Les récoltes moyennes permettent une situation alimentaire normale dans le pays

Du fait de l’accès aux stocks constitués à partir des nouvelles récoltes, estimées moyennes au niveau national, la majorité des ménages pauvres a comme habituellement deux à trois repas par jour. Par conséquent la demande en céréales de base est faible sur les marchés et les niveaux de prix sont dans l’ensemble similaires à la moyenne quinquennale.

Dans les principales zones agropastorales, les animaux présentent un bon état physique car l’eau et le fourrage, notamment les résidus de récoltes sont disponibles pour leur alimentation. Ainsi, avec la hausse de la demande pour les fêtes de fin d’année, les prix du bétail, en particulier les petits ruminants enregistrent des hausses de 6 à 8% comparé à la moyenne quinquennale.

Les récoltes étant moyennes, la demande des ménages pauvres restera habituelle sur les marchés et les prix des céréales de base pourraient évoluer normalement suivant la tendance saisonnière moyenne. Par ailleurs, l’accès aux revenus normaux issus de la vente des produits maraichers et de la pratique du maraichage, permettra aux ménages de demeurer en insécurité alimentaire aigue Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’au mois mars.