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La hausse des prix, exacerbée par les inondations et l’insécurité, continuent de maintenir des niveaux élevés d’insécurité alimentaire.

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    • Le mois d’août a été plus pluvieux que d’habitude dans les zones soudano-guinéenne et sahélienne de l’Afrique de l’Ouest permettant un développement satisfaisant des cultures. Les récoltes en vert de maïs, haricot, et arachide, disponible déjà dans certaines zones, contribuent à améliorer l’alimentation des ménages et leurs revenus. Les récoltes de tubercules débutées depuis juillet dans les zones du Golfe du Guinée et qui se poursuivent en août dans la zone soudano-sahélienne, approvisionnent les marchés sahéliens également. Les fortes pluies de ce mois d’août ont entrainé de nombreux dégâts et des pertes en vies humaines dans plusieurs pays (Niger, Nigeria, Mali, Tchad, Centrafrique). Sur le plan pastoral, malgré une bonne disponibilité des eaux de surface et la régénérescence du couvert végétal soutenant l’alimentation du bétail et leur embonpoint, les termes de l’échange est toujours en défaveur des éleveurs au niveau des marchés de bétails. De plus, la persistance de l’insécurité particulièrement au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Nigéria rend l’accès difficile des animaux à certaines zones de pâturage et entraine une concentration de ces derniers dans celles relativement sécurisées.
    • La crise sécuritaire persiste au Sahel et continue d’entrainer des mouvements des populations, même si des retours de déplacés sont enregistrés par endroits. En août 2024, 3 150 710 personnes déplacées sont enregistrées dans le Sahel central et le Liptako-Gourma, dont 67% pour cent au Burkina Faso, et 6 067 908 personnes déplacées dans le bassin du Lac Tchad dont 74 pourcents au Nigeria. Les moyens d’existence, les activités en lien avec les marchés, le commerce, les mouvements de transhumance ainsi que l’accès aux services sociaux de base sont fortement perturbés dans ces zones. Selon OIM, on observe de plus en plus une extension de cette crise sécuritaire vers les pays côtiers (Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin) avec environ 138 232 personnes déplacées évalué en août 2024.
    • Les prix ont atteint leur pic saisonnier en juillet et août dans tout le Sahel, en pleine période de soudure, exacerbée par les récentes inondations qui ont entravé les activités commerciales. Les prix sont restés nettement supérieurs à leurs niveaux moyens quinquennaux dans toute la région en raison de facteurs tels que des stocks inférieurs à la moyenne, une demande importante, des processus d’achat institutionnels retardés, une insécurité prolongée, des défis macroéconomiques, des restrictions commerciales transfrontalières et des coûts de transport élevés. Les prochaines semaines de septembre et d’octobre verront des baisses saisonnières des prix avec les principales récoltes pluviales, comme cela a déjà été observé dans certaines parties des zones côtières. Ce début de baisse des prix des denrées alimentaires a été le principal facteur contribuant au ralentissement de l’inflation globale au Nigéria (de 33,4 % en juillet à 32,2 % en août) pour le deuxième mois consécutif. Néanmoins, les derniers événements agro climatiques affectant potentiellement les performances des cultures, la persistance des restrictions commerciales - y compris les plus récentes prises par le Ghana anticipant des déficits de production - et l’insécurité maintiendront les prix au-dessus de la moyenne.
    • La majorité des zones restera en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en janvier 2024 et Stress (Phase 2 de l’IPC) pour certaines. Dans les zones affectées par l’insécurité civile, l’insécurité alimentaire Crise (Phase 3 de l’IPC) généralisé qui est en cours à l’Ouest, l’Est et le Centre Nord au Niger, la bande sahélo-saharienne et la zone du Lac au Tchad, à l’Ouest et au Nord-Ouest du Mali, à l’Extrême Ouest, au Centre et à L’Est du Nigeria et dans le Sud-Ouest, le Nord-Ouest et l’Extrême Nord du Cameroun persistera jusqu’en janvier 2025. La Crise (Phase 3 de l’IPC) se maintiendra au Tchad, au Mali, au Niger et aux Etats cités ci-dessus cités au Nigeria. La situation persistera dans les régions de l’Extrême Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun.
    •  La Crise ! (Phase 3 ! de l’IPC) sera observé dans les provinces du Loroum, Soum, Bam, Oudalan et Tapoa au Burkina Faso jusqu’en janvier 2025. Le niveau d’Urgence (Phase 4 de l’IPC) actuellement observé dans les LGA inaccessibles des Etats du nord-est du Nigeria (Abadam, Guzamala, Marte, Bama) au Nigeria se maintiendra jusqu’en janvier 2025 du fait des stocks alimentaires très limités des ménages, des perturbations sur les moyens d’existence, et leur accès limité aux marchés et à l'aide humanitaire. A partir de juin, ce niveau d’insécurité alimentaire se maintiendra dans la région de Ménaka au Mali du fait des conditions sécuritaires dégradées qui limitent l’accès aux marchés des populations ainsi que la détérioration prononcée de leurs moyens d’existence. 
    • A partir d’octobre 2024, la majorité des zones seront en insécurité alimentaire Stress (phase 2 de l’IPC) ou minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en janvier 2025 grâce à la disponibilité des récoltes qui améliorera l’accès saisonnier des populations à la nourriture. Dans les zones affectées par l’insécurité civile, l’insécurité alimentaire de Crise ! (Phase 3 ! de l’IPC) sera observée dans les provinces Loroum, Bam, Komandjari, Seno, Soum, Yagha, Oudalan, Kompienga et Tapoa au Burkina Faso. La Crise (Phase 3 de l’IPC) sera observée dans les régions de Tillabéry, Tahoua de Maradi et de Diffa au Niger. Le niveau de Crise (Phase 3 de l’IPC) sera également observé à Ménaka au Mali du fait de l’amélioration des conditions d’accès à la nourriture pour les ménages pauvres grâce aux produits d’élevage, dans les mêmes régions du Tchad cités plus haut et les regions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Cependant, au Nigeria, les LGA inaccessibles des Etats du nord-est du Nigeria (Abadam, Guzamala, Marte, Bama) au Nigeria se maintiendra en Urgence (Phase 4 de l’IPC) jusqu’en janvier 2025 du fait des impacts négatifs sur les conditions d’accès à la nourriture et les moyens d’existence des populations.

    Citation recommandée: FEWS NET. Afrique de l'Ouest Mise à jour des messages clés Août 2024: La hausse des prix, exacerbée par les inondations et l’insécurité, continuent de maintenir des niveaux élevés d’insécurité alimentaire., 2024.

    Cette mise à jour des des messages clés présente une analyse succincte des conditions actuelles d'insécurité alimentaire aiguë et de toute évolution de la dernière projection de FEWS NET concernant les résultats de l'insécurité alimentaire aiguë dans la géographie spécifiée. Pour en savoir plus sur le travail, cliquez ici.

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