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L’accentuation de l’insécurité compromet les récoltes dans l’est du pays

L’accentuation de l’insécurité compromet les récoltes dans l’est du pays

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  • CONTEXTE NATIONAL
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    • Les récoltes pour la saison B commencent à l’est du pays dans un contexte de reprise des hostilités, notamment sur les sols volcaniques agricoles de Rutshuru, présageant des récoltes inférieures à la précédente campagne. Des perturbations climatiques traduites par des retards des pluies dans la plaine de la Ruzizi, grenier de la zone centre-est, ont endommagé les cultures aux deux premiers mois du cycle cultural.

    • La résurgence de l’ancienne rébellion du 23 mars (M23), a envenimé les relations déjà tendues entre les pays de la région des grands lacs. Les combats entre ce groupe armé et les forces loyalistes ont déjà causé le déplacement d’environ 100,000 personnes selon OCHA. Cette situation pourrait causer des affrontements généralisés dans les zones frontalières de la RDC et du Rwanda et ainsi exacerber la situation humanitaire déjà précaire dans cette région.

    • Dans l’Ituri et le Nord-Kivu, provinces en proie aux conflits et toujours confrontées à des mouvements importants des populations, ces dernières font face à des déficits de consommation de plus en plus importants et la zone reste en Crise (Phase 3 de l’IPC). La partie stable du centre-nord reste en Minimale (Phase 1 de l’IPC), avec des zones de Stress (Phase 2 de l’IPC) dans le centre-est, où les ménages feront face à une consommation alimentaire minimalement adéquate.

    CONTEXTE NATIONAL

    Situation actuelle

    Situation sécuritaire et mouvements des populations : Les populations des zones de conflits continuent d’être de plus en plus affectés à cause des exactions multiformes subies, entraînant des déplacements forcés généralisés notamment à l’est du pays. En avril 2022, la communauté économique des pays de l’Afrique de l’Est a mis sur pied une initiative visant la reddition de ces groupes armés. On peut noter une baisse des hostilités comparée à la situation de janvier 2022, selon ACLED. Cependant, sur le terrain, les affrontements entre les groupes armés d'une part et les conflits intercommunautaires d'autre part se poursuivent, malgré la prolongation de l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri et la mutualisation des opérations entre les armées ougandaise (UPDF) et congolaise (FARDC). Selon les alertes de OCHA, de janvier à avril 2022, la RDC a compté 750 129 personnes nouvellement déplacées. A ce jour, la RDC compte près de 5,6 M des déplacés internes présents dans 13 provinces dont près de 85 pour cent se retrouvent aux seules provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri (Figure 1).

    Evolution de la saison agricole : La saison agricole B de mi-mars à juin avait bien démarré dans les zones nord-est et centre-est du pays et a présagé d’un cycle cultural normal dans sa grande partie. Cependant, dans les zones nord-est, sud-est et centre-est du pays, on a noté des mouvements brusques des populations en période culturale auxquels s’ajoute une mauvaise répartition des pluies au cours de la saison B, notamment sur la plaine de la Ruzizi, qui a conduit aux faibles performances de production en fin de saison. Les précipitations cumulées pour la campagne 2021/22 ont été nettement inférieures à la moyenne dans le centre-est de la RDC. Les récoltes consécutives inférieures à la moyenne attendue généreront probablement de faibles niveaux d'approvisionnement local.

    Situation des marchés et flux commerciaux : Se référant aux analyses marché de FEWS NET, les prix des principaux produits importés, notamment le riz et l'huile végétale raffinée, connaissent des fluctuations conjoncturelles et atypique qui sont dues aux ralentissements et spéculations des approvisionnements en lien probable avec la crise en Ukraine. On assiste également au ralentissement des approvisionnements en provenance des pays voisins comme le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie face à l’incertitude engendrée par la crise mondiale actuelle. Le prix du carburant a connu aussi une augmentation du fait des importations limitées de ces derniers mois. Depuis le mois d’avril, le prix du carburant est en hausse variant entre 10 à 30 pourcents sur différents marchés de la RDC. Cette situation a eu un impact sur les prix des biens et services, et par conséquent sur l’accessibilité de ménages pauvres à ces denrées qui sont important dans le panier des ménages. En dépit d’une relative baisse des prix des produits locaux suite aux récoltes de la saison B, la hausse du coût de transport lié à celle des produits pétroliers au niveau global continue à maintenir les prix au-dessus de la moyenne.

