Skip to main content

L’émergente de La Niña devrait limiter la production de la saison A

L’émergente de La Niña devrait limiter la production de la saison A

Télécharger le rapport

  • Télécharger le rapport

  • Messages clé
  • Messages clé
    • Des résultats de Stress Alimentaire (Phase 2 de l’IPC) devraient persister dans les zones de moyens d’existence des Dépressions du Nord jusqu’en janvier 2026, en raison de stocks alimentaires inférieurs à la moyenne des récoltes localement défavorables de la saison 2025 B, de l’accès transfrontalier restreint au Rwanda, de la hausse saisonnière des prix alimentaires et de la réduction des opportunités de travail et de revenus. Des résultats de Stress devraient également s’étendre aux zones de moyens d’existence des Dépressions de l’Est et de la Plaine de l’Imbo pendant la période de soudure (octobre 2025 à janvier 2026), en raison de la limitation du commerce transfrontalier avec la RDC dans l’Imbo, d’une dépendance atypique aux achats sur les marchés liée à l’épuisement des stocks alimentaires ménagers issus des récoltes de la saison B, de la hausse des prix des denrées de base, et des opportunités de revenus inférieures à la moyenne, qui limitent la capacité des ménages à accéder à la nourriture. Les prévisions internationales indiquent que des conditions La Niña devraient émerger durant la saison des pluies d’octobre à décembre, entraînant des précipitations inférieures à la moyenne et affectant négativement la production agricole de la saison A durant la période de projection.
    • Les prix des denrées de base se sont stabilisés de manière saisonnière en août, mais restent supérieurs à la moyenne quinquennale dans un contexte économique critique. Les stocks alimentaires issus des récoltes proches de la moyenne de la saison 2025 B ont contribué à stabiliser les prix des denrées de base en août, par rapport à juillet et à la même période l’année dernière. Cependant, les prix des denrées alimentaires demeurent élevés, de 30 à 100 pour cent au-dessus de la moyenne des cinq dernières années à travers le Burundi, en partie à cause de l’augmentation des coûts des intrants agricoles et de la main-d'œuvre, qui sont 60 pour cent plus élevés que l’an passé. La pénurie persistante de carburant et la hausse des coûts de transport continuent également de faire grimper les prix. De plus, la disponibilité limitée des devises étrangères restreint les importations via le marché parallèle, alimentant une inflation persistante. Malgré la stabilisation saisonnière des prix, le niveau élevé des prix des produits alimentaires et non alimentaires essentiels continue de limiter la capacité d’achat des ménages et restreint l’accès financier à la nourriture pour les ménages pauvres.
    • Des précipitations inférieures à la moyenne entre septembre et décembre devraient entraîner une production inférieure à la moyenne pour la saison 2026 A. Les semis de la saison A ont été retardés, les agriculteurs attendant le début des pluies. Des conditions pluviométriques de La Niña devraient couvrir la saison des pluies d’octobre à décembre, entraînant des précipitations inférieures à la moyenne à l’échelle nationale. Elles affecteront particulièrement les zones de moyens d’existence semi-arides des Dépressions du Nord et de l’Est, où les températures plus élevées aggraveront la faible disponibilité en eau, provoquant un stress hydrique supplémentaire pour les cultures. Les semis tardifs et le manque d’eau devraient entraîner une production agricole inférieure à la moyenne pour la saison A, ainsi qu’une réduction des opportunités de travail agricole pour les ménages pauvres, suivies d’une disponibilité alimentaire inférieure à la moyenne à la fin de la période de projection. Les pluies atypiques en août sont favorables à la production des marais, qui représente environ 15 pour cent de la production annuelle, atténuant les effets de la période de soudure pour les ménages qui en possèdent.
    • Selon le PAM, une aide alimentaire a été fournie, en août 2025, à environ 76 000 réfugiés originaires de la RDC, 1 700 rapatriés burundais (principalement de la RDC), 5 000 personnes déplacées par les inondations dans l’ouest, et 21 000 personnes touchées par le déficit pluviométrique dans le nord. En raison de contraintes de financement et d’une augmentation des nouvelles arrivées inattendues depuis début 2025, les réfugiés ne reçoivent que 50 pour cent de leurs besoins caloriques journaliers minimaux (2 100 kcal/personne/jour) depuis mars. Toutefois, le PAM prévoit d’augmenter progressivement les rations à 75 pour cent entre décembre 2025 et mars 2026, sous réserve de financements récemment confirmés. En août, le PAM a également distribué des aliments nutritionnels spécialisés à 14 000 femmes et filles enceintes ou allaitantes, ainsi qu’à 21 000 enfants dans sept provinces.

    Citation recommandée: FEWS NET. Burundi Mise à jour des messages clés Septembre 2025: L’émergente de La Niña devrait limiter la production de la saison A, 2025.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

    Related Analysis Listing View more
    Get the latest food security updates in your inbox Sign up for emails

    The information provided on this Website is not official U.S. Government information and does not represent the views or positions of the U.S. Department of State or the U.S. Government.

    Jump back to top