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Des niveaux préoccupants d’insécurité alimentaire malgré la reprise progressive des échanges commerciaux

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    • Excepté dans les zones de conflits où l’accès aux terres de culture reste très limité, ailleurs les activités agricoles se déroulent sans entrave majeure grâce à une bonne pluviométrie et l’accès relativement satisfaisant aux intrants et à la main d’œuvre et ce, malgré la pandémie de la COVID-19. Les attaques de la chenille légionnaire d’automne restent limitées et maitrisées. La situation acridienne reste calme et le risque d’une invasion acridienne au Sahel à partir de l’est de l’Afrique s’amenuise. Les perspectives de récoltes 2020/21 supérieures à la moyenne restent valables avec toutefois des baisses dans les zones de conflits et particulièrement dans certains Etats du nord-est, nord-ouest, et les États centraux du Nigeria en raison de de facteurs attribués à la COVID-19, notamment une capacité inférieure à acheter des intrants et à embaucher de la main-d'œuvre agricole.

    • Le commerce intérieur et extérieur s’améliore grâce à l'assouplissement continu des restrictions nationales et régionales contre la COVID-19. Les marchés sont suffisamment approvisionnés à des niveaux inférieurs à la moyenne mais tout de même suffisants pour satisfaire la demande jusqu’aux prochaines récoltes. Cependant dans le Grand bassin du Lac Tchad, la région du Liptako Gourma et celle du Tibesti au Tchad, les marchés restent perturbés en raison de l'insécurité. Au Nigéria, l’approvisionnement pourrait être entravé par la décision de la Banque centrale du Nigéria d’ajouter le maïs à la liste des 41 produits d’importation interdits afin d’accroître la production locale et stimuler la reprise économique.

    • Les prix des céréales sont restés globalement stables comparativement à l’année dernière à la même période sauf dans les zones touchées par des déficits et / ou des ruptures d'approvisionnement comme le Niger et le Sénégal et dans les pays côtiers non-XOF où les prix du riz local et importé sont restés nettement supérieurs moyenne, aggravée par la dépréciation de la monnaie. Au Nigeria, l'Agence de réglementation des prix des produits pétroliers a augmenté le prix à la pompe du litre de 16,4%, ce qui aura un impact supplémentaire sur les coûts de transport, entrainant ainsi une hausse des prix des denrées alimentaires. Malgré la hausse la hausse des prix observée sur les petits ruminants en juillet à l’occasion de la Tabaski, le commerce de bétail reste en général perturbé par les restrictions de mouvement liées à la COVID-19 et l'insécurité / conflits dans certaines zones pastorales.

    • La majorité des zones restera en la Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en janvier 2021 et Stress (Phase 2 de l’IPC) pour certaines y compris de nombreux ménages urbains durement touchés par les mesures de restriction relatives à la COVID-19 en raison de la réduction de la mise en œuvre des moyens de subsistance habituels qui conduit à une baisse des revenus et du pouvoir d'achat. Dans les zones affectées par l’insécurité civile comme le centre et le nord de la région de Tillabéry, le nord de Tahoua, la région de Diffa et l’extrême sud de la région de Maradi au Niger, dans les provinces du Loroum, Soum et Sanmatenga au Burkina Faso, le Stress ! (Phase 2 ! IPC) demeurera jusqu’en Septembre grâce aux assistances alimentaires planifiées et mises en œuvre. Il en sera de même pour les ménages pauvres de la zone de culture pluviale en Mauritanie, plus exposés à l’effet cumulé d’une soudure précoce et d’une perte de revenu résultant des mesures restrictives de la COVID-19.

    • La Crise (Phase 3 de l’IPC) prévaudra jusqu’en septembre dans les provinces du Barh el Gazel (BEG) et Kanem en raison de l’érosion des avoirs productifs des ménages et des déficits de consommation. Il en sera de même entre octobre et janvier en Centrafrique, dans la région du Liptako-Gourma au Mali, dans la zone du Lac au Tchad, au sein des PDI dans le nord-ouest et le nord-est du Nigeria et dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest au Cameroun du fait de la persistance des conflits avec leur corollaire de destruction des moyens d’existence éprouvés davantage par endroit par les restrictions relatives à la COVID-19. Au Burkina Faso ce niveau d’insécurité alimentaire se maintiendra jusqu’en janvier dans les provinces du Bam, Namentenga, Séno, Oudalan, Yagha, Gnagna et Komondjari.  Au Nigeria, les PDI dans les camps situés dans les zones inaccessibles près du bassin du Lac Tchad seraient en insécurité alimentaire d’Urgence (Phase 4 de l’IPC) où l’accès à la nourriture et aux revenus est très limité.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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