    Main d’œuvre agricole et non-agricole : La main d’œuvre reste disponible en zones agricoles, notamment offerte par les ménages pauvres qui n’ont pas eu accès à leurs terres du fait des déplacements répétitifs liés aux conflits. Il s’agit des ménages pauvres qui vont travailler auprès des moyens et nantis. Quant à la main d’œuvre minière, on assiste de plus en plus au contrôle des carrières par les miliciens qui commettent des atrocités sur les mineurs, comme observe dans le territoire de Djugu dans l’Ituri. Cette situation rend incertaine la disponibilité de la main d’œuvre dans une contexte d’instabilité caractérisée par l’insécurité. La plupart d’exploitants miniers ont suspendues leurs activités suite aux atrocités des groupes armés.

    Conjoncture économique globale : Selon le ministère des finances, la RDC connait actuellement des bonnes performances économiques. Cette situation est consécutive à l’envolée des cours des matières premières à l’international. Cependant, depuis le mois de mars 2022, on note un réajustement des prix de carburant consécutif à la persistance des chocs exogènes liés à la hausse des prix de ce produit sur le plan international entrainant la hausse du coût de transport. Quant à la monnaie nationale, elle a connu une dépréciation mensuelle en fin avril 2022 pour s’établir à 1,033 pour cent. Cette instabilité de la monnaie locale favorise également l’instabilité des prix non seulement des produits importés mais aussi des commodités produites localement.

    La tendance générale des principaux produits miniers d’exportation de la RDC est en légère baisse. Au 3 mai 2022, la tonne du zinc a baissé de 3 pour cent. En outre, d’après la Banque mondiale, la hausse des prix de l’énergie au cours des deux dernières années a été la plus importante depuis la crise pétrolière de 1973.

    Assistance humanitaire :  Durant cette période, les différentes interventions ont permis d’atteindre 1,8M des personnes vulnérables sur une cible de 8,8M des personnes par le Humanitarian Response Plan (HRP), soit un taux de réalisation d’environ 20 pour cent. La majorité des interventions en sécurité alimentaire sont plus concentrées dans la partie Est (Nord Kivu, Ituri, Tanganyika, Sud Kivu et Maniema) et quelques réponses dans les zones Nord-Ouest et Centre (Nord Ubangi, Kasaï, Kasaï Oriental et Kasaï central).

    Résultats actuels de la sécurité alimentaire

    En ce mois de juin 2022, qui démarre les récoltes de la saison B, aussi bien dans le nord-est que le centre-est que dans le sud-est, la production agricole actuelle pourra améliorer la disponibilité alimentaire dans la région et ainsi réduire le déficit de consommation observé dans la région. Toutefois, dans un contexte de faible production pour les uns et de non-participation à la saison agricole pour les autres, la zone nord-est, qui connait d’importants mouvements des populations ne pourra pas combler son déficit de consommation avec les seules récoltes de cette saison agricole et reste en phase de Crise (Phase 3 de l’IPC). En revanche, les ménages des provinces du Maniema et Tanganyika, qui se retrouvent dans la majeure partie en situation post-conflit et ont eu l’occasion de participer aux activités agricoles de la saison, sont en situation de Stress (Phase 2 de l’IPC) dans la mesure où ils arrivent à couvrir leurs exigences minimales de consommation alimentaire. Enfin, les zones stables du nord, qui ont eu une saison agricole typique et qui accusent des récoltes proches de la normale, favorisant un accès à leurs sources de revenus et de nourriture, ne connaissent pas de déficit de consommation alimentaire et sont en situation Minimale (Phase 1 de l’IPC).

