Download the report
-
Après un début tardif des pluies de la petite saison des pluies dans les Dépressions de l’Est et la Plaine de l'Imbo, les précipitations de novembre ont été suffisantes pour le développement des cultures. En raison de ce retard des précipitations, cependant, les récoltes de maïs devraient connaitre un retard d’un mois dans les régions, prolongeant la période de soudure jusqu'en janvier 2021. Les précipitations normales observées dans les régions de haute altitude y permettent un développement normal du maïs et y sera récolté à temps.
-
Les vols internationaux ont repris début novembre, cependant, les frontières terrestres restent fermées, ce qui retarde les flux commerciaux et réduit les approvisionnements alimentaires sur certains marchés, en particulier pour les produits d'élevage. La réduction de l'offre, la saisonnalité et le comportement spéculatif des commerçants conduisent à des prix anormalement élevés des produits de base. La réduction des opportunités de revenus transfrontaliers continue d'affecter négativement les ménages des zones frontalières de la RDC et de la Tanzanie. Ces facteurs, ainsi que les récoltes retardées, entraînent des résultats de stress alimentaire (Phase 2 de l'IPC) dans les zones de moyens d'existence des Dépressions de l’Est et de la Plaine de l’Imbo jusqu'en mai.
-
Les prix des denrées alimentaires sont à leur plus haut niveau observé jusqu'à présent en 2020 et au-dessus de la moyenne quinquennale, à la suite d'une hausse saisonnière et de perturbations du commerce transfrontalier réduisant l'offre sur le marché. Les prix sont nettement plus élevés dans la Plaine de l’Imbo et dans les Dépressions de l’Est en raison de la restriction du commerce transfrontalier lié à la pandémie de COVID-19. Entre juin et octobre 2020, les prix des aliments de base ont augmenté de 10 à 50 pour cent. En octobre, le prix du haricot a augmenté de 44 pour cent par rapport à l'année dernière et de 30 pour cent par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Le prix du haricot devrai légèrement baisser d'ici décembre, avant la récolte de la saison A, mais les prix du maïs augmenteront probablement jusqu'en février 2021. Cependant, malgré ces prix élevés et le manque d'opportunités de revenus, de nombreux ménages parviennent à subvenir à leurs besoins alimentaires grâce à l'amélioration des ressources alimentaires impulsée par la survenue des pluies.
-
Les rapatriés continuent d'arriver des pays voisins. En novembre, 7.194 Burundais sont rentrés volontairement de Tanzanie, du Rwanda et de la RDC et ont reçu une aide alimentaire de trois mois, probablement en faveur de résultats de sécurité alimentaire ! (IPC Phase 1!) jusqu'en janvier. La population déplacée reste stable et nombre d'entre elles dépendent de l'aide humanitaire complétée par des opportunités de travail occasionnel, bien que limitées après la fermeture des frontières. Les déplacés sont également susceptibles de ne faire face à des résultats de sécurité alimentaires ! (IPC Phase 1!) grâce a l’aide alimentaire. En outre, 50.000 réfugiés congolais sont hébergés dans des camps et reçoivent une assistance mensuelle continue et seraient en sécurité alimentaire ! (IPC Phase 1!) grâce à cette assistance. Les 31.000 réfugiés urbains restants sont sans assistance et sont probablement confrontés à des résultats de stress alimentaire (Phase 2 de l'IPC), parviennent de satisfaire au minimum leurs besoins alimentaires grâce à des envois de fonds et à certains salaires quotidiens.
Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.