Situation alimentaire des ménages encore normale

Les ménages pauvres continuent de vivre une insécurité alimentaire minimale (Phase 1 de l’IPC), du fait de la stabilité des prix des produits alimentaires par rapport à la moyenne quinquennale et du bon approvisionnement des marchés. Les revenus qu’ils génèrent à travers la main-d’œuvre agricole et non agricole et l’orpaillage sont moyens. Les termes de l’échange bétail/céréales leur sont favorables pour l’achat de leurs aliments. 

Les pluies précoces enregistrées par endroit dans le pays, permettent d’atténuer les difficultés d’abreuvement des animaux qui traversent une soudure plutôt normale. La présence des stocks de fourrage dans les ménages et la disponibilité des sous-produits agro industriel sur les marchés à des prix similaires à la moyenne quinquennale permettent d’atténuer les effets de la soudure pastorale. 

Dans la perspective d’une campagne agricole normale, le gouvernement s’est fixé des objectifs de production céréalière de 4 700 000 tonnes. Cette estimation qui se veut réaliste est cependant légèrement au-dessus de la moyenne quinquennale. A cet effet le gouvernement envisage apporter son soutien habituel aux producteurs en engrais (16 000 tonnes) et en semences améliorées (4 000 tonnes) et aussi en matériel agricole.