    Evolution de la malnutrition aigüe globale et épidémies : Les derniers feuillets du système de surveillance nutritionnelle, sécurité alimentaire et alerte précoce (SNSAP) ont récemment rapporté plusieurs zones de santé de la RDC en alerte. Les dernières enquêtes SMART réalisées dans certaines zones ont relevées des taux de malnutrition élevées au niveau sévère et parfois critique. Selon le cluster Nutrition, environ 2,2 millions de personnes sont affectées par la malnutrition aigüe en RDC. L’est du pays, notamment affecté par des mouvements de population, lesquels constituent un facteur contributif à la malnutrition alors que la partie ouest du pays est notamment affectée par des phénomènes chroniques. En outre, des épidémies de rougeole ont été rapportées dans plusieurs provinces, dont le Sankuru, le Tanganyika et le Sud-Ubangi. 

    Suppositions

    Le scénario le plus probable de juin 2022 à janvier 2023 est basé sur les hypothèses suivantes au niveau national :

    • Conflits et mouvement des populations :
      • Ituri/Nord-Kivu : La situation de conflits dans ces deux provinces pourrait s’accentuer et la participation des populations aux activités génératrices de revenus pourraient être perturbés.
      • Au Sud-Kivu : Durant les prochains mois, il est probable que les attaques des groupes rebelles s'intensifient étant donné que ces groupes chercheront probablement à reprendre les localités perdues.
      • Dans la province du Tanganyika : En dépit de l’accalmie observée dans la zone, il est probable que les conflits intercommunautaires en cours se poursuivront de manière sporadique, même si le nombre d'événements de conflit restera bien inférieur à celui signalé dans les zones de conflit de haute intensité du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
    • Conditions agro climatologiques : Sur la base des prévisions du NMME et de l'OMM, les précipitations moyennes sont très probables dans une grande partie de l'Afrique australe y compris la RDC entre octobre 2022 et janvier 2023, ce qui entraînerait probablement un début de saison normal pour la saison A (Figure 2). Les précipitations de janvier 2023 pourraient être supérieures à la moyenne en raison des conditions prévues à La Niña. Les températures moyennes sont probables sur l’ensemble de la région sud. Les zones bimodales du nord-est et du centre-est devraient commencer à temps le cycle cultural.
    • Production agricole (saison B) et disponibilité alimentaire : Les récoltes de la saison agricole B, comme celles des précédentes saisons, sont attendues inférieures à la normale sur l’ensemble de la zone est, du fait des mouvements incessants des populations qui se traduisent par une faible participation des ménages aux activités champêtres, notamment dans les zones de conflits actifs. Les disponibilités en denrées locales resteront faibles face à une demande en hausse.
    • Conjoncture économique : Les prix de l’énergie vont probablement grimper de plus de 50 pour cent en 2022. S’agissant des produits agricoles et les métaux, ils devraient augmenter de près de 20 pour cent en 2022, puis diminuer également au cours des années suivantes. Compte tenu la dépréciation mensuelle, l’instabilité de la monnaie locale pourrait entraîner la volatilité des prix non seulement des produits importés mais aussi des commodités produites localement durant la période de scenario.
    • Fonctionnement des marchés et stocks des ménages : Compte tenu des récoltes inferieures à la moyenne attendues pour la saison B, on s’attend à des faibles disponibilités pour les produits locaux face à une demande constante.  Les stocks des ménages pour la saison B ne pourront couvrir les besoins jusqu’en août. Ensuite commencera la période de soudure durant laquelle les ménages dépendront essentiellement de l’achat au marché jusqu’aux prochaines récoltes à partir de mi-décembre 2022, dans un contexte de baisse de leur pouvoir d’achat. Les marchés fonctionneront de façon typique, sauf dans les zones en conflit, ou l’insécurité perturbe l’approvisionnement et le fonctionnement des marchés.
    • Prix des denrées : Les prix des aliments de base vont augmenter. Dans les prochains mois et en lien avec la crise en Ukraine, les prix du riz devraient augmenter en raison d’une consommation plus élevée, d’un commerce accru et de l’épuisement des stocks. Les prix du maïs devraient augmenter en raison de la forte demande pour l’alimentation, les semences et l’utilisation industrielle ainsi que des stocks plus serrés. Le prix du blé devrait augmenter et rester au-dessus des niveaux de 2021 en raison de la baisse des attentes des exportations mondiales.
    • Situation des fertilisants en lien avec la crise en Ukraine : La RDC importe annuellement environ 65 M de tonnes de fertilisants dont une part importante vient de la Russie. Les restrictions économiques imposées à la Russie devraient impérativement réduire les approvisionnements de cette provenance face à une demande constante au niveau local, essentiellement pour les engrais azotés (Nitrogène). Les prix de fertilisants pourront ainsi augmenter, limitant l’accès aux ménages agricoles.
    • Main d’œuvre non-agricole (exploitation minière) : Avec la détérioration des cours mondiaux des matières premières, notamment le cuivre et le cobalt, la main d’œuvre non agricole pourra connaitre une diminution de revenus dans les zones minières principalement dans le sud-est du pays (provinces de Lualaba et Haut Katanga). En outre, dans la partie est du pays, la main d’œuvre non agricole pourra diminuer sensiblement suite à l’activisme des groupes armés et leurs occupations des carres miniers.
    • Accès humanitaire : Etant donné que le plan de réponse humanitaire (HRP) n'a pu atteindre que 20 pour cent de la population ciblé dû à ce faible financement en 2022, et tenant compte de l’augmentation des besoins avec les nouvelles crises en cours dans le Rutshuru, la couverture d’assistance alimentaire restera faible.  

