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Les récoltes de contre saison continuent d’améliorer les disponibilités alimentaires et les revenus des ménages sauf dans les zones de conflits où elles sont en baisse par rapport à la moyenne. Dans la zone du Liptako Gourma, la persistance de l’insécurité continuent d’entrainer un accroissement des PDIs, la détérioration voire la perte des moyens d’existence et une pression sur les ressources des populations hôtes. L’accès limité à certaines zones comme le nord du Burkina Faso, l’ouest du Niger et par endroits dans le nord-est du Nigeria par les humanitaires compromet l’assistance aux populations.
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La faible disponibilité des pâturages localement dans les zones pastorales du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad est aggravé par l’insécurité qui entrave grandement les mouvements du bétail. La faiblesse des pâturages reste préoccupante à l’ouest de la Mauritanie et au nord du Sénégal pour une troisième année consécutive, et conduit à une forte pression des troupeaux mauritaniens sur les ressources à l’ouest du Mali et une intensification des départs en transhumance vers le Sénégal. Au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger, les dépenses alimentaires pour le bétail connaissent une hausse significative. Cette situation en plus de l’insécurité et des pillages entraine un déstockage du bétail par les ménages dans le nord du Burkina Faso.
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L'offre sur le marché est restée stable à des niveaux supérieurs à la moyenne avec d'importants stocks de report. La demande reste inférieure à la moyenne, sauf dans les zones de déficit et d'insécurité. Les marchés restent perturbés dans le bassin du Grand Lac Tchad, la région du Tibesti et la région du Liptako-Gourma. La fermeture des frontières terrestres du Nigéria continue d'entraver le commerce intérieur et régional, principalement avec le Niger, le Cameroun et le Bénin.
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Les prix des denrées locales de base sont inférieurs à la moyenne sauf dans les zones déficitaires et/ou impactées par l’insécurité et les conflits armés. L'approvisionnement restera suffisant pour répondre à la demande, sauf dans les zones citées plus haut où le fonctionnement des marchés est atypique. Au Nigéria, l'insécurité dans le nord-est continuera de restreindre les échanges. Les prix connaitront une hausse saisonnière à partir de mars avec l’épuisement des stocks des ménages. La fermeture des frontières terrestres du Nigeria exercera une pression sur la demande de céréales du Niger vers le Bénin et le bassin central. Les prix des céréales seront inférieurs ou similaires à la moyenne, mais devraient être supérieurs aux niveaux de l'an dernier sur plusieurs marchés régionaux.
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La majorité des zones restera en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en septembre 2020 et Stress (Phase 2 de l’IPC) pour certaines. Cependant, la persistance de l’insécurité et des conflits armés dans la région continuera de dégrader les conditions de sécurité alimentaire des ménages. Ainsi, l’insécurité alimentaire Crise (Phase 3 de l’IPC) prévaudra jusqu’en septembre dans la région de Tillabéry au Niger, les régions du Centre-Nord et Sahel et les provinces du Loroum, de la Komondjari et Gnagna au Burkina Faso, le Sahel occidental et le Liptako Gourma au Mali, l’est de la RCA et les régions anglophones du Cameroun. Les ménages du nord-est du Nigeria touchés par le conflit de Boko Haram continuent de dépendre de l'aide humanitaire pour accéder à la nourriture et restent confrontés à l’insécurité alimentaire Crise (Phase 3 de l'IPC), et celle d’Urgence (Phase 4 de l’IPC) particulièrement dans l’Etat de Borno et accessoirement celui de Yobé. Dans les zones adjacentes qui restent inaccessibles aux acteurs humanitaires, la situation alimentaire serait similaire ou pire.
Cameroun
- La majorité des ménages pauvres dans le pays sont en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC), disposant de stocks issus de leur propre production pour avoir une alimentation typique jusqu’en mars. Ils traverseront une période de soudure typique en attente des récoltes estimées moyenne en juillet.
- Néanmoins, dans les départements de forte présence de PDIs ou de réfugiés (régions de l’Ouest et de Adamaoua) et les arrondissements de l’Extrême-Nord victimes des inondations et des pillages de Boko Haram, la dégradation de l’accès alimentaires et des revenus pousseront les ménages pauvres à adopter des stratégies de Stress (Phase 2 de l’IPC) entre février et mai. Entre juin et septembre, les premières récoltes contribueront à l’amélioration de la consommation dans les régions de l’Ouest et de l’Adamaoua. Dans l’Extrême-Nord par contre, la situation de stress va persister durant toute la période.
- Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en conflits, l’épuisement précoce des stocks des ménages dès février, l’accès limité aux champs et la baisse du pouvoir d’achat face au niveau élevé des prix dans les centres urbains continueront d’exposer les ménages défavorisés à l’insécurité alimentaires aigue Crise (Phase 3 de l’IPC) entre février et septembre. La persistance du conflit entrainera pour la quatrième saison consécutive une baisse des productions des ménages et de leurs moyens d’existence.
