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Poursuite des violences pendant les récoltes réduit la disponibilité des produits sur le marché

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    • Le contexte sécuritaire est resté précaire en juillet, entraînant de nouveaux déplacements de populations et des incidents ciblant les humanitaires. Les groupes armés continuent d'attaquer les civils, sans gains territoriaux notables depuis juin. En Ituri, les miliciens CODECO et ZAIRE s’affrontent dans le territoire de Djugu, tandis que les ADF poursuivent leurs attaques contre la population à Lubero et Beni, au Nord-Kivu où les affrontements continuent entre les FARDC et le M23/RDF persistent. On note également de nouvelles attaques des miliciens Mobondo dans la province de Mai-Ndombe et la province voisine de Kwilu (territoire de Bagata). Les conflits entraînent des niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë en partie résultant des perturbations de la production et de l'approvisionnement liées aux conflits. La récolte de juin 2024, inférieure à la moyenne dans les zones de conflit à cause des réductions de la superficie cultivée, n'a pas amélioré de manière significative la consommation alimentaire des ménages pauvres. Résultats de Crise (Phase 3 de l’IPC) au niveau territorial sont attendus avec une partie des ménages déplacés en Urgence (Phase 4 de l'IPC) jusqu'en janvier 2025.
    • Bien que l'inflation ait considérablement ralenti par rapport à 2023, la dépréciation de la monnaie locale (CDF) continue à aggraver le niveau des prix. Selon la banque centrale du Congo (BCC) fin juillet, l’inflation annualisé s’établit à 15,1 pourcents, par rapport à 30,25 pourcents en juillet 2023. Parallèlement, les prix des principales denrées notamment les denrées importées ont augmenté. Le prix du maïs jaune local à Kinshasa a augmenté de 26.8 pourcents comparés au mois de juillet 2023 alors que le prix du riz importé a augmenté de 11 pourcents comparés au mois de juillet 2023 et de 28.42 pourcents supérieurs à la moyenne quinquennale. Cette situation restreint le pouvoir d’achat déjà limité et réduit la capacité des ménages pauvres à satisfaire leurs besoins alimentaires et non alimentaires essentiels.
    • Le mois de juillet marque la période post récoltes de la saison 1 dans la plupart du pays. Dans les zones non touchées par les conflits, la plupart des ménages sont en mesure de satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels avec l’arrivée des récoltes, mais risquent d'avoir du mal à satisfaire leurs besoins non alimentaires en raison des prix élevés et des possibilités limitées de création de revenus. Dans les zones de conflit, les récoltes localisées inférieures à la moyenne en juin 2024 n'ont apporté qu'une amélioration marginale de la disponibilité alimentaire, et la même chose est attendue pour la récolte de la saison 2 en janvier. Les ménages déplacés qui n’ont pas eu accès sécurisé à la terre pour leur propre production ni aux forets pour la cueillette, doivent recourir au marché pour s’approvisionner en nourriture. Ces derniers feront usage des stratégies d’adaptation indicative de Crise (Phase 3 de l’IPC) comme la vente d'actifs productifs ou le fait de sauter des repas. 
    • Dans les zones de la cuvette centrale (notamment l’Equateur), les catastrophes naturelles à répétition ont amoindri les moyens d’existence et les revenus des ménages. Bien que le débit des principaux cours d’eau sont redevenus à la normale, bon nombre de ménages qui avaient été touchés par les inondations font usage des stratégies d’adaptation comme la consommation des aliments moins préférés ou encore la diminution d’autres dépenses essentielles. Ainsi, ces zones sont en Stress (Phase 2 de l’IPC) mais les territoires qui ont subis des grandes inondations en avril et mai (Bikoro, Lukolela, Bomongo, Bokungu, Monkoto) seront en Crise (Phase 3 de l’IPC) en raison de la reprise en cours après de graves inondations. En revanche, les zones du sud-ouest (Kinshasa, Bandundu, Kongo Central) sont sûres et économiquement connectées, avec plus diverses opportunités de revenus pour les ménages pauvres, et sont évaluées comme étant confrontées à des résultats Minimaux (Phase 1 de l’IPC) d'insécurité alimentaire aiguë jusqu'en janvier 2025. De même, les zones sûres du sud-est devraient également être confrontées à des résultats minimaux (Phase 1 de l'IPC) en raison des possibilités de revenus disponibles liées aux activités minières et au petit commerce.

    Citation recommandée: FEWS NET. République démocratique du Congo Mise à jour des messages clés Juillet 2024: Poursuite des violences pendant les récoltes réduit la disponibilité des produits sur le marché, 2024.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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