintien de l’assistance aux réfugiés dans les sites, mais depuis l’année passée, 80 pour cent du panier est couvert. Les planifications en faveurs des PDIs dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest ne sont pas encore disponibles.

    Résultats les plus probables de la sécurité alimentaire

    Excepté les PDIs et ménages pauvres des régions en conflits, la majorité des ménages pauvres dans les différentes régions disposent des stocks de leur propre production pour avoir une alimentation normale et sont en insécurité alimentaire Minimal (Phase 1 de l’IPC). Toutefois, des ménages pauvres dans la majorité des départements qui sont victimes d’une baisse de production et de revenus, comprenant moins de 20 pour cent de la population, seront en Stress (Phase 2 de l’IPC) pendant toute la période de projection.

    Entre février et mai, les productions de saison sèche et le niveau des prix en-dessous de la moyenne contribueront à favoriser une alimentation typique pendant cette période. La soudure interviendra comme en année normale entre mars et mai dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua et de l’Ouest et entre juin et aout dans les régions du Nord et globalement dans l’Extrême-Nord. Cependant avec la baisse des revenus tirés de la vente des produits agricoles et des produits de cueillette, le pouvoir d’achat pour les aliments importés et les biens non alimentaires (intrants et semences) sera réduit.  Toutefois, dans les départements de forte présence de PDIs (Noun, Ndé et Menoua dans la région de l’Ouest) ou de réfugiés (Mbéré dans l’Adamaoua) et les arrondissements de l’Extrême-Nord victimes des inondations (Zina, Kai-Kai, Manga) et des pillages (Fotokol, Mayo-Moskota, Blangoua, Kolofata Mora, Mayo-Moskota,) la dégradation de l’accès alimentaires et des revenus pousseront les ménages pauvres à adopter des stratégies de stratégies de Stress (Phase 2 de l’IPC) tels que la réduction de la quantité de nourriture et du nombre de repas consommées par jour.

    Entre juin et septembre, exceptés l’Extrême-Nord et les régions en conflit les récoltes de la première saison devraient contribuer à l’amélioration de la consommation des ménages. Cependant, dans l’Extrême-Nord, les ménages pauvres vont devoir compter sur la vente de leurs animaux, de la vente du bois et charbon, des revenus du petit commerce et de la main-d’œuvre agricole. Avec des termes de l’échange en leur faveur et l’assistance planifiée ils pourront maintenir les stratégies de stress jusqu’en septembre et demeurer en insécurité alimentaire aigue Stress (Phase 2 de l’IPC).

    Dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest décrites plus en détails ci-dessous, l’épuisement précoce des stocks entrainera une soudure plus longue entre février et juin (contre mars et mai habituellement) en attendant une amélioration avec l’accès aux récoltes de la première saison en juillet.  Néanmoins, la production estimée en-dessous de la moyenne des productions agricoles, ainsi que la hausse des prix sur les marchés et la baisse de pouvoir d’achat des ménages pauvres dans les centres urbains de ces régions, contribueront à maintenir l’insécurité alimentaire de Crise (Phase 3 de l’IPC) jusqu’en septembre.

    Evènements qui pourraient changer les scenarios

    Événements possibles au cours des six mois à venir qui pourraient changer le scénario le plus probable.

    Zone

    Evénements

    Impact sur les conditions de la sécurité alimentaire

    National

    Des pluies irrégulières en début de saison

    Une irrégularité des pluies en début de saison pourrait entrainer une réduction des superfines emblavées pour la première saison. Elle favorisera aussi un développement de la chenille légionnaire, ce qui va réduire les rendements. Dans l’ensemble, les récoltes pourraient être retardées en juillet et pourraient être inférieures à la moyenne. La période de soudure restera ainsi plus longue.

    Zones de forte présence de PDIs et réfugiés

    Une couverture plus large d’au moins 50%  de l’assistance dans les zones d’accueil de PDI et de refugiés

    Cela contribuerait à améliorer la consommation alimentaire des ménages et à réduire leur dépendance des marchés. Cette baisse de la demande favoriserait des niveaux de prix similaires ou en-dessous de la moyenne et contribuera ainsi à améliorer l’accès alimentaires des ménages 

    Figures Calendrier saisonnier de l'Extreme Nord du Cameroun
Récolte principale : mi-août à janvier. Migration du bétail du nord vers Figure 1 Projection de prix du maïs sur le marché principal de Bamenda. Les prix restent au-dessus de la moyenne mais en dessous de l'

    Afin d’estimer les résultats de la sécurité alimentaire pour les prochains six mois, FEWS NET développe les suppositions de base concernant les événements possible, leurs effets, et les réponses probables des divers acteurs. FEWS NET fait ses analyses basées sur ces suppositions dans le contexte des conditions actuelles et les moyens d’existence locaux pour développer des scénarios estimant les résultats de la sécurité alimentaire. D’habitude, FEWS NET prévient du scénario le plus probable. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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