Mali
- La hausse de 25,5 pour cent de la production de céréales par rapport à la moyenne est favorable à une disponibilité alimentaire satisfaisante en dépit des incidents sécuritaires qui affectent les flux vers les zones du Centre et du Nord. En plus, le prix des céréales inférieur à similaire à la moyenne permettent à la majorité des ménages d’être en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC).
- La soudure pastorale normale attendue dans l’ensemble, excepté pour la bande du Sahel occidental de Kayes où elle a été précoce dès février à cause du déficit de pâturage et des concentrations inhabituelles de troupeaux, est favorable à des revenus moyens aux ménages éleveurs grâce au maintien d’une production et d’un embonpoint moyens.
- L’accès des ménages aux céréales est moyen dans l’ensemble grâce à la disponibilité moyenne à supérieure à la moyenne de la propre production bien que faibles par endroits, des paiements en nature, et des prix des denrées inférieurs à similaires à la moyenne sur les principaux marchés. Les termes de l’échange chèvre/céréales similaires à supérieurs à la moyenne sont favorables à un accès moyen des ménages éleveurs aux marchés.
- La soudure précoce liée à la mauvaise production agricole dans le sahel occidental et le Liptako Gourma, en plus de la dégradation des moyens d’existence liée aux conflits et aux inondations, amènent les ménages pauvres à recourir de façon atypique à la main d’œuvre, la migration, la réduction des dépenses non alimentaires, et à la dépendance à l’aide humanitaire ou des parents pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Par conséquent, ils seront en insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) de février à avril et de Crise (Phase 3 de l’IPC) de mai à septembre 2020.
Niger
- L’ampleur des déplacements de populations s’est accrue suite une situation sécuritaire qui s’est significativement dégradée depuis le début de cette année. Plus de 11 000 personnes représentent les nouveaux déplacés internes estimés dans les régions de Tillabéry, Tahoua, Diffa et Maradi en janvier-février 2020.
- Les effets des aléas climatiques ont provoqué des déficits agricoles dans certaines zones. Cependant la bonne production de cultures de rente (arachide, sésame et niébé) et les produits horticoles en cours constituent de bonnes opportunités de revenus et de nourriture renforçant l’accès alimentaire pour la majorité des ménages agricoles et agropastoraux.
- Le fonctionnement des marchés se caractérise par une offre de produits suffisante pour une demande faible qui est constituée principalement par les achats des consommateurs locaux et des éleveurs. Les prix ont entamé une hausse modérée surtout pour les produits importants (maïs et sorgho) à cause des perturbations des flux consécutives à la fermeture de la frontière et de l’insécurité aux frontières.
- Dans plusieurs zones pastorales, les disponibilités se limitent à de faibles pâturages insuffisants pour l’alimentation du bétail. Les dépenses pour les aliments pour bétail en plus des dépenses alimentaires des ménages vont occasionner des ventes plus que d’habitude d’animaux. Pour les ménages pauvres, la consommation alimentaire sera assurée mais aux dépens d’une pression forte sur les moyens d’existence. Une insécurité alimentaire Stress (Phase 2 de l’IPC) va s’installer progressivement dans la zone de mars jusqu’ à juillet 2020 au moins.
- L’insécurité alimentaire aiguë est globalement Minimale (Phase 1 de l’IPC) avec toutefois, un niveau plus élevé de Crise (Phase 3 de l’IPC) observée dans les zones Nord de la région de Tillabéry et dans la région de Diffa ou l’assistance alimentaire permet de le maintenir en Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC).
Nigeria
- Les ménages qui ont été les plus touchés par le conflit de Boko Haram dans de nombreuses régions des États de Borno, du nord de l'Adamawa et du sud de Yobe sont confrontés à des situations de Crise (Phase 3 de l'IPC) et d'Urgence (Phase 4 de l'IPC). Les ménages piégés dans des zones inaccessibles sont probablement confrontés à des résultats similaires ou pires que ceux des zones accessibles voisines. Des niveaux extrêmes d'insécurité alimentaire aiguë, y compris la Famine (Phase 5 de l’IPC), sont également possibles dans le pire des cas où le conflit restreint considérablement l'accès humanitaire et les mouvements des ménages.
- Les personnes déplacées à l'intérieur des camps dans les trois États du nord-est restent accessibles aux acteurs humanitaires et dépendent principalement de l'aide alimentaire humanitaire. Elles sont engagées dans des activités de subsistance atypiques telles que le petit commerce, l'artisanat, le travail domestique et le travail de construction, qui leur procurent un revenu limité. Ainsi, ils ne peuvent satisfaire que leurs besoins alimentaires de base mais ne peuvent se permettre de satisfaire des besoins non alimentaires et sont confrontés au Stress ! (Phase 2! de l’IPC) au moins jusqu'en mai 2020.
