Des récoltes de printemps peu performantes et un démarrage indécis de la campagne d’été

Des précipitations en-dessous de la moyenne sont observées en juillet, hormis dans le Centre, le Nord, le Nord-Est et l'Artibonite. Les cultures de printemps semées en mars et au début d'avril ont produit des résultats plus ou moins satisfaisants. Néanmoins, les parcelles plantées en avril et en mai n'ont pas donné les résultats escomptés, ce qui provoque des difficultés pour la campagne d’été.

Les activités en vue de la campagne d’été ont démarré, avec un regain relatif de demande de main-d’œuvre, mitigé en raison des difficultés de certains agriculteurs à entamer la saison d'été. Les plus pauvres continuent donc de recourir aux sources de revenus non agricoles et, dans certains cas, aux stratégies d’adaptation négatives pour subvenir à leurs besoins.

Malgré une baisse saisonnière, les prix de certains produits agricoles locaux (maïs, haricot) et produits importés, notamment le riz, sont au-dessus de ceux de l'année dernière et de leur moyenne quinquennale. Le prix du riz importé au mois de juin a augmenté de 9% environ par rapport à celui au mois de mai.

Les moyens d'existence sont toujours perturbés. Les plus pauvres continuent donc de recourir aux stratégies d’adaptation négatives pour subvenir à leurs besoins alimentaires. La plupart des régions sont en Crise (phase 3 de l’IPC), ou en Stress (phase 2 de l'IPC) alimentaire. Une partie du pays ne présente cependant pas d’insécurité alimentaire.