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En cette période de post-récolte, les ménages pauvres disposent de stocks pour accéder à une alimentation normale et vivre une insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC). Par la vente de cultures de rente (arachide, niébé) et de produits forestiers (amende de karité), ils génèrent des revenus supérieurs à la moyenne. En effet, la production de ces cultures et aussi les prix enregistrent des variations à la hausse d’environ 36 et 8 pour cent respectivement comparé à la moyenne quinquennale.
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Le recours à l’orpaillage, la pratique du maraîchage et des travaux de construction sont les principales activités des ménages en ce moment. Pour le maraîchage en particulier, le bon niveau de remplissage des points d’eau, permet la conduite normale de l’activité. Toutefois, l’apparition de maladies sur les cultures les plus pratiquées (oignon et tomate), pourrait réduire les rendements dans quelques zones de production habituelle (Provinces du Sanguié et du Loroum).
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Les prix des céréales de base, comparés à la moyenne quinquennale, sont en baisse de 6 pour cent pour le maïs et le mil et de 7 pour cent pour le sorgho. Dans la région du Sahel, le prix du mil est en hausse de 10 pour cent en raison de la faiblesse de l’offre. La baisse de la demande d’exportation affecte négativement les prix aux éleveurs dans les zones pastorales avec des baisses d’environ 30 et 10 pourcent respectivement pour les bovins et les ovins par rapport à la moyenne quinquennale. Les prix des caprins restent stables.
Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.