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Les activités commerciales demeurent perturbées dans les zones de conflits, réduisant les revenus des ménages

Les activités commerciales demeurent perturbées dans les zones de conflits, réduisant les revenus des ménages

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    • En dépit des bonnes perspectives pluviométriques qui augurent des récoltes supérieures à la moyenne, la conjugaison de plusieurs facteurs dont une possible invasion acridienne, les attaques probables de la chenille légionnaire d’automne, l’insécurité civile qui réduit l’accès normal aux terres de cultures et l’accès limité aux intrants agricoles dans certaines zones du fait des mesures de restriction relative à la COVID-19 pourrait entrainer des baisses localisées de production. La disponibilité des pâturages reste très faible en Mauritanie, au Sénégal et localement au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Tchad.  La transhumance déjà perturbée dans le centre du Mali et à la frontière avec la Mauritanie, dans la région du Liptako-Gourma, le bassin du lac Tchad et dans le nord du Nigéria par l’insécurité civile l’est davantage dans la région du fait des mesure de restriction relative à la COVID-19, dont les fermetures de frontières.

    • Les approvisionnements du marché sont restés suffisants pour répondre à la demande qui est restée faible. Ils sont tout de même inférieurs aux niveaux de l'an dernier en raison de déficits de production dans plusieurs régions, de l'insécurité persistante dans le bassin du Lac Tchad, la région du Tibesti et celle du Liptako-Gourma, et de la fermeture des frontières terrestres du Nigeria depuis août 2019. Les restrictions relatives à la COVID-19 ont réduit les activités commerciales et les flux transfrontaliers. Les prix sont supérieurs aux niveaux de l'an dernier, mais inférieurs à la moyenne en général, sauf dans les zones touchées par les déficits et les perturbations commerciales. Toutefois, ceux du riz local et du riz importé sont nettement supérieurs à la moyenne au Libéria et en Sierra Leone où la dépréciation et l'inflation des devises étaient déjà élevées. L’approvisionnement de bétail est supérieur à la moyenne dans les zones de mauvaises conditions pastorales (où des formes de bradage sont constatées, par endroit, pour les besoins de survie), affectant négativement les revenus des ménages pastoraux.

    • En perspectives, l'offre du marché diminuera de façon saisonnière avec le début de la période de soudure mais restera suffisante pour répondre à la demande. Le commerce intrarégional et l'offre de produits importés resteront tributaires des restrictions liées à la COVID-19. Avec l’assouplissement des restrictions relatives à la COVID-19, l’augmentation probable des cas de contamination au-delà des capitales pourrait entrainer des restrictions localisées, affectant davantage les marchés et le commerce. Les prix des denrées de base locales seront probablement proches de la moyenne, sauf dans les zones déficitaires et ceux celles de conflits.

    • La majorité des zones restera en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en septembre 2020 et Stress (Phase 2 de l’IPC) pour certaines. Cependant, la persistance de l’insécurité et des conflits armés dans la région continuera d’accroitre le nombre de déplacées internes (700 000 en novembre 2019 à plus de 1 060 000 en mars 2020) et de dégrader les conditions de sécurité alimentaire des ménages. Ainsi, l’insécurité alimentaire Crise (Phase 3 de l’IPC) prévaudra jusqu’en septembre dans la région de Tillabéry au Niger, les régions du Centre-Nord et Sahel et les provinces du Loroum, de la Komondjari et Gnagna au Burkina Faso, le Sahel occidental et le Liptako Gourma au Mali, l’est de la RCA et les régions anglophones du Cameroun. Les ménages du nord-est du Nigeria touchés par le conflit de Boko Haram continuent de dépendre de l'aide humanitaire pour accéder à la nourriture et restent confrontés à l’insécurité alimentaire Crise (Phase 3 de l'IPC), et celle d’Urgence (Phase 4 de l’IPC) particulièrement dans l’Etat de Borno et accessoirement celui de Yobé. Dans les zones adjacentes qui restent inaccessibles aux acteurs humanitaires, la situation alimentaire serait similaire ou pire.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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