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Les stocks alimentaires issus de la production agricole de la saison 2021 B superieure a la moyenne, associés à des prix alimentaires stables, soutiennent les résultats de securité alimentaire minimale (Phase 1 de l'IPC) dans la majeure partie du Burundi. Cependant, des résultats de stress alimentaire (Phase 2 de l'IPC) sont attendus dans les Dépressions de l’Est jusqu'en janvier 2022. Cette situation de stress alimentaire est due à l'interdiction sanitaire des importations de maïs ainsi qu'aux restrictions COVID-19 qui handicapent le travail transfrontalier, la culture et les opportunités commerciales en Tanzanie, entraînant des approvisionnements alimentaires localisés inférieurs à la moyenne.
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Le ministère de la Santé a confirmé une résurgence des cas de COVID-19 ces derniers mois. La présence de la variante Delta au Burundi a été confirmée le 15 juillet. La province de Kirundo est la plus touchée par la pandémie depuis la mi-juillet avec la plus grande partie de nouveaux cas. L'augmentation du nombre de nouveaux cas devrait retarder la réouverture des frontières tanzanienne et rwandaise, maintenant les sources de revenus inférieures à la moyenne pour les ménages pauvres et très pauvres des zones de moyens d’existence des Dépressions de l'Est et du Nord qui dépendent des opportunités de travail transfrontalier.
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Gráce aux récoltes de la saison B 2021, les prix des denrées de base se sont stabilisés entre mai et juin. Les prix des denrées alimentaires se rapprochent des niveaux de 2020, à l'exception du manioc qui a augmenté de 23 pour cent depuis l'année dernière en raison des restrictions commerciales transfrontalières. Bien qu'en ligne avec les prix de 2020, les prix des aliments de base restent entre 20 et 50 pour cent supérieurs à la moyenne, ceux du maïs sont environ 10 pour cent supérieurs à la moyenne. Les prix de l'huile de palme ont augmenté de manière atypique en juin 2021, soient 30 et 36% supérieurs à ceux de juin 2020 et à la moyenne sur cinq ans repectivement. Cette augmentation est due à l'augmentation des exportations et à l'utilisation de l'huile de palme par l'industrie cosmétique. Alors que les consommateurs sont obligés de payer un prix plus élevé, cela est avantageux pour les ménages qui cultivent et raffinent l'huile de palme, situés dans la Plaine d'Imbo et sur la Crête Congo Nil.
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Le HCR a facilité le retour d'environ 165.000 rapatriés depuis 2017,. Près de la moitié sont rentrés après septembre 2020 et le nombre de rapatriés continue d'augmenter grâce à une relative stabilité politique. La plupart des rapatriés (79 pour cent) sont arrivés de Tanzanie et sont principalement hébergés dans les Dépressions de l’Est. À leur arrivée, les rapatriés reçoivent une assistance alimentaire de trois mois. Ainsi, 48.000 rapatriés arrivés entre mai et juillet disposent encore de stocks d'aide alimentaire, ce qui assure leur sécurité alimentaire (Phase 1 de l'IPC !) tandis que près de 40.000 rapatriés arrivés entre décembre 2020 et avril 2021 ont déjà épuisé leurs 90 jours d'assistance et devraient faire face à des résultats de stress alimentaire (Phase 2 de l'IPC) en juillet.
Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.