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Une envolée des prix pouvant davantage dégrader l’accès alimentaire des ménages

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    • L’assistance alimentaire demeure la principale source de nourriture dans les zones sous blocus au Nord du pays. A Djibo, Arbinda et Sebba, les distributions gratuites de vivres par le Gouvernement et les partenaires en juillet ont couvert environ 50% des besoins d’au moins 25% de la population. Cela a permis aux ménages pauvres de ces communes de demeurer en insécurité alimentaire de crise ! (Phase 3 ! de l’IPC).  Les distributions alimentaires sont également en cours par le gouvernement et les partenaires dans les communes de Gorom-Gorom et de Diapaga (approvisionné par convois le 15 juillet) et devraient répondre au moins à 50% des besoins pour une large partie de la population. Par contre, dans les communes de Markoye, et Titao, l’assistance reste insuffisante car la mise en œuvre des programmes de soudure n’est pas encore effective.  Les ménages y ont un recourt accrue aux produits de cueillette et aux légumes produits à domicile ou autour des points d’eau accessibles. En raison du niveau élevé des prix des céréales, les revenus marginaux tirés de la main d’œuvre agricole, de l’orpaillage et des transferts monétaires ne sont pas suffisants pour recourir au marché. Dans ces communes, les ménages font face à des résultats d’Urgence (Phase 4 de l’IPC) telles que la forte réduction en qualité et en quantité des repas, la limitation de la consommation des adultes au profit des enfants et l’accroissement de la consommation des aliments d’exception. 
    • La campagne agricole connait globalement une installation tardive avec une mauvaise répartition de des pluies qui a entrainé des resémis dans plusieurs localités à l’ouest et dans le centre du pays.  Les pluies sont devenues plus régulières à partir de la première décade du mois de juillet et les producteurs espèrent que cette régularité se poursuivra pour permettre de rattraper le retard. Néanmoins, des poches sèches persistent, en particulier dans le sud-oust et le centre-nord du pays et affectent négativement le développement des cultures. Les appuis du Gouvernement, notamment les labours gratuits et l’augmentation de la dotation en intrants ont permis aux producteurs en particulier ceux des zones accessibles dans l’ouest et le sud, d’accroitre les superficies emblavées. Dans les zones sous blocus au nord et à l’est, les ménages ont bénéficié de semences de la part du gouvernement et des partenaires pour l’exploitation de champs de case ou de parcelles dans un rayon de sécurité plus large que la saison dernière. 
    • Outre la baisse saisonnière, le marché agricole est caractérisé cette année par une offre céréalière relativement faible et en dessous de son niveau de 2023 et de la moyenne des cinq dernières années,  en particulier celles du sorgho et du mil, en raison principalement de la baisse des productions de l’année passée et de la baisse des flux entrants des pays voisins. Dans les zones à fort défis sécuritaire, des ruptures pour certaines denrées de base (mil, sorgho, maïs) ont été constaté sur les marchés de Djibo, Arbinda, Barsalogho et Diapaga en raison des longs délais d’approvisionnement par escorte qui dépassent trois mois. Compte tenu de la forte demande face à une offre insuffisante, les prix des denrées qui étaient relativement stables par rapport à 2023 au mois de juin, enregistrent dans l’ensemble des hausses de 20 pour cent en moyenne par rapport à l’année passée en début du mois de juillet 2024. 
    • La dégradation de la consommation alimentaire associée aux maladies d’origine hydrique et au disfonctionnement des services de santé en raison de leur fermeture ou fonctionnement à minima et des ruptures d’approvisionnement en intrant nutritionnels, affectent négativement l’état nutritionnel des populations, en particulier des enfants de moins de cinq ans. Par rapport à l’année passée pour la même période de janvier à juillet, les admissions d’enfants souffrants de malnutrition aigüe sévère et modérée (Direction de la nutrition, bulletins hebdomadaires PCIMA) ont augmenté au niveau national respectivement de 29 et 25 pourcent et les cas de décès de 89%. Les cas de décès ont plus que doublé dans les régions du Sahel et de l’Est qui enregistrent près de la moitié des nombres de décès. Les valeurs critiques de décès atteignant 12,7% sont enregistré dans le district sanitaire de Gorom-Gorom.

    Citation recommandée: FEWS NET. Burkina Faso Mise à jour des messages clés Juillet 2024: Une envolée des prix pouvant davantage dégrader l’accès alimentaire des ménages, 2024.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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