Résultats de Stress (Phase 2 de l’IPC) probables dans un contexte de hausse des coûts de transport

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En août, les récoltes récentes et en cours continuent de soutenir les résultats de Stress (Phase 2 de l'IPC) dans le Grand Sud et le Grand Sud-Est. Alors que les récoltes de patates douces et de manioc s'achèvent, les stocks des ménages commenceront à s'épuiser en septembre ou octobre et les ménages commenceront à dépendre des marchés pour accéder à la nourriture. Compte tenu des revenus inférieurs à la moyenne, de nombreux ménages pauvres seront contraints de recourir à des stratégies d'adaptation négatives pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Les résultats de Stress (Phase 2 de l'IPC) devraient persister dans le Grand Sud-Est, mais dans le Grand Sud, une détérioration jusqu'à une situation de Crise (Phase 3 de l'IPC) est probable dans certaines régions à mesure que la période de soudure progresse. Les résultats de Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC) sont probables dans le reste du Grand Sud, une assistance humanitaire importante étant susceptible d'atténuer les pires résultats. Des résultats Minimale (Phase 1 de l'IPC) sont attendus dans le reste du pays jusqu'en janvier, compte tenu du rétablissement après le cyclone et de l'amélioration saisonnière des possibilités d'emploi.
À partir de la fin juillet 2024, les tarifs des transports publics ont augmenté de 10 à 20 pour cent dans plusieurs régions du pays. Plusieurs coopératives nationales de transport, dont la Compagnie Nationale de Transport (CNT) et Express Mada, ont également annoncé des augmentations de tarifs d'environ 15 pour cent à partir d'août 2024. Cette décision est attribuée à la détérioration progressive des routes nationales, en particulier les RN7, RN2, RN6 et RN4. Les médias locaux indiquent que les mauvaises conditions ont entraîné une augmentation substantielle des coûts d'entretien et de la consommation de carburant, ce qui a incité les sociétés de transport à augmenter leurs prix pour couvrir ces dépenses supplémentaires. L'Agence nationale des transports (ANT) a également souligné que l'augmentation significative de la demande de services de transport pendant la période estivale est à l'origine de l'augmentation des tarifs. En outre, les entreprises de transport chargées de la circulation des marchandises auraient également augmenté leurs tarifs pour des raisons similaires. L'augmentation des coûts de transport devrait entraîner une légère hausse des prix des denrées alimentaires au cours des prochains mois, en particulier dans les régions les plus reculées, ce qui aura un impact négatif sur la capacité d'achat des ménages les plus pauvres.
En juillet, les marchés du Grand Sud et du Sud-Est ont continué à bénéficier des récentes récoltes, les prix du manioc et du riz local restant globalement stables dans tout le pays d'un mois sur l'autre. Alors que de nombreux marchés ont enregistré des baisses de prix en glissement annuel pour le manioc séché, des augmentations significatives par rapport à l'année dernière ont été observées pour le riz local. Les prix du riz local ont augmenté de 15 à 25 pour cent, tandis que les prix du riz importé - qui sont également affectés par la dépréciation continue de la monnaie locale - ont augmenté de 30 à 45 pour cent d'une année sur l'autre. Dans le Grand Sud, les ménages les plus pauvres continuent de compter sur leur propre production pour couvrir leurs besoins alimentaires, tandis que dans le Grand Sud-Est, les ménages les plus pauvres commencent à combiner leur récolte avec l'achat de produits sur le marché, les récoltes de riz s'étant terminées en juin dans la plupart des régions.
Bien que l'activité acridienne soit généralement plus probable pendant la saison des pluies en raison des conditions climatiques qui favorisent leur reproduction et leur développement, de nombreux districts des régions du sud-ouest et du centre du pays ont constaté une activité dès le mois de juin de cette année. Environ 270 000 hectares de cultures de haricots, de légumineuses, de manioc et de patates douces ont été touchés négativement. En réponse, le Ministère de l'agriculture et de l'élevage a coordonné une opération de traitement des sols en juillet en collaboration avec divers partenaires techniques et agences spécialisées. Malgré ces efforts, le Centre de lutte antiacridienne de Madagascar (IFVM) estime que les populations de criquets ont augmenté de 30 pour cent par rapport à l'année dernière, ce qui nécessite une surveillance continue et des interventions rapides pour contenir les infestations et atténuer les dégâts.

Citation recommandée: FEWS NET. Madagascar Mise à jour des messages clés Août 2024: Résultats de Stress (Phase 2 de l’IPC) probables dans un contexte de hausse des coûts de transport, 2024.

Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.