    Résultats les plus probables de la sécurité alimentaire

    Entre juin et septembre 2022, les zones nord-est et centre-est connaitront successivement une période post-récoltes de deux mois (juin et juillet) et le début de la grande soudure qui s’annoncera précocement en août du fait des faibles récoltes de la saison précédente. Les récoltes de juin permettront aux ménages d’améliorer leur consommation alimentaire pour le temps que dureront leurs stocks alimentaires. Ces ménages qui auront amélioré leurs revenus par la vente des produits de récolte, dépendront de leur propre production. A partir du mois d’août, avec une soudure annoncée précoce et plus longue que celle de la saison B, et un épuisement quasi total des réserves, la dépendance au marché sera le mode d’approvisionnement de la plupart des ménages. Dans les zones en proie aux conflits, l’accentuation de l’insécurité pourrait pousser des ménages supplémentaires à abandonner leurs moyens d’existence et ainsi creuser des déficits de consommation alimentaire de plus en plus importants au fil des campagnes.  Les zones de l’est qui connaissent les effets de la crise prolongée resteront en Crise (Phase 3 de l’IPC), notamment l’Ituri (Irumu et Djugu), le Sud-Kivu (Uvira et Fizi) et le Nord-Kivu (Beni, Rutshuru et Masisi). Les provinces de Lomami, Sankuru, Kasaï Oriental, Kasaï, une partie du Maniema et l’ex-Katanga qui essayent de se stabiliser, et où les ménages ont un meilleur accès à la nourriture et aux revenus par le fait de conduire des campagnes agricoles complètes, seront en situation de Stress (Phase 2 de l’IPC). La phase Minimale (Phase 1 de l’IPC) restera dans les provinces de Haut-Uele, Bas-Uélé et Tshopo qui n’ont pas connu des chocs importants et qui n’accusent pas de déficit de consommation alimentaire.

    Entre octobre 2022 et janvier 2023, qui correspond au pic de la soudure dans l’est de la RDC, la situation des ménages sur l’ensemble de la zone sera de plus en plus difficile avec un accès limité à la nourriture du fait de l’épuisement des stocks. On estime que les récoltes vertes de décembre pourront soulager les populations qui auront commencé à développer des stratégies d’adaptation souvent dommageables et irréversibles et améliorer la consommation alimentaire des ménages sur l’ensemble de la zone Est. Une bonne partie du Nord et Centre de la RDC, incluant le Bas-Uele, Haut-Uele, Tshopo, Sankuru et Lualaba, reconnue zone stable avec des stocks suffisant pour couvrir la période de soudure, serait en phase Minimale (Phase 1 de l’IPC) tandis que le Centre Sud et le Sud-est, principalement de Maniema, Sud Kivu et Ex-Katanga, évolueraient en situation de Stress (Phase 2 de l’IPC).

