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Des pénuries en denrées de base persistent dans les zones sous blocus

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    • Les ménages vivant dans les zones sous blocus sont assujettis à des pénuries de denrées dues à des longs délais d’approvisionnement. Des distributions par voie aérienne sont entreprises mais restent largement inférieures aux besoins des populations. Face au manque de nourriture, les ménages hôtes pauvres et les PDIs sont souvent contraints d’aller au-delà du rayon de sécurité à la recherche de fruits et feuilles sauvages et aussi pour la collecte de fourrage et de bois afin de se procurer quelques revenus.  Cependant, ces revenus restent insignifiants face aux niveaux records de prix des denrées procurées auprès de quelques particuliers car inexistantes sur le marché. Ils augmentent la fréquence de journées entières sans nourriture et restent confrontés à l’insécurité alimentaire aigue Urgence (Phase 4 de l’IPC).

    • La montée en offensive des forces de défense et de sécurité (FDS) et leurs alliées (VDP) a permis des succès par endroit (province des Banwa, communes de Sebba et Falangountou). Toutefois, les attaques des groupes militants se sont accrues au cours des derniers mois et entrainent de nouveaux déplacements de populations, surtout dans le centre-nord et le nord-ouest du pays (provinces du Sourou, Nayala, Passoré, Zondoma, BAM, Yatenga). La persistance de l’insécurité dans le nord, provoque des déplacements secondaires vers les grands centres urbains où vers les zones du sud relativement plus calmes à la recherche d’emplois dans les sites d’or et les sites de production maraichère.

    • Les principales sources de revenu qui mobilisent les ménages pauvres sont l’orpaillage et le maraichage, surtout dans les zones plus accessibles. Dans l’ensemble, les revenus tirés de ces activités restent inférieurs à la moyenne du fait d’une part, de l’accès limité à certains sites et d’autre part, du coût élevés des intrants pour la production qui contraint les ménages à réduire leurs superficies à emblaver. Dans les zones sous blocus où ces activités sont limitées, les ménages pauvres ont plus recours aux transferts des migrants pour rembourser les dettes et espérer que l’arrivée des convois pour constituer quelques stocks de denrées. 

    • Dans les zones de production relativement plus calmes au sud, l’offre céréalière s’est améliorée à la faveur des nouvelles récoltes, mais elle reste en dessous de la normale, les producteurs étant prudents à vendre car se souviennent encore des prix records enregistrés pendant la soudure écoulée. La demande est plus forte pour la reconstitution des stocks commerçants et des unités de transformation. La baisse saisonnière de prix espérée a été courte, en particulier pour le maïs (spéculation dominante), car dès le mois de décembre passé des hausses légères ont été observées un mois seulement après les récoltes. Des convois militaires de marchandises ont pu être organisés dans ce mois de janvier pour les marchés de Sebba et de Titao après trois mois d’interruption. Depuis la fin du mois de novembre dernier, le marché de Djibo attend un approvisionnement, d’où des pénuries de denrées et des niveaux records de prix de près de 600 pour cent comparé à la moyenne quinquennale. 

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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