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Le stress alimentaire (phase 2 de l'IPC) persiste dans l'est et le nord du Burundi au début de la récolte de la saison A

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    • Des résultats de stress alimentaire (phase 2 de l'IPC) sont attendus jusqu'en mai dans les zones de moyens d'existence des Dépressions de l'Est et du Nord et dans les Plateaux Secs de l'Est, en raison d’une réduction localisée des revenus provenant de la vente du haricot des ménages, de la main-d'œuvre agricole, du commerce transfrontalier ainsi que des prix élevés des aliments de base. Les frais de passage des frontières liés aux tests COVID-19 restent une contrainte sur les revenus liés au commerce pour les ménages pauvres et très pauvres, en particulier aux frontières Nord et Est. D'autre part, les ménages du reste du Burundi disposent encore de stocks alimentaires suffisants provenant des récoltes précédentes et de sources de revenus relativement plus stables, ce qui jouera un rôle essentiel dans le maintien des résultats de sécurité alimentaire minimale (Phase 1 de l'IPC) jusqu'en mai.

    • Des précipitations inférieures à la moyenne en septembre et octobre ont retardé et réduit les cultures de la saison A dans les zones de moyens d'existence des Plateaux Secs de l'Est, des Dépressions de l'Est et du Buragane. Bien que les précipitations aient été abondant à l'échelle nationale en novembre et décembre, ce qui a relativement amélioré le développement du stade végétatif du maïs et du haricot et augmenté relativement la demande de main-d'œuvre agricole, les impacts des anomalies de précipitations en début de saison devraient entraîner une production de la saison A légèrement inférieure à la moyenne et une baisse des revenus liés au travail dans ces zones. Ailleurs au Burundi, des zones localisées dans le nord et l'ouest ont reçu de fortes pluies et des vents violents, détruisant les cultures et les infrastructures pour quelques ménages.

    • Dans l'Est et le Nord, le retard des semis des cultures de la saison A induira le chevauchement des saisons 2023 A et 2023 B. Bien que les agriculteurs aient réservé environ 15 pour cent des parcelles pour la saison B, certaines parcelles resteront occupées par les cultures de la saison A en février, qui est la période normale de labour pour la saison B. Alors que les agriculteurs seront en mesure d'atténuer quelque peu l'impact en plantant des cultures à cycle court après la récolte complète des cultures de la saison A, cette anomalie devrait réduire quelque peu la culture et la demande de main-d'œuvre de la saison B.

    • Les prix des denrées de base sont restés élevés depuis mars 2022 en raison des déficits de production agricole locaux et régionaux, de la concurrence régionale accrue pour les approvisionnements et des prix élevés du carburant, ce dernier étant exacerbé par des approvisionnements limités en carburant. En novembre, le prix national moyen du maïs et des haricots a augmenté de 25 et 35 %, respectivement, par rapport au mois dernier et de 30 et 65 %, respectivement, par rapport à la moyenne quinquennale. Les prix élevés des denrées alimentaires et du carburant sont une composante importante de forte inflation au Burundi, qui a atteint 26,8% en novembre en rythme annuel contre 22,1% le mois précédent. Alors que la production agricole et les revenus du travail atténuent l'impact des prix alimentaires élevés en général, les prix alimentaires élevés poussent probablement un nombre croissant de ménages pauvres et très pauvres en situation de Stress alimentaire (Phase 2 de l'IPC) dans les zones de production agricole déficitaires de la zone de moyens d’existence de la plaine de l'Imbo et les zones périurbaines autour de Bujumbura.

    • En novembre, le PAM a fourni à 56 000 réfugiés et demandeurs d'asile 320 tonnes de nourriture en nature et 550 000 USD en transferts monétaires, ce qui a probablement induit une sécurité alimentaire ! (Phase 1 de l'IPC !) pour ces ménages. En outre, plus de 3 700 nouveaux rapatriés burundais ont reçu leur paquet retour consistant en trois mois de transferts alimentaires en nature ou en espèces, soutenant de la même manière leur sécurité alimentaire. Cependant, environ 13 000 rapatriés sont arrivés depuis avril 2022, au début de la saison B, et ils ont probablement épuisé le paquet d'assistance ponctuel. Ils seront probablement en stress alimentaire (Phase 2 de l'IPC) jusqu'à ce qu'ils terminent aient accès aux récoltes de la saison A.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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