    Evolution de la malnutrition : Selon les chiffres des dernières enquêtes nutritionnelles réalisées en RDC, la prévalence de la malnutrition aigüe sévère (MAS) est au-dessus du seuil critique (>5 pour cent) et même d'urgence (>10 pour cent) dans certaines provinces du Kassaï, le Haut-Lomami, l’Ituri et le Nord-Ubangi. Les mouvements de population supplémentaires attendus dans la période à venir vont à nouveau fragiliser les moyens d’existences des plus vulnérables et conduire à des situations de déficits alimentaires de plus en plus inquiétants, notamment dans ces zones d’opérations militaires.

    Evènements qui pourraient changer le scenario

    Événements possibles au cours des six mois à venir qui pourraient changer le scénario le plus probable.

    ZonesEvénementsImpact sur les conditions de la sécurité alimentaire
    NationalFin du conflit Russo-ukrainienneLa fréquence des approvisionnements des produits importés pourrait se rétablir normalement avec un impact positif sur les disponibilités qui vont au final influencer les prix des produits importés dans le sens de la baisse.
     La fin des restrictions liée à la pandémie de COVID-19L’ouverture des frontières favoriserait les flux commerciaux et les ménages pauvres des zones frontalières vivant du petit commerce informel pourront reconstituer leur revenu et améliorer ainsi leur accès alimentaire.
     Stabilité des conditions agro-climatologiques avec des précipitations moyennes sur l’ensemble des zonesCeci favoriserait une production agricole normale et ainsi réduirait les déficits de consommation alimentaire observés dans beaucoup des zones du pays en phase de Crise (Phase 3 de l’IPC).
     Augmentation plus accrue du prix de céréales de base et de carburant sur le marché internationalSuite à la crise Russo-Ukrainienne, on craint une augmentation exagérée des prix des céréales et du carburant, ce qui pourrait éventuellement conduire à l’augmentation des prix des principales denrées alimentaires et la diminution de l’accès aux aliments importés pour les ménages pauvres.
     Perturbations climatiques sur la zoneL’excès et/ou carence de pluies pourrait impacter sur le prochain cycle cultural et exacerber les dégâts des inondations.
    Ituri, Nord Kivu, Sud Kivu, Tanganyika, ManiemaReddition des groupes armés et baisse d’intensité dans les conflits arméesAvec les processus de Nairobi, la majorité des groupes armés ont été appelés aux négociations par les pays de la communauté de l’Afrique de l’Est. La reddition de ces groupes armés, réduirait les mouvements des populations tout en augmentant la participation aux activités agricoles qui en fin de campagne améliorerait l’accès alimentaire et les sources de revenus des ménages pauvres. 
    Nord Kivu et IturiReddition et retour des groupes armés étrangers dans leurs paysLa communauté des pays de l’Afrique de l’Est se prépare à lancer une offensive contre les groupes armés étrangers se trouvant en RDC. Ce processus pourrait favoriser la reddition des groupes armés étrangers et diminuer ainsi le niveau de violence et augmenter le retour des populations déplacées.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Figures Current food security outcomes, June 2022 Calendrier saisonnier de la RDC

    Source : FEWS NET

    SEASONAL CALENDAR FOR A TYPICAL YEAR SEASONAL CALENDAR FOR A TYPICAL YEAR

    Source : FEWS NET

    Figure 1. Map of population movements

    Source : UNOCHA/UNHCR/FEWS NET

    Figure 2. Percentage of average seasonal rainfall (North American Multi-Model Ensemble – NMME), October to December 2022

    Source : USGS/FEWS NET

    Afin d’estimer les résultats de la sécurité alimentaire pour les prochains six mois, FEWS NET développe les suppositions de base concernant les événements possible, leurs effets, et les réponses probables des divers acteurs. FEWS NET fait ses analyses basées sur ces suppositions dans le contexte des conditions actuelles et les moyens d’existence locaux pour développer des scénarios estimant les résultats de la sécurité alimentaire. D’habitude, FEWS NET prévient du scénario le plus probable. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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