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Un afflux de réfugiés entraîne une augmentation des besoins humanitaires au Burundi

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    • Fin 2024, FEWS NET avait projeté des résultats de Stress alimentaire (Phase 2 de l’IPC) dans les zones de moyens d’existence des Dépressions du Nord, de l’Est et de la Plaine de l’Imbo, pendant la principale période de soudure d’octobre à janvier. Cette situation était due à une production agricole inférieure à la moyenne, à la baisse des opportunités de travail agricole et occasionnel, ainsi qu’à la hausse des prix des denrées alimentaires. Les résultats de Stress alimentaire (Phase 2 de l’IPC) étaient également prévus jusqu’en mai 2025 dans les Dépressions du Nord et de l’Est, en raison des défis macroéconomiques persistants, du manque d’opportunités de travail et d’échanges commerciaux, et des récoltes inférieures à la moyenne de la Saison A 2025, qui ont réduit l’accès à la nourriture. Dans ces zones jugées relativement plus préoccupantes, FEWS NET estimait qu’environ 500 000 à 750 000 personnes auraient probablement besoin d’une aide alimentaire humanitaire, avec un pic des besoins prévu d’octobre à décembre. Les populations particulièrement concernées incluaient les ménages pauvres et très pauvres, les réfugiés, les rapatriés et les ménages déplacés par les inondations.
    • Les zones de moyens d’existence des Dépressions du Nord et de la Plaine de l’Imbo resteront les plus préoccupantes au Burundi en matière d’insécurité alimentaire aiguë, avec une attention particulière portée aux ménages très pauvres ayant un accès limité aux opportunités génératrices de revenus. L’inaccessibilité persistante des opportunités transfrontalières liée au conflit en cours dans l’Est de la RDC voisine accentue l’insécurité alimentaire dans la Plaine de l’Imbo. Une production agricole inférieure à la moyenne et la fermeture des frontières avec le Rwanda, qui limite la circulation des personnes et des denrées alimentaires limitent, de leur part, l’accès alimentaire dans les Dépressions du Nord. Une préoccupation particulière concerne environ 36 000 ménages dans le Nord ayant subi des échecs agricoles consécutifs durant les Saisons 2025 A et B, à la suite de pluies localisées inférieures à la moyenne.
    • Malgré des pertes de production localisées chez les ménages pauvres des Dépressions du Nord, la récolte de la Saison B de juin à juillet, qui représente 50 pour cent de la production agricole annuelle, devrait être proche de la moyenne au niveau national. La production a bénéficié de précipitations supérieures à la moyenne depuis avril, ce qui a largement contribué à des récoltes supérieures à la moyenne pour les céréales (riz et sorgho) et les tubercules (patates douces, pommes de terre et manioc), bien que celle du haricot soit restée inférieurs à la moyenne. L’aide gouvernementale sous forme de subventions pour les engrais, les semences de maïs et l’appui technique a également soutenu cette production agricole proche de la moyenne.
    • Les faibles réserves en devises étrangères poussent les commerçants à recourir de plus en plus au marché parallèle pour financer les importations, ce qui réduit la capacité d'importation et contribue à la hausse des prix des aliments importés ainsi qu'à une pénurie de carburant à l’échelle nationale. Ces prix exorbitants sont entre autres reflétés dans des taux d'inflation les plus élevés de l'histoire du Burundi, atteignant 45,5 pour cent en avril 2025, contre 12 pour cent l'année précédente. Ils contribuent également à abaisser l'accès alimentaire des ménages pauvres en entraînant une augmentation des prix des denrées de base, actuellement de 10 à 60 pour cent supérieurs à ceux de l’année dernière et de 40 à 120 pour cent au-dessus de la moyenne des cinq dernières années.
    • Bien que certaines populations locales aient besoin d'une aide alimentaire en raison des chocs climatiques et économiques, la préoccupation majeure concerne les besoins de la population croissante de réfugiés et de demandeurs d’asile en provenance de la RDC. Le conflit en cours dans l’est de la RDC a provoqué un afflux de réfugiés, avec environ 70 000 nouveaux arrivants au Burundi entre janvier et juin 2025, portant le nombre total de réfugiés enregistrés à environ 160 000. Environ 20 000 de ces nouveaux arrivants se sont installés au sein des communautés de la zone de moyens d’existence de la Plaine de l’Imbo, exerçant une pression supplémentaire sur des ressources alimentaires et financières déjà limitées.
    • Depuis mars 2025, le PAM fournit des rations alimentaires mensuelles aux réfugiés couvrant environ 50 pour cent des besoins quotidiens en kilocalories, contre 70 pour cent en 2024. Le PAM indique que l’aide sera probablement entièrement suspendue d’ici décembre si aucun nouveau financement n’est obtenu. En juin, le PAM a rapporté avoir apporté une aide alimentaire à environ 78 000 réfugiés et demandeurs d’asile, 760 rapatriés burundais, près de 56 000 personnes affectées par des chocs climatiques récents, 10 000 femmes et filles enceintes ou allaitantes, et entre 13 500 et 27 000 enfants malnutris. Le conflit persistant en RDC devrait entraîner de nouvelles arrivées de réfugiés et d’avantage augmentation des besoins humanitaires.

    Citation recommandée: FEWS NET. Burundi Mise à jour des messages clés Juillet 2025: Un afflux de réfugiés entraîne une augmentation des besoins humanitaires au Burundi, 2025.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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