- Les ménages les plus touchés par le conflit se trouvent dans le nord-ouest - États de Sokoto, Zamfara et Katsina - et dans la zone centrale du Nigeria - États du Plateau, de Kaduna, de Taraba, du Niger, de Benue et de Nasarawa - et les personnes qui restent déplacées dépendent d'activités de subsistance atypiques. Au moins 20 pourcent d'entre eux ne sont en mesure de répondre qu'à des besoins alimentaires minimaux et connaîtront une insécurité alimentaire de type Stress (Phase 2 de l’IPC) jusqu'en mai 2020. Comme les éleveurs retournent à leurs bases pendant la saison de croissance et vers le début de la période de soudure, ces ménages les plus touchés dans le nord-ouest seront probablement confrontés à la Crise (IPC Phase 3) entre juin et septembre.
- Actuellement, les ménages en dehors des zones touchées par le conflit consomment des aliments de base issus de leur propre production et sont engagés dans des activités génératrices de revenus habituelles et des cultures de saison sèche. Les pasteurs ont un accès normal aux ressources pastorales et vendent du bétail, qui a actuellement de bonnes conditions physiques, normalement pour accéder à la nourriture. La fermeture continue des frontières terrestres a entraîné une hausse des prix des denrées de base et les ménages qui dépendent du marché ont un accès normal à la nourriture. Ainsi, la plupart des ménages à travers le pays continueront à faire face à des résultats Minimal (Phase 1 de l’IPC) jusqu'en septembre 2020.
Tchad
- La recrudescence des conflits au Lac continue de provoquer des mouvements de populations. Depuis décembre 2019, près de 24 000 personnes déplacées sont signalées (Source OCHA – OIM, février 2020). Les ménages déplacés (IDP) et hôtes du Lac, auront une consommation alimentaire réduite et ne pourront pas engager des dépenses alimentaires non essentielles. Ils seront en Stress (Phase 2 de l’IPC).
- Suite à l’épuisement précoce des stocks dans le Sahel Ouest (Bahr-el-Gazal et Kanem), les ménages dépendent des marchés pour leur consommation alimentaire. Cependant, leur accès aux marchés est limité par les bas niveaux de revenus. Ils auront une consommation alimentaire réduite et d’adéquation minimale. Ils sont en Stress (Phase 2 de l’IPC) de février à septembre 2020. Les autres provinces du pays sont en insécurité alimentaire minimale (Phase 1 de l’IPC).
- L’offre céréalière est renforcée par les récoltes de maïs et berberé en cours. La demande est globalement inférieure à une année normale à l’exception du mil et du maïs au Lac. Une hausse par rapport à la moyenne quinquennale est observée sur les prix du maïs à Bol (64 pourcent), du fait de l’insécurité. Une hausse des prix des bovins est observée à Abdi (56 pourcent), Abéché (45 pourcent) du fait de l’augmentation des exportations vers les Soudan.
- Un nouvel afflux d’environ 17 000 personnes en provenance de la province soudanaise du Darfour est enregistré dans le Ouaddaï à cause des violences intercommunautaires en cours dans le Darfour Ouest. Ces mouvements de populations sont observés depuis la fin de l’année 2019. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) procède actuellement au transfert de ces personnes vers un camp en cours de construction situé à 38 km d’Abéché.
Pays suivis à distance[1]
Burkina Faso
- Le déstockage de bétail est une stratégie adoptée par les PDI et les ménages hôtes pour échapper aux pillages des groupes terroristes ou encore pour faire face aux difficultés d’alimentation des animaux ou pour répondre aux besoins alimentaires et non alimentaires. La soudure pastorale qui s’annonce plus difficile contribuera aussi à dégrader les termes de l’échange sur les marchés accessibles.
- Dans le nord du pays, les marchés situés le long des frontières avec le Mali et le Niger sont faiblement approvisionnés et ne se tiennent plus régulièrement en raison des menaces terroristes. Bien que les prix des céréales y soient légèrement en-dessous de la moyenne, l’épuisement précoce des stocks des ménages dès février va entrainer une hausse plus que normale de la demande sur les marchés et les prix pourraient atteindre ou dépasser la moyenne saisonnière entre février et septembre.
