Les nouvelles récoltes commencent à normaliser la situation alimentaire

Selon les résultats prévisionnels de l’enquête agricole, la production céréalière attendue serait moyenne. La comparaison par rapport à la moyenne quinquennale fait ressortir un léger accroissement de 1% pour l’ensemble des céréales, 14,10% pour le maïs et 12,47% pour le riz. Le niébé, le sésame et l’arachide connaitraient également des hausses respectives de 20,6%, 38,5% et 13,8%.

Du fait des nouvelles récoltes, la demande des ménages est faible sur les marchés et les prix sont stables pour le sorgho et le mil mais, légèrement en hausse pour le maïs comparativement à la moyenne quinquennale. En raison du bon état physique du cheptel, les prix des animaux par rapport à la moyenne quinquennale, sont en hausse et atteignent 10% pour le bouc et 19% pour le bélier de race sahélienne.

Jusqu’en mars, les prix des céréales de base devraient évoluer suivant la tendance saisonnière moyenne en raison de la production moyenne attendue et du niveau des stocks reports paysans estimé à environ 600 000 tonnes. Pour le bétail, la tendance des prix au-dessus de la moyenne devrait se maintenir du fait de la hausse habituelle de la demande pour les fêtes de fin d’année.

Grace à la bonne disponibilité en eau, les ménages pourront mener normalement leurs activités de contresaison (maraichage et d’orpaillage), ce qui leur permettra d’avoir des niveaux moyens de revenus. Les ménages pauvres pourront tirer des revenus de la main-d’œuvre agricole pendant cette période de récolte, mais également des revenus non agricoles dans les travaux de construction et de confection de briques.