Areas of Highest Concern
Les événements de conflit ont diminué, mais affectent périodiquement le commerce, l'accès humanitaire et les moyens de subsistance. La perte des moyens de subsistance pendant le conflit a réduit les sources de nourriture et de revenus des ménages et érodé la capacité de survie. De très mauvaises conditions macroéconomiques entravent l'accès des ménages aux marchés.
Un risque de famine (Phase 5 de l'IPC) persiste pendant la période de récolte de 2020 en raison de chocs multiples cumulés. Une partie du Jonglei reste particulièrement préoccupante.
Un conflit prolongé a gravement perturbé les moyens de subsistance et réduit les revenus. Les prix des denrées alimentaires restent élevés et l'accès à la nourriture est inadéquat pour de nombreux ménages. Actuellement, plus que 17 millions de personnes ont besoin d'une aide alimentaire humanitaire.
Malgré l'appréciation de la devise à Aden à la fin du mois de décembre 2020, une nouvelle dépréciation et une hausse des prix des denrées alimentaires sont attendues dans les mois à venir compte tenu de la persistance des faibles recettes publiques et des pénuries de devises.
Les attaques de Boko Haram se poursuivent dans le nord-est, et le conflit en cours limitera probablement considérablement les superficies cultivées pendant la campagne principale de 2019. Plus de 2 millions de personnes sont actuellement déplacées en interne du pays.
Les activités commerciales transfrontalières devraient s'intensifier dans les mois à venir après l'ouverture des frontières terrestres; cependant, les conditions macroéconomiques fragiles continueront probablement à influer sur les flux commerciaux.
Other Areas of Concern
Les conflits en cours dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika ont provoqué des déplacements continus et affecté la capacité des ménages à réaliser les activités typiques de leurs moyens d’existence.
La mission de maintien de la paix de l'ONU MONUSCO a été prolongée d'un an jusqu'en décembre 2021 après une résolution du Conseil de sécurité.
En novembre, la forte recrudescence du conflit au Tigray en raison des tensions entre les gouvernements nationaux et régionaux a entraîné une interruption de l'accès aux principales sources de revenus et de nourriture, telles que la migration de main-d'œuvre et les ventes de bétail.
Début décembre, les prix des denrées alimentaires ont été multipliés par deux ou par trois par rapport aux niveaux d'avant le conflit; cependant, avec la fin de l'offensive militaire, l'activité économique reprend lentement et les prix des denrées alimentaires ont légèrement baissé, tout en restant nettement au-dessus des niveaux d'avant le conflit.
La crise macroéconomique en cours, qui est due à la persistance de faibles réserves de devises et à une accentuation de la pénurie en dollars américains, associée à une forte demande d'importations de produits essentiels alimentaires et non alimentaires, est à l'origine de la détérioration rapide de la livre soudanaise.
Début décembre, les prix des denrées alimentaires et des transports ont continué d'augmenter. Les prix du sorgho et du mil étaient environ trois fois plus élevés que l'an dernier et sept fois supérieurs à la moyenne quinquennale.
La détérioration de la situation sécuritaire perturbe l'accès des ménages à leurs moyens d’existence et aux marchés. On compte plus de 3 000 000 de déplacés dans toute la région.
L'État Islamique au Grand Sahara (EIGS) est désormais considéré comme le groupe le plus répandu parmi les organisations extrémistes violentes du Liptako-Gourma. En 2020, 524 événements violents dans la région étaient liés à l’EIGS, soit plus du double du chiffre de 2019.
Areas of Highest Concern
Pays ou région | Motif de préoccupation | Observations courantes |
---|---|---|
Sud Soudan |
Les événements de conflit ont diminué, mais affectent périodiquement le commerce, l'accès humanitaire et les moyens de subsistance. La perte des moyens de subsistance pendant le conflit a réduit les sources de nourriture et de revenus des ménages et érodé la capacité de survie. De très mauvaises conditions macroéconomiques entravent l'accès des ménages aux marchés. |
Un risque de famine (Phase 5 de l'IPC) persiste pendant la période de récolte de 2020 en raison de chocs multiples cumulés. Une partie du Jonglei reste particulièrement préoccupante. |
Yémen |
Un conflit prolongé a gravement perturbé les moyens de subsistance et réduit les revenus. Les prix des denrées alimentaires restent élevés et l'accès à la nourriture est inadéquat pour de nombreux ménages. Actuellement, plus que 17 millions de personnes ont besoin d'une aide alimentaire humanitaire. |
Malgré l'appréciation de la devise à Aden à la fin du mois de décembre 2020, une nouvelle dépréciation et une hausse des prix des denrées alimentaires sont attendues dans les mois à venir compte tenu de la persistance des faibles recettes publiques et des pénuries de devises. |
Nigéria |
Les attaques de Boko Haram se poursuivent dans le nord-est, et le conflit en cours limitera probablement considérablement les superficies cultivées pendant la campagne principale de 2019. Plus de 2 millions de personnes sont actuellement déplacées en interne du pays. |
Les activités commerciales transfrontalières devraient s'intensifier dans les mois à venir après l'ouverture des frontières terrestres; cependant, les conditions macroéconomiques fragiles continueront probablement à influer sur les flux commerciaux. |
Other Areas of Concern
Pays ou région | Motif de préoccupation | Observations courantes |
---|---|---|
RDC |
Les conflits en cours dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika ont provoqué des déplacements continus et affecté la capacité des ménages à réaliser les activités typiques de leurs moyens d’existence. |
La mission de maintien de la paix de l'ONU MONUSCO a été prolongée d'un an jusqu'en décembre 2021 après une résolution du Conseil de sécurité. |
Ethiopie |
En novembre, la forte recrudescence du conflit au Tigray en raison des tensions entre les gouvernements nationaux et régionaux a entraîné une interruption de l'accès aux principales sources de revenus et de nourriture, telles que la migration de main-d'œuvre et les ventes de bétail. |
Début décembre, les prix des denrées alimentaires ont été multipliés par deux ou par trois par rapport aux niveaux d'avant le conflit; cependant, avec la fin de l'offensive militaire, l'activité économique reprend lentement et les prix des denrées alimentaires ont légèrement baissé, tout en restant nettement au-dessus des niveaux d'avant le conflit. |
Soudan |
La crise macroéconomique en cours, qui est due à la persistance de faibles réserves de devises et à une accentuation de la pénurie en dollars américains, associée à une forte demande d'importations de produits essentiels alimentaires et non alimentaires, est à l'origine de la détérioration rapide de la livre soudanaise. |
Début décembre, les prix des denrées alimentaires et des transports ont continué d'augmenter. Les prix du sorgho et du mil étaient environ trois fois plus élevés que l'an dernier et sept fois supérieurs à la moyenne quinquennale. |
Zones frontalières du Burkina Faso, du Niger et du Mali |
La détérioration de la situation sécuritaire perturbe l'accès des ménages à leurs moyens d’existence et aux marchés. On compte plus de 3 000 000 de déplacés dans toute la région. |
L'État Islamique au Grand Sahara (EIGS) est désormais considéré comme le groupe le plus répandu parmi les organisations extrémistes violentes du Liptako-Gourma. En 2020, 524 événements violents dans la région étaient liés à l’EIGS, soit plus du double du chiffre de 2019. |