- La persistance des incidents sécuritaires entraine un accroissement du nombre de PDI et limite les revenus des ménages pauvres en particulier dans les régions du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est. L’assistance en cours et celle planifiée, en particulier dans les provinces du Bam, Namentenga, Sanmatenga, Soum, Séno et Loroum permettra aux PDIs et aux ménages pauvres d’être en alimentaire aigue Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC) entre février et septembre. Cependant dans les provinces de l’Oudalan, du Yagha, de la Komandjoari et de la Gnagna, l’assistance est insuffisante pour éviter une détérioration de la consommation alimentaire et des moyens d’existence, et les PDIs et ménages pauvres de ces zones sont exposés à l’insécurité alimentaire aigue Crise (Phase 3 de l’IPC) entre février et septembre.
Mauritanie
- Malgré des revenus moyens ou supérieurs que les pauvres de la zone de culture pluviale pourraient tirer de la vente de paille et des transferts de la migration saisonnière, la zone sera exposée à l’insécurité alimentaire aigue Crise (Phase 3 de l’IPC) entre février et septembre en raison des déficits sévères de protection des moyens d’existence, de la dégradation de la consommation et des taux élevés de malnutrition aigüe.
- Dans la zone agropastorale où la transhumance est précoce, la hausse de la demande en main-d’œuvre pour le gardiennage des animaux, permettra aux ménages pauvres qui tirent habituellement plus de 50 pourcents de leur revenu de cette source, d’avoir des revenus similaires ou à la hausse et d’avoir accès aux marchés pour vivre une insécurité alimentaire aigue Stress (Phase 2 de l’IPC) jusqu’en juin. Cette situation se maintiendra jusqu’en septembre avec le renforcement de la disponibilité de lait et de produits de cueillette à partir de juillet.
- Dans l’ensemble, l’approvisionnement des marchés en denrées de base et en aliments pour bétail est moyen et la production additionnelle de culture de décrue et les flux entrants du Mali devraient permettre de maintenir cette disponibilité satisfaisante pendant toute la période. Toutefois, en raison d’une soudure pastorale plus longue et de la baisse des prix du bétail, les ménages aisés seront contraints de vendre plus d’animaux pour l’achat d’aliments bétail et pour la rétribution de la main-d’œuvre.
République Centrafricaine
- La phase de Crise (Phase 3 de l'IPC) persiste dans les zones touchées par le conflit, où les stocks alimentaires des ménages devraient s’épuiser tôt. Le fonctionnement du marché reste compromis et les activités génératrices de revenus sont souvent perturbées par le conflit. La saison de soudure devrait commencer début mars.
- La situation de sécurité reste très préoccupante, avec un regain de conflit entre groupes armés et des conflits intercommunautaires attendues pendant le reste de la saison sèche. Bien qu'une partie de la population précédemment déplacée par les inondations soit retournée chez elle, de nouveaux cas de déplacés internes se sont produits en janvier et février en raison du conflit à Vakaga et en Haute-Kotto. Par ailleurs, de nombreux rapports font état de destructions de champs liés aux mouvements des transhumants pendant la saison sèche.
- Au mois de février, les prix des denrées de base sont 30 à 50 pour cent élevés par rapport février 2019 dans la plupart des marchés de référence clés, ce qui continue de limiter le pouvoir d'achat des ménages pauvres. Les principaux facteurs sont les pertes localisées de production agricole, les perturbations régulières des flux d’approvisionnement alimentaire et du fonctionnement du marché, et les taxations illégales. La situation est aggravée par une maladie du manioc originaire de la préfecture de Kemo et des incendies pendant la saison sèche qui ont détruit des habitations et des greniers.
[1] Avec le suivi à distance, un analyste travaille habituellement à partir d’un bureau régional proche, comptant sur un réseau de partenaires pour les données. Par rapport aux pays ci-dessus où FEWS NET dispose d’un bureau local, les rapports concernant les pays suivis à distance peuvent être moins détaillés.
Zone | Evénements | Impact sur les conditions de la sécurité alimentaire |
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Bassin centre (Mali et Burkina Faso) | Des achats institutionnels atypiques entre avril et la période de soudure |
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Nord Mali, Nord-est Nigeria, Bassin Lac Tchad, région du Liptako Gourma, République Centrafricaine, Cameroun | Aggravation de l’insécurité civile |
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Bassin Est et centre (Tchad, Niger, Burkina Faso, Mali) | Réouverture des frontières terrestres du Nigeria |
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Figure 1
CALENDRIER SAISONNIER POUR UNE ANNEE TYPIQUE
Source: FEWS NET
Afin d’estimer les résultats de la sécurité alimentaire pour les prochains six mois, FEWS NET développe les suppositions de base concernant les événements possible, leurs effets, et les réponses probables des divers acteurs. FEWS NET fait ses analyses basées sur ces suppositions dans le contexte des conditions actuelles et les moyens d’existence locaux pour développer des scénarios estimant les résultats de la sécurité alimentaire. D’habitude, FEWS NET prévient du scénario le plus probable. Pour en savoir plus, cliquez ici.