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- Des résultats de stress alimentaire (Phase 2 de l'IPC) sont attendus dans les zones de moyens de subsistance des Dépressions du Nord et de l’Est, et des Plateaux Secs de l'Est en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires, des opportunités de revenus transfrontaliers inférieures à la moyenne et de la production agricole de la saison 2024 A inférieure à la moyenne (production de haricots particulièrement inférieure à la moyenne). Par contre, les récoltes proches de la moyenne de la saison 2024 A ont amélioré la disponibilité et l’accès alimentaires en mars dans l’ouest du pays, soutenant les résultats de sécurité alimentaire minimale (Phase 1 de l’IPC).
- Les prix des denrées alimentaires sont restés stables en mars 2024, malgré une légère augmentation de 10 pour cent des prix des haricots par rapport à janvier, grace aux stocks alimentaires issus des récoltes de la saison A. Les récoltes proches de la moyenne ont stabilisé les prix des denrées alimentaires par rapport à l’année dernière, avec des prix inférieurs de 5 pour cent pour le riz, le manioc et la patate douce, et de 10 pour cent pour le haricot et le maïs. Cependant, les prix des denrées alimentaires restent supérieurs de 25 à 45 pour cent aux moyennes quinquennales, en raison de l'augmentation du coût des produits alimentaires importés à la suite de l'inflation nationale élevée, de l'augmentation des dépenses en intrants agricoles et des coûts élevés du carburant et du transport.
- La saison 2024 B a démarré à temps en février et devrait contribuer à environ 50 pour cent de la récolte annuelle, suivie par les récoltes de la saison A en temps opportun. Malgré une disponibilité accrue d'engrais, les précipitations inférieures à la moyenne entre février et mars 2024 ont retardé les semis pour environ 10 pour cent des superficies réservées à la saison B et ont hypothéqué la germination d'environ 15 pour cent des semis. Les régions semi-arides des Dépressions du Nord et de l’Est, des Plateaux Secs de l’Est et de la Plaine de l’Imbo ont été les plus touchées par le déficit pluviométrique.
- L'inflation mensuelle se stabilise autour de 20 pour cent par rapport à janvier, pendant que la plupart des indicateurs macroéconomiques, notamment le déficit commercial, la dette extérieure, les réserves de devises étrangères et les prêts, restent à des niveaux critiques, conduisant à l'instabilité du franc burundais (BIF) et à une aggravation du taux de change officiels jusqu'à 80 pour cent inférieurs à celui du marché parallèle. Une situation macroéconomique critique entraîne une faible capacité d’importation et, comme les commerçants dépendent davantage du marché parallèle pour importer des marchandises, les prix des produits importés, y compris les produits alimentaires et les produits non alimentaires essentiels, augmentent.
- Selon le PAM, environ 56 000 réfugiés et demandeurs d'asile reçoivent environ 70 pour cent de leur ration alimentaire mensuelle habituelle, en raison d'un déficit de financement. Une aide alimentaire humanitaire couvrant une ration de trois mois a également été fournie à 170 rapatriés, et environ 11 000 enfants souffrant de malnutrition modérée ont bénéficié de distributions spécialisées d'aliments nutritifs dans les provinces de Cankuzo, Ruyigi, Muyinga, Ngozi, Kirundo et Rutana. Du stressé alimentaire ! (Phase 2 de l’IPC !) sont probables parmi les réfugiés et les personnes déplacées.
Citation recommandée: FEWS NET. Burundi Mise à jour des messages clés Mars 2024: Des précipitations inférieures à la moyenne retardent les semis de la saison 2024 B, 